Comme l’a annoncé le Souverain dans son discours d’ouverture de la nouvelle législature, le Maroc réalisera au terme de cette année la meilleure performance de la région MENA. 

Après une année terrible, l’économie mondiale devrait reprendre des couleurs. Le Fond Monétaire International (FMI) prévoit une croissance de 5,9% en 2021 et 4,9 % en 2022. Pour le Maroc, les prévisions ont été revues à la hausse. Le pays réalisera cette année, la meilleure performance de la région MENA. Et c'est grâce à la gestion performante de la pandémie.

 

Les prévisions mondiales pour 2021 sont inchangées par rapport à celles d’avril 2021. Il y a toutefois quelques révisions compensatoires. Les perspectives des marchés émergents et des économies en développement ont été réduites pour 2021, en particulier pour l'Asie émergente.

En revanche, les prévisions pour les économies avancées ont été revues à la hausse. Les révisions reflètent les développements pandémiques et les changements dans le soutien politique. La mise à niveau de 0,5 point de pourcentage pour 2022 découle en grande partie de la mise à niveau prévue pour les économies avancées, en particulier les États-Unis, reflétant la législation prévue d'un soutien budgétaire supplémentaire au second semestre 2021 et l'amélioration des mesures de santé plus largement dans l'ensemble du groupe.

Et le Maroc dans tout ça? Le pays a fourni un grand effort pour combattre la pandémie du Coronavirus. A la date du 12 octobre, plus de 23 millions de personnes dont été vaccinées, dont plus de 21 millions ayant reçu deux doses. L’immunisation des personnes contre le virus est aussi une immunisation de l’économie contre les coups durs.

La vie revient à la normale et les affaires reprennent. Les prévisions de croissance sont très favorables. Après une baisse de 6,3% du PIB en 2020, le FMI prévoit une reprise vigoureuse de 5,7% pour 2021 avec un taux d’inflation de 1,4%. Dans ses prévisions précédentes, l’institution prévoyait 4,5% seulement. Ce qui veut dire qu’entre les deux prévisions, il s’est passé quelque chose d’assez important qui a fait gagner au pays 1,2% de croissance.

La campagne de vaccination explique cette révision à la hausse. Et ceci nous montre bien que le premier facteur de développement est la santé des citoyens. Le deuxième étant leur éducation, bien entendu. Pour produire et consommer, il faut d’abord rester en vie, jouir d’une bonne santé et avoir les connaissances nécessaires aussi bien pour la production que pour la consommation. C’est pourquoi le Maroc a mobilisé toutes ses ressources pour combattre la pandémie et développé l’enseignement à distance afin que les mesures restrictives ne retardent pas le processus du savoir.

Ainsi, l’hôpital et l’école sont les premières institutions du développement et cela doit se refléter dans les programmes du gouvernement et être visible dans les lois de finance.

Les ministères de la santé et de l’Education nationale ne méritent-ils pas d’être en haut de la hiérarchie gouvernementale? Si oui, il va de soi que les travailleurs de ces secteurs soient traités de la meilleure manière possible. C’est du travail de ces départements que dépendront tous les autres, industrie, agriculture, équipement, commerce interne et international, culture, tourisme, sécurité, justice....

Hakim Arif