En répondant avec sa langue de bois habituelle aux questions d’El Mundo, Brahim Ghali a avalé sa langue quand son interviewer lui a demandé des explications sur les viols, tortures, meurtres et autres crimes de guerre dont il est accusé.

Le long de l’interview, de presque 3 pages, de Brahim Ghali publié, ce dimanche 3 mars, par le quotidien espagnol El Mundo, on n’apprend rien de nouveau. Le chef des mercenaires montre uniquement qu’il est complètement dépassé par les évènements.

Les mots de "Ben Battouch" sentent le désespoir quand il lui a fallu commenter la position officielle récemment annoncée par l’Espagne en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour la clôture définitive du dossier du Sahara marocain.

Sautant du coq indépendantiste à l’âne irrémédiablement belliciste, Brahim Ghali a ressorti les mêmes litanies en avouant ne rien comprendre au tournant historique que viennent de marquer les autorités espagnoles.

Il semblait même avoir perdu ses mots quand son interviewer l’a invité à s’expliquer sur les attaques meurtrières perpétrées par le Polisario contre des marins espagnols dans les années 1970 et d’autres attaques ayant ciblé des intérêts de l’Espagne.

Le mercenaire en chef a répondu par le même silence assourdissant aux accusations de viol, de torture et de crimes de guerre qui sont portées contre lui devant la justice espagnole. Son cœur doit avoir battu la chamade lorsque ce sujet a été abordé. Il sait que ses accusateurs ne le lâcheront pas.