Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, comparaitra "volontairement" devant la Commission d'intégrité du Congrès national africain (ANC au pouvoir), suite aux accusations criminelles portées contre lui par l'ancien patron des services de renseignements, Arthur Fraser.

L'ancien patron des services d'espionnage avait porté des accusations criminelles contre C. Ramaphosa. Il aurait, selon lui, payé des cambrioleurs pour leur silence concernant le vol de plus de quatre millions de dollars dans sa ferme et aurait dissimulé le crime à la police et au fisc sud-africain.

Fraser, également ancien commissaire national des services correctionnels, a souligné que les preuves dont il dispose montrent que ledit cambriolage a eu lieu le 9 février 2020. «Cette conduite du président et des personnes impliquées constitue une violation de la loi sur la prévention du crime organisé et la prévention des activités de corruption», a-t-il dit.

En réaction à ces accusations, le porte-parole de Ramaphosa, Vincent Magwenya, a indiqué dans un communiqué que "le Président de la République est clair sur le fait qu'il n'y a aucun fondement aux allégations de conduite criminelle portées contre lui dans la déclaration de A. Fraser".

Il a déclaré que Ramaphosa participait à un sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba au moment où l'incident s'est produit. "Après avoir été informé du vol, le président a signalé l'incident au chef de l'unité de protection présidentielle relevant de la police sud-africaine +SAPS+ pour enquête", a-t-il expliqué.