Selon un rapport publié par l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA), l’Afrique n’exploite pas assez son potentiel hydroélectrique.

Ce potentiel est estimé à 474 gigawatts (GW) contre 73 GW en Europe, 275 GW en Amérique du Sud, 387 GW en Amérique du nord & centrale, 359 GW en Asie de l'Est & Pacifique et 355 GW en Asie du Sud & centrale.

«Le potentiel hydroélectrique de l'Afrique dépasse la demande actuelle et à moyen terme du continent », souligne l’association, citée par l’agence ecofin,  indiquant que le coût de l'électricité produite par les centrales hydroélectriques reste parmi les sources d'énergies renouvelables les moins chères au monde.

Intitulé « Hydropower status report-2022 », le rapport révèle également que le continent africain ne dispose actuellement que d’une capacité hydroélectrique installée de 38 GW contre 501 GW en Asie de l'Est & Pacifique, 254 GW en Europe, 205 GW en Amérique du Nord & centrale, 177 GW en Amérique du Sud et 154 GW en Asie du Sud & centrale.

En Afrique, trois pays seulement ont inauguré des centrales hydroélectriques durant l’année écoulée : la   Zambie (150 MW), l’Ouganda (24 MW) et le Burundi (8 MW).

L’Ethiopie reste en tête du classement des pays africains en termes de capacité hydroélectrique installée, avec 4074 MW, devant l’Angola (3836 MW), l’Afrique du Sud (3600 MW), l’Egypte (2876 MW) et la République démocratique du Congo (2760 MW).