Le principal bloc régional d'Afrique de l'Ouest a décidé de suspendre le Burkina Faso de ses instances dirigeantes à la suite du coup d'État militaire de cette semaine. Toutefois, le bloc s'est abstenu d'imposer des sanctions.

Par ailleurs, la CEDEAO et ses alliés internationaux ont condamné le coup d'État au Burkina Faso, qui, selon eux, pourrait déstabiliser davantage un pays en proie à la violence islamiste, mais se retrouvent avec une influence limitée. Une mission ministérielle se rendra aujourd’hui à Ouagadougou, la capitale, pour en discuter.

Par ailleurs, dans son allocution d'ouverture du sommet, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, président par intérim de la CEDEAO, a reconnu que l'organisation avait du travail à faire pour convaincre les gens des avantages de la démocratie, rapporte reuters africa.

"Les événements dans la région nous disent que tout le monde n'a pas accepté la démocratie comme mode de gouvernance préféré", a déclaré Akufo-Addo.

Il a ajouté que le reste du monde comptait sur la CEDEAO "pour être ferme dans cette affaire".