Selon la Banque mondiale, les inondations touchent en moyenne 45 000 Ghanéens chaque année.

Au Ghana, au moins un million de personnes pourraient basculer dans la pauvreté, en raison des chocs climatiques, si des mesures urgentes ne sont pas prises. D’ici 2050, elle pourrait entraîner une diminution jusqu'à 40 % des revenus des ménages pauvres, rapporte l’agence ecofin.

Pour éviter de faire face aux conséquences sociales des chocs climatiques, ce pays ouest-africain doit poursuivre un «mode de développement qui renforce la résilience au changement climatique et favorise la transition vers une croissance à faible émission de carbone, grâce à une combinaison de politiques et d'investissements publics et privés», préconise l’institution de Bretton Woods.

Dans ce sens, elle recommande une approche intégrée de l'agriculture et de la gestion de l'environnement, la construction de villes durables et de systèmes d'infrastructures résilients, la préparation aux risques de catastrophe grâce à des systèmes d'alerte précoce et le développement de sources d'énergie renouvelables.