A cause des effets du changement climatique, le Niger risque d’enregistrer une hausse de 9% du taux de pauvreté d’ici 2050.

Selon un rapport de la Banque Mondiale, dit national sur le climat et le développement (CCDR), pour les pays du G5 Sahel, il en ressort qu’au plan économique jusqu’à 13,5 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté à travers la sous-région d’ici 2050, du fait des chocs liés au changement climatique, si des mesures urgentes en matière d’adaptation ne sont pas mises en place.

Trois des pays du G5, à savoir le Niger, le Mali et le Tchad, figurent parmi les sept pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde et leur capacité d’adaptation est fortement limitée par la pauvreté et la fragilité, ont-ils fait observer, notant que le Sahel est particulièrement vulnérable à la dégradation des terres et la désertification.

En effet, cette région est confrontée à une sévère augmentation des sécheresses, des inondations, et autres impacts causés par le changement climatique. Selon Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, dans son plan d’action en matière de changement climatique 2021-2025, l’institution internationale consacre 56% des 19,6 milliards de dollars à l’Afrique de l’ouest.

Au titre des initiatives en cours au Niger, le responsable financier a cité le programme kandadji, les projets sur le pastoralisme au sahel, la grande muraille verte pour une enveloppe de 5,1 milliards de dollars dont 2 milliards pour des projets concrets.