Le ministre ghanéen des Finances a annoncé de vastes coupes dans les dépenses pour réduire le déficit et contenir la hausse de l'inflation.

Le ministre des Finances Ken Ofori-Atta a présenté une série de mesures fiscales lors d'une conférence de presse à Accra, la capitale.

"Les difficultés auxquelles nous sommes confrontés au Ghana ne sont pas propres au Ghana", a-t-il déclaré, citant les deux principaux problèmes qui affectent l'économie comme la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine.

Le gouvernement réduira les dépenses discrétionnaires de 10 % supplémentaires, en plus d'une réduction de 20 % annoncée plus tôt cette année, et réduira les salaires des ministres du gouvernement de 30 %, rapporte Reuters. Par ailleurs, un moratoire sera imposé sur les achats de véhicules du gouvernement et les voyages à l'étranger sans approbation préalable, et les allocations de coupons de carburant à tous les employés du gouvernement seront réduites de moitié.

Le gouvernement prévoit aussi de soumettre à nouveau le projet de loi en avril et demandera au parlement d'accélérer son adoption. Il imposera également une taxe sur le commerce électronique et les jeux électroniques d'ici la fin avril.

La dette publique totale du Ghana s'élève à 50,8 milliards de dollars, selon les chiffres de la banque centrale, soit environ 80 % du produit intérieur brut du pays.