La Beac projette un taux de croissance de 3% pour les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), au cours de l’année 2023.

Cette projection, qui est en très légère hausse par rapport aux 2,9% enregistrés en 2022, ressort de la dernière session ordinaire de son Comité de politique monétaire de l’année courante.

Cette prévision optimiste, selon la banque centrale, est portée «principalement par un rebond de la croissance non pétrolière».

Par pays, a souligné le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli (photo), au cours de la conférence de presse qui a ponctué le dernier CPM de l’année 2022, l’évolution de cet indicateur sera variée. Ainsi, le taux de croissance est annoncé à 4,2% au Congo, à 4% au Cameroun, à 3,5% au Gabon et au Tchad, à 2,4% en RCA, contre une récession à -3,5% en Guinée équatoriale, indique investir au Cameroun.

Par ailleurs, après avoir culminé à 5,5% en 2022 (contre 1,6% en 2021), l’accélération des tensions inflationnistes devrait s’atténuer (4,8%) au cours de l’année 2023, mais demeurera au-dessus du seuil de tolérance de 3% admis dans le cadre des critères de surveillance multilatérale de la Cemac. Et pour cause : la persistance notamment du conflit russo-ukrainien.