Convié à intervenir sur « Les challenges de l’Union Africaine », le CEO et lobbyiste a mis l’accent sur l’attrait des PPP (Partenariats publics-privés) dans le renforcement des infrastructures économiques et sociales du continent.
Né au Maroc, Marc Teyssier d’Orfeuil a fait de la communication institutionnelle son « terrain de jeu favori ». Interrogé sur l’impact des conventions entre Etats et entreprises privées, le PDG de Com’Publics a partagé son expérience sur la question.
Bloquée par les autorités avant sa diffusion, une série TV portant sur la rébellion casamançaise semble créer un malaise.
Le sujet est épineux et les blessures pas tout à fait cicatrisées. C’est ce que semble vouloir exprimer le refus des autorités sénégalaises de laisser passer le premier épisode. Etant intervenues dans le processus, celles-ci ont également interrompu le tournage dans sa globalité.
L’équipe qui avait suivi l’ensemble des démarches imposées par la Direction Cinématographique du pays, s’est vue mise en demeure le mois dernier, puis sommée de tout arrêter. Le synopsis de cette production tuée dans l’œuf relatait le conflit en Casamance et l’histoire des indépendantistes du sud sénégalais. Dans les détails : Un jeune loup de la politique se retrouve pris au milieu d’un complot étatique visant à déstabiliser la région en question. Un angle de traitement qui a peut-être dérangé…
La team de la série s’est dite déçue par la tournure des évènements. Interrogé par les médias, le PDG de la société de production, Serigne Massamba Ndour, a regretté le manque de précision de l’administration « Ils ont invoqué des risques de troubles à l’ordre public et ne veulent même pas regarder les épisodes déjà achevés. 40 personnes sont en ce moment au chômage technique ». Affaire à suivre.
Rien ne va plus entre les deux principaux producteurs mondiaux de cacao et les multinationales qui achètent de chez eux. Objet de la discorde : Des tarifs jugés trop bas par les pays africains.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont créé la (désagréable) surprise en n’assistant pas au sommet de la Fondation mondiale du cacao tenu à Bruxelles. Cette rencontre regroupant tous les partenaires concernés par ce marché avait pour objectif de tracer les grandes lignes d’une production durable.
Pointant du doigt les multinationales et leur manque de réactivité quant à l’adoption de mesures favorables aux agriculteurs, Abidjan et Accra ont décidé de n’envoyer aucun représentant. Le vide laissé par les deux Etats africains à l’origine des 2/3 tiers des récoltes planétaires, visait à mettre les points sur les i.
On estime aujourd’hui le marché du chocolat à quelques 100 milliards de dollars annuels dont la Côte d’ivoire et le Ghana ne touchent que 6%. Les ONG locales ont paru très satisfaites de la décision, estimant que le maintien de ce taux reflétait la mauvaise volonté des pays du nord face au sud. Ces institutions n’ont pas manqué de souligner que les prix du sucre et du lait, ingrédients complémentaires à la fabrication du chocolat et fournis par les pays développés, avaient eux augmenté…
La toile est choquée après la vidéo d’une blogueuse ivoirienne montrant la gamme de cosmétiques éclaircissants qu’elle utilise sur sa fillette de quelques mois.
On les appelle les « bébés Tchatcho » ou des nourrissons dont le teint est dénaturé par des produits blanchissants. Une mode horrible à laquelle certains parents ont décidé d’adhéré, malgré tous les dangers encourus. Les campagnes étatiques de sensibilisation n’y ont rien changé.
De nombreuses femmes et, à plus faible taux, des hommes continuent d’acheter des laits et savons décapants. Les risques de cancer de peau et autres affections cutanées sont « méprisés » par les concernés, qui mêlent désormais leurs progénitures à ces rituels. Les produits pour bébé tchatcho inondent ainsi le marché via des vendeurs promettant des résultats spectaculaires à leurs clientèles.
Une blogueuse a ainsi pris le parti d’exhiber dans une vidéo les laits qu’elle mettait à son bébé et d’insister sur la « douceur » de ce traitement adapté. Le contenu n’a pas manqué d’indigner les internautes. Ces derniers se sont empressés de témoigner contre les méthodes de la jeune maman avant d’être traités d’hypocrites par celle-ci.
Biscuitsimpolita, puisque c’est d’elle dont il s’agit, a préféré attaquer son public plutôt que de mettre un terme à ses dangereux agissements. Vendant elle-même des dépigmantants, la jeune femme a demandé aux followers de lui « donner la paix et d’arrêter d’embrouiller les gens ». Avec un commerce qui marche fort, Biscuitsimpolita a même prétendu que ses mélanges pouvaient servir dès le premier mois du nourrisson. No comment…
La belle soudanaise a toujours le vent en poupe. En lice avec d’autres sylphides non moins célèbres pour remporter le fameux trophée, elle brigue sa deuxième distinction…
Les fashions Awards que l’on peut qualifier « d’Oscars de la mode » ont publié la liste de leurs nominés pour 2022. Récompensant chaque année les figures de proue de la fashion industry, le trophée comporte différentes catégories.
Choisie il y a 4 ans comme Mannequin de la saison par le magazine Elle, Adut Akech vient d’être nominée pour le titre de Mannequin de l’année aux côtés de Bella Hadid, Lila Moss, Paloma Elsesser et Quannah Chasinghorse.
Née au Sud-Soudan en 1999, elle immigre au Kenya avec sa famille pour échapper au conflit, puis en Australie. A 13 ans, elle est repérée par des agences de mannequins locales, mais ce n’est que 3 ans plus tard que la jeune fille décide de répondre à leurs appels.
D’un défilé à un autre, elle acquiert suffisamment de notoriété pour être castée par des maisons comme Yves Saint-Laurent, Valentino, Tom Ford, Burberry ou encore Bottega Veneta.
En 2018, elle bat tous les records avec pas moins de 32 catwalks, c’est la consécration ! Adut Akech joue désormais dans la cour des grands et cette nouvelle nomination confirme son statut de super model. Il faudra tout de même attendre la nuit du 5 décembre prochain pour avoir le fin mot de l’histoire.
Zeinab Ghaddar Adra est native d’Akoupé, une petite localité au sud-est de la Côte d’Ivoire. Cette entrepreneuse ambitionne aujourd’hui de promouvoir la cuisine villageoise de son deuxième pays.
Mère de trois enfants et influenceuse, Zeinab Ghaddar Adra a trouvé son créneau. Cette amoureuse des saveurs a mis à profit sa maitrise des plats ivoiriens cuisinés à l’ancienne. « Les traditions culinaires se perdent et je trouve ça dommage. Les gens ne prennent plus le temps de préparer les plats dans les règles de l’art, comme on le faisait d’antan. J’aimerais changer cela ».
Restauratrice et traiteur à Abidjan, cette mère de 3 enfants a voulu montrer à la communauté libanaise, l’environnement gastronomique dans lequel elle a baigné à Akoupé. Sa cuisine se prépare au bord de l’eau en suivant les traditions des villageoises qu’elle a côtoyées enfant. « J’ai gardé cette habitude de préparer en plein air, avec des ustensiles rustiques. Mes ingrédients cuisent dans des feuilles de banane et des récipients en argile. C’est ce qui donne le goût. Changer un détail et le résultat ne sera plus le même ».
Très suivie sur Instagram, l’entrepreneuse rencontre un franc succès grâce à sa démarche. Que ce soit auprès des ivoiriens nostalgiques ou libanais curieux de ces plats venus d’ailleurs. « La Côte d’Ivoire est culturellement très riche, il ne faut pas que cela se perde au profit de plats apprêtés à la va vite avec des choses achetés en grande surface ». C’est durant le confinement que l’idée de partager son savoir-faire lui est venue. Après la réussite d’une première vidéo montée de façon très simple, elle réitère l’expérience et se rend compte du potentiel. « Les gens ont aimé mon travail, ils m’en ont demandé plus. Je tiens surtout à présenter les saveurs ivoiriennes car on ne leur rend pas assez justice à l’international ». Autre particularité de sa production, elle n’utilise aucune machine « Tout est fait main. Les villageoises ne disposaient ni de robots, ni d’électricité. Je marche sur leurs pas » dixit cette femme créative dont le business semble promu à un bel avenir.
L’actrice et épouse du Prince Harry Windsor s’est ouverte au public sur ses origines africaines dans le cadre de son podcast. Elle serait à 43% nigériane.
Caucasienne par son père et afro-américaine par sa mère, Meghan Markle s’est soumise il y a quelques années à un test d’ADN pour en savoir plus sur ses ancêtres maternels. Les résultats ont indiqué une généalogie à 43% nigériane, chose dont la jeune femme se dit très fière.
Souhaitant mettre en avant l’ensemble de son background culturel, la Duchesse de Sussex a décrété vouloir creuser davantage dans son Histoire. Celle qui avait, d’après ses déclarations, essuyé pas mal de remarques racistes de sa belle-famille, revient aujourd’hui en force sur les écrans pour parler de sa personne.
Elle en a aussi profité pour dénoncer certains clichés sur les femmes noires. Qualifiée de « sociopathe » et de « tyrannique » par son personnel anglais à l’époque, l’actrice a relié ces deux mots à ceux fréquemment utilisés pour décrire les femmes ethniques. « Nous sommes souvent pointées du doigt comme étant colériques, bruyantes et méchantes ». Autant de stéréotypes qu’elle aimerait contribuer à rayer des esprits.
Rappelé à l’ordre par son père, Muhoozi Kainerrugaba s’est vu enjoindre de quitter Twitter après des déclarations plutôt hasardeuses sur le Kenya.
« Il ne me faudrait pas plus de 2 semaines pour m’emparer du Kenya avec mon armée » c’est de ce Tweet que tout est (mal) parti pour le fils du Président Yoweri Museveni. Général et Commandant des forces terrestres ougandaises, le militaire de 48 ans s’est laissé emporter par un élan guerrier sur le réseau social provoquant l’ire des kenyans ou leurs railleries dans le meilleur des cas.
Face à l’ampleur de tels propos, son père a dû prendre les devants, en privant son fils de compte Twitter (pour un temps ?), puis en le destituant de sa position. Museveni a tenu à s’excuser de ce malencontreux commentaire et a affirmé que le concerné devra désormais se limiter à parler de sport.
Des gestes sages qui n’ont cependant pas empêché des vidéos humoristiques de circuler à propos du Chef d’état-major déchu. Dans la plus populaire d’entre elles, il est question d’atterrissages en parachute ratés par des soldats ougandais sur le pays ciblé. Réputé pour ses sorties rocambolesques, Muhoozi Kainerrugaba apprend tardivement l’incidence que peuvent avoir certains posts…