Le Maroc, l’Egypte, la Mauritanie, la Namibie, le Kenya et l’Afrique du Sud disposent de sources d’énergies renouvelables abondantes leur permettant de produire de l’hydrogène décarboné.

Selon l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert, dans son dernier rapport, le développement de l’hydrogène vert pourrait augmenter de 12% le PIB de six pays africains disposant d’un grand potentiel dans ce domaine et y générer plus de 4,2 millions d’emplois d’ici 2050.

Ces six pays sont les membres de cette alliance régionale lancée pour créer un environnement propice à l’essor des projets d’hydrogène vert et trouver des solutions communes de financement, précise le rapport.

Ils disposent de sources d’énergies renouvelables abondantes (solaire, éolien, géothermique et hydraulique), et certains d’entre eux regorgent de métaux nécessaires à l’électrolyse, le processus électrique de séparation des atomes d'hydrogène et d'oxygène de la molécule d'eau. Ces six pays seront en mesure de produire entre 30 et 60 millions de tonnes d’hydrogène vert.

Le rapport indique également que la demande mondiale d'hydrogène vert (hydrogène produit à partir d'énergies renouvelables) se multipliera par sept par rapport aux niveaux actuels, pour atteindre 607 millions de tonnes en 2050, si les gouvernements du monde entier respectent leurs engagements actuels en matière de réduction des émissions de gaz à effets de serre (GES), rapporte l’agence ecofin.

Le commerce international transfrontalier de l’hydrogène vert devrait atteindre 100 à 180 millions de tonnes d'ici 2050.