Née il y a à peu près 50 ans, cette variante du football tente d’entrer par la grande porte des sports olympiques.

Les règles du Maracana sont les mêmes qu’au football à quelques exceptions près : Il se joue entre deux équipes de six et ceux qui s’affrontent doivent faire entrer le ballon dans un très petit but. Il n’y a pas de goals et le terrain est plutôt réduit.  Des différences censées cultiver les techniques de conservation et de résilience chez les pratiquants.

Il faut remonter aux années 70 pour dresser l’Histoire de ce sport ayant vu le jour dans les quartiers populaires d’Abidjan. A l’époque, les jeunes s’amusaient avec les moyens de bord au sein de petits espaces. Sans le savoir, ils étaient en train de créer une tendance. Aujourd’hui celle-ci pourrait bien se retrouver propulsée aux jeux olympiques. C’est du moins ce qu’espèrent les organisateurs de tournois types.

Fort d’une identité culturelle, le Maracana séduit de plus en plus de footballeurs professionnels âgés entre 35 et 45 ans. Un avantage pour ceux qui se rapprochent de la retraite et qui voient en cette discipline une honorable reconversion.

Doté de sa propre compétition panafricaine (la Mara’CAN), ce sport connaît un regain d’intérêt considérable. Sera-t-il représenté aux JO de 2028 ? La chose est tout à fait jouable.