Les cinq régions du continent bénéficieront d’un investissement de 160 milliards de dollars pour des projets qui s’inscrivent dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

La deuxième édition du Sommet africain sur le financement des infrastructures qui a pris fin ce vendredi au Sénégal, s’est soldée par la mise en place de plusieurs projets.

Parmi ces projets : le point de présence de Fibre optique sous-marine transfrontalière, le projet de centre régional intelligent et de centre de données, qui fournira une connectivité TIC à 285 millions de personnes, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, en Tanzanie et en Ouganda, indique la Banque africaine de développement (Bad).

Il s’agira également du projet énergétique de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) impliquant la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal. Il porte notamment sur la gestion rationnelle des ressources communes des fleuves Gambie, Kayanga-Geba et Koliba-Corubal, dont les bassins ont un potentiel de production d’électricité.

Enfin, figure aussi le projet hydroélectrique de Baynes qui profitera à l’Angola, au Botswana, à la République démocratique du Congo, à l’Eswatini, au Lesotho, au Malawi, au Mozambique, à la Namibie, à l’Afrique du Sud, à la Tanzanie, à la Zambie et au Zimbabwe.

160 milliards de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre 69 projets d’infrastructures d’ici 2030 à travers le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), une initiative conjointe de la Commission de l’Union Africaine (UA), de l’Agence de planification et de coordination du développement du Nouveau partenariat pour l’Afrique et de la Bad.

Le but est d’accroître la compétitivité et l’intégration économique de l’Afrique.