Selon la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, « le peuple tunisien a compris que le système électoral illégitime va conduire à la destruction des institutions, à l’instauration d’un parlement sans prérogatives, d'une dictature sans précédent et à la consécration du pouvoir individuel absolu ». 8,8% seulement des électeurs ont voté aux législatives.

 

Abir Moussi a affirmé «l'opposition de son parti à un deuxième tour des élections législatives et au président illégitime ».

Dans une déclaration aux médias en marge de la célébration du deuxième anniversaire de l’initiative « Révolution Ettanouir (Révolution des lumières)» lancée par son parti, le 19 décembre 2020, à Monastir, elle s’est engagée « à poursuivre la politique de communication directe adoptée par son parti en révélant la vérité sur ce qui se passe sur la scène politique et ce qui se trame dans les coulisses », affirmant « la position indépendante de son parti opposé à la continuité du processus illégitime du 25 juillet ».

Elle a indiqué que son parti tend la main à une alliance avec toutes les forces civiles qui adhèrent à sa charte politique instaurant la rupture avec les frères musulmans.

«Le PDL poursuivra la lutte pour débarrasser le pays du système des frères musulmans et de celui de Kais Saïed et imposer la volonté du peuple par la loi » a-t-elle ajouté, plaidant pour «des élections, sans la participation de ceux qui ont été impliqués dans les assassinats politiques, le terrorisme et l’enrôlement des jeunes vers les zones de tension »

Elle a indiqué que « son parti n’épargnera pas d’efforts pour changer la donne dans le pays et que les jours à venir connaitront des mouvements et des luttes à tous les niveaux »

Samedi, 17 décembre 2022, 1055 candidats en Tunisie et à l’étranger se sont présentés aux élections législatives anticipées. Ils sont en lice pour 161 sièges au nouveau parlement. Le taux général de participation au scrutin législatif a atteint 8,8 %.

Avec TAP