Au Zimbabwe, la Chambre des Mines table sur des recettes minières de 5,5 milliards de dollars en 2022, contre une prévision de 4,4 milliards de dollars de recettes d’exportation l’année dernière.

C’est ce qui émane d’un rapport sur les perspectives des matières premières cité par Bloomberg.

Dans ce sens, le gouvernement a en effet multiplié les initiatives depuis fin 2019, avec la lutte contre la contrebande d’or, des efforts pour attirer les investissements étrangers, notamment russes et nigérians ainsi que la lutte contre la corruption.

Toutefois, le rapport de la Chambre des Mines met en avant un déficit de financement du secteur estimé à 10 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Les facteurs qui dissuadent les investisseurs ont pour noms déficit énergétique et volatilité des taux de change, entre autres.

De plus, les sanctions imposées à la Russie du fait de la guerre en Ukraine peuvent libérer des parts de marché au niveau des métaux du groupe de platine, le Zimbabwe disposant des troisièmes plus grandes réserves au monde.

Du côté des diamants aussi, le Zimbabwe espère tirer profit d’un regain d’intérêt pour ses produits en cas d’embargo sur les exportations vers l’Europe du premier producteur mondial qu’est la Russie, informe l’agenceecofin.