L’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), a mis en place des champs semenciers pour préparer la relance de la production du blé dans le pays.

Ces trois champs semenciers, qui s’étendent sur une superficie totale d’environ 50 hectares, sont situés dans les localités de Wakwa, Mbang-Mboum et Wassande, apprend-on.

L’objectif est de réduire les importations massives de blé, et d’assurer la production locale de la farine.

Selon le chef du centre de recherche d’Irad, Oumarou Palou, cité par la presse locale, « (…) nous pouvons indiquer que le mois de juillet est indiqué pour les semis de blé. Mais, comme il s’agit encore de la recherche, ce constat doit se répéter quatre à cinq fois avant la confirmation et la mise à disposition des semences aux producteurs. L’idéal voudrait que la maturité des graines coïncide avec la fraîcheur du climat, qui s’étend d’octobre à février dans l’Adamaoua ».

Au cours des prochains mois, les semences sorties des champs de l’Adamaoua devraient être multipliées, puis distribuées aux producteurs, afin de relancer la culture du blé dans le pays et donc réduire les importations en provenance de Russie.

La Russie est le premier fournisseur de blé au Cameroun. Selon les données de l’Institut national de la statistique, cette céréale représente à elle seule 65% des exportations russes vers le Cameroun.