Suite aux propos de Kaïs Saïed, des centaines de tunisiens sont sortis dans les rues samedi pour dire non à la haine.

Prenant le contre-pied du discours du Chef de l’Etat, des citoyens tunisiens ont voulu protester contre une idéologie jugée indigne de leurs valeurs. Cette manifestation intervient quelques jours après une montée d’actes racistes dans le pays.

Demandant au Président de la république de s’excuser pour ses mots, hommes et femmes ont également invité l’Union Européenne à mettre un terme aux violations des droits des migrants. Les protestants ont tenu à souligner l’africanité de la Tunisie, « une terre d’accueil qui n’accepterait jamais le fascisme ».

Ces personnes ont tenu à rassurer la communauté subsaharienne fortement secouée par les sorties médiatiques de Kaïs Saïed. Aux dernières nouvelles les Présidents d’associations de migrants ont recommandé à leurs membres de rester chez eux, tant que des mesures sécuritaires n’auront pas été prises par le gouvernement. Des conseils justifiés par les arrestations, expulsions, passages à tabac et autres menaces de mort auxquels les subsahariens font face depuis quelques jours.