Brillante et très estimée de ses pairs, Claudine Gay est désormais la numéro 1 de l’université la plus illustre des USA. Une fierté pour les minorités raciales.

Un cursus académique en béton, des interventions par centaines, une carrière à son apogée (…) Claudine Gay s’est vue ouvrir les portes d’Harvard, afin de succéder à Lawrence S. Bacow.

Diplômée de l’université, la nouvelle Présidente a reçu un prix de celle-ci, grâce à sa thèse de doctorat. Initialement nommée doyenne de la Faculté des arts et des sciences, elle a poursuivi sa lancée jusqu’au poste ultime.

Réputée pour son sens de l’écoute et son ambition, Claudine Gay est envisagée comme une vectrice de changement dans un environnement très conservateur. La leader prend d’ailleurs ses fonctions dans un contexte plutôt tendu. D’ici peu la Cour Suprême des Etats-Unis, statuera si oui ou non l’Université devrait pratiquer une forme de discrimination positive facilitant l’accueil d’étudiants issus des minorités ethniques.

Haïtienne d’origine, Claudine Gay penche naturellement en faveur d’une plus grande ouverture, n’en déplaise aux groupes de pression républicains qui tentent de s’y opposer. Ça démarre fort…