L’Afrique perd au moins 50% du chiffre d’affaires de son cinéma à cause du piratage.

L’information a été fournie par l’Unesco dans son étude « L’industrie du film en Afrique », publiée en 2021.

«Deux tiers des pays ayant pris part à la consultation menée dans le cadre de ce rapport estiment qu’au moins 50 % du chiffre d’affaires potentiel du secteur est perdu en raison de l’exploitation illégale des contenus audiovisuels créatifs, ce qui décourage souvent les investissements structurés », informe l’étude, citée par l’agence de presse africaine.

Selon le rapport de l’Unesco, « seuls 44 % des pays disposent d’une commission du film et 55 % d’une politique cinématographique. Lorsqu’elles existent, les règles sont parfois perçues comme des obstacles plutôt que des soutiens. Le piratage reste effréné ».