Le milieu de terrain de la Juventus FC traverse une crise familiale assez lourde. Accusant son frère de tentative d’extorsion en bande organisée, le joueur est à présent harcelé par celui-ci sur les réseaux sociaux.
En début de mois, l’international saisissait la police pour dénoncer son frère et d’anciennes connaissances. Selon Paul Pogba, ils avaient tenté de lui soutirer la somme de 13 millions d’euros, mais l’avaient également menacé avec des armes à feu.
Les faits se seraient déroulés dans un appartement en Seine-et-Marne quelques mois avant. Pris à partie par des amis d’enfance, le footballeur s’était vu accuser d’un manque de solidarité envers eux, malgré leurs nombreux services rendus. Ce qui ressemble ni plus, ni moins à du chantage a duré assez longtemps, vu que les personnes en question n’ont pas hésité à le suivre jusque dans son centre d’entrainement. Parmi eux, se trouvait, Mathias Pogba, le frère ainé du sportif, reconnu par ce dernier.
Suite aux déclarations du milieu de terrain, une enquête a été diligentée par les autorités, mais c’était sans compter le coup de théâtre orchestré sur Instagram, par Mathias Pogba lui-même. Ayant publié une vidéo traduite en plusieurs langues, il a affirmé avoir plusieurs révélations scandaleuses à faire sur Paul Pogba, son agent Rafaela Pimenta, ainsi que Kilian Mbappé.
Mathias Pogba n’a pas hésité à tacler son frère sur plusieurs sujets avant d’inciter les internautes à s’abonner à sa page, pour entendre des informations compromettantes. De son avis, ces révélations explosives vont repositionner les choses et indiquer si la star des pelouses « mérite réellement la confiance et l’admiration du public ». Les avocats du premier ont avoué qu’ils n’étaient nullement surpris par une telle manœuvre. A la justice de trancher…
On le savait tenté depuis quelques années par une carrière hollywoodienne (d’où ses nombreux allers-retours), là l’acteur s’installe pour de bon à Los Angeles et la raison n’est plus la même.
Artiste hyper sollicité, mari comblé et…papa-poule assumé, Omar Sy vient de prendre une décision radicale pour le bien de ses enfants. L’acteur franco-sénégalais a décidé de jeter l’ancre au Pays de l’oncle Sam pour être plus près des siens. Il aurait apparemment fait ce choix après s’être rendu compte que ses 5 enfants étaient devenus plus américains que français et qu’ils étaient davantage dans leur élément là-bas.
L’interprète d’Intouchables et de Lupin va donc s’établir en Californie pour leur permettre de mener une vie équilibrée avec leurs deux parents. Il est à rappeler qu’Omar Sy les avait initialement scolarisés là-bas afin qu’ils puissent mener une existence calme, loin des médias et des projecteurs. Le comédien a beau être célèbre, il ne perd pas le nord lorsqu’il s’agit de l’éducation de ses petits.
Une décision qui tombe à pic, puisque les tournages aux USA s’enchainent pour notre homme. A l’affiche de Jurassic World depuis le début de l’été, il vient récemment d’être sélectionné par John Woo pour son remake de « The Killer ». Un rôle principal dont Omar Sy semble très fier à en croire ses différentes déclarations dans la presse. On attend de voir ça…
S’informer de la qualité de l’air avant de sortir de chez soi sera bientôt possible grâce à l’ingéniosité d’un groupe de scientifiques.
AirQo. Un nom à retenir car il pourrait bien changer la vie… de nos poumons ! Mise au point à l’université Makerere de Kampala, l’application qu’il désigne va permettre d’analyser l’air pour en déterminer le niveau de pollution.
Soutenus par Google, les chercheurs à l’origine de l’invention ont commencé par créer des capteurs à mêmes d’étudier l’air ambiant. De petites tailles, ces engins ont été dispatchés dans toutes les agglomérations afin de rendre compte en temps et en heure du degré de pollution atmosphérique et d’envoyer les données sur l’application. Résistant aux intempéries et de faible coût, les dispositifs affichent aussi une grande précision à en croire les concepteurs.
Si les tests s’avèrent concluant à 90%, les citoyens pourront télécharger AirQo pour connaître les résultats au jour le jour, depuis leurs smartphones. Dans un pays où la pollution cause 13000 décès par an, l’information mérite évidement que l’on y prête attention. Les scientifiques aspirent en outre à sensibiliser les pouvoirs publics et à exhorter ces derniers à agir dans l’intérêt général.
Le gouvernement tanzanien a décidé d’équiper le sommet de la célébrissime montagne d’une connexion wifi. Les internautes auront finalement eu gain de cause…
Les amateurs d’escalades et autres randonnées vont pouvoir envoyer des reels en direct du Kilimandjaro grâce à des installations très performantes. Evoquée par le Ministre de l’information et de la communication, Nape Nnauye, cette connexion wifi permettra aux voyageurs d’interagir avec leurs proches à tout moment.
Si le partage de postes Instagram est l’une des premières choses qui a effleuré l’esprit des gens, la mesure étatique a surtout été dictée par des préoccupations sécuritaires. Le Ministre qui s’est rendu sur place pour tester la fluidité du Wifi, s’est réjoui du fait que pas mal de dangers allaient être évités. Néanmoins, la possibilité de se connecter ne devrait nullement faire baisser la garde aux alpinistes. Ces derniers ont été incités à témoigner de la même prudence qu’avant.
Autre objectif visé, la promotion du tourisme mis à mal depuis le début de la crise sanitaire. En rendant la montagne plus attractive, fort est à parier que davantage de gens auront envie de la découvrir.
Suite au nombre de refus opposés (très souvent sans motif) aux citoyens marocains par les services consulaires européens, une action en justice collective va être menée à l’échelle internationale.
C’est sous la houlette de deux ONG que va s’ouvrir un procès devant les juridictions européennes dont les demandeurs ne seront autres que les marocains à qui des visas Schenguen ont été refusés cette année. L’Association Maroco-Italienne de Défense des Droits de l’Homme et l’Organisation pour la Promotion du Développement Economique et Social, se sont jetées à l’eau pour entamer des poursuites encore inédites. C’est en effet la première fois que des ambassades membres de l’UE se retrouvent dans une situation semblable.
Les deux organismes ont pointé du doigt « le préjudice juridique, symbolique, matériel, professionnel, moral et humain » entrainé par ces demandes déboutées. De ce fait, toute personne ayant essuyé un refus injustifié ces derniers mois, est invitée à se joindre au groupe pour faire valoir ses droits auprès de l’instance compétente.
Egalement visés par cette action, les centre de réception de dossier des demandes pourraient avoir à répondre de leurs actes pour « violation de la loi sur la protection des données personnelles et accès aux données personnelles des particuliers ». Une adresse email va être fournie à ceux qui souhaitent se joindre à l’initiative.
Pour rappel, une pétition a déjà été envoyée à l’ambassade de France le 17 août dernier, afin de réclamer le remboursement des frais de dossier de visas avancés par de milliers de marocains. Lancée par la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur la procédure n’a pour l’instant pas eu de suite …
Lancé en 2020, un magasin de crème glacée joue à surprendre sa clientèle avec des parfums hors du commun…
Des saveurs inédites que l’on ne déguste jamais deux fois de suite et des ingrédients incompatibles avec l’idée que l’on se fait d’une glace. Voilà le topo ! Poissons séchés, chenilles, plantes dites sacrées, piments, pois verts, jujubes, graines se souchet, haricots (…), la liste est encore longue, autant avoir l’estomac bien accroché.
A l’origine du concept un docteur en biologie moléculaire zimbabwéen, féru de réactions improbables. Tapiwa Guzha a eu envie de jouer les traits d’union entre des goûts typiquement africains. « Des glaces identitaires », c’est ainsi qu’il surnomme les produits commercialisés dans sa boutique. Réputée, son enseigne intrigue, régale, met parfois mal à l’aise, mais ne laisse pas indifférent en tout cas.
L’idée derrière Tapi Tapi était de conférer une certaine place à la nourriture africaine et de permettre « aux identités noires de profiter de leur culture de manière plus régulière » a affirmé le scientifique sur CNN. Avouant être en quête perpétuelle d’ingrédients, Tapiwa Guzha ne cherche pas à faire l’unanimité. Ce qu’il souhaite c’est dévoiler les possibilités infinies qui s’ouvrent à la consommation.
Autodidacte, l’homme ne suit aucune piste préétablie, ses crèmes glacées sont le fruit de lubies, de conversations anodines. Une association se crée dans son esprit et le voilà prêt à la concrétiser dans son laboratoire. « Je combine ce qui me chante, comme cela me vient, parce que j’aime le principe. Je vois ensuite ce que cela donne… ». 800 parfums ont vu le jour dans son établissement, dont l’un réalisé à base de Mphepho, une herbe médicinale (et hallucinogène).
Que l’on soit fan ou pas, il est impossible de nier le caractère expérimental de l’endroit…
La marque de luxe a fait appel au Chef sénégalo-malien Mory Sacko pour animer son restaurant éphémère à Saint Tropez. Une expérience « fashfood » dont les clients se montrent très friands.
C’est dans l’enceinte du White 1921 que le Chef officie depuis le début de l’été, sous la direction de la maison Vuitton. De hauts cadres de la marque avaient jeté leur dévolu sur ce jeune roi des fourneaux après avoir découvert sa cuisine à Paris et n’ont pas hésité à lui proposer une collaboration saisonnière.
Propriétaire du très apprécié Mosuke au 14ème arrondissement, Mory Sacko a saisi l’occasion unique de se faire connaître du « gratin tropézien ». Des idées plein la tête, il a composé une carte découverte puisant dans ses origines, bien entendu, mais également dans la gastronomie française et japonaise. Un voyage épicé et coloré allant de pair avec l’esprit de l’enseigne.
Que l’on soit amateur de viande ou végétarien convaincu, les spécialités rendent justice à toutes les tendances et sont relevées à l’aide d’ingrédients rares. « On déguste ainsi des petits morceaux du monde entier » a-t-il déclaré lors d’une interview. Trois continents se côtoient dans ses assiettes ; avec une distinction égale et une créativité qui lui ont récemment valu une étoile dans le Guide Michelin.
En pleine ascension, celui qui se destinait initialement à l’hôtellerie de luxe, s’est amusé à apprendre puis à séduire les palais des amateurs de sensations fortes. Cela lui a plutôt bien réussi…
Le peuple zoulou a couronné son nouveau souverain samedi dernier après une longue suite de rituels sacrés.
Succédant à son défunt père, Misuzulu Zulu est monté sur le trône un an et demi après le décès de celui-ci. Si les choses ont pris autant de temps c’est en raison des dissensions entre les potentiels héritiers. Finalement désigné comme le seul prétendant au titre, le prince a dû se plier à de nombreuses épreuves ; parmi lesquelles la fameuse chasse au lion destinée à assoir son pouvoir.
Il a également été invité à entrer dans l’enclos à bétail royal (appelé Kraal) afin d’y être présenté symboliquement aux ancêtres. Pour information Misuzulu Zulu, à l’instar de ses prédécesseurs, ne disposera pas de prérogatives politiques, mais son règne s’accompagnera néanmoins d’un prestige considérable. Dans un pays où 1/5 de la population appartient à l’ethnie en question, cela n’est pas rien.
Il bénéficiera en outre d’une enveloppe de 4.2 millions d’euros par an pour s’acquitter de sa mission et d’un territoire aussi vaste que la Belgique. Ces privilèges furent à l’origine de nombreux conflits dans la famille royale. Conflits qui ont non seulement retardé le couronnement de l’actuel roi, mais qui se sont en plus soldés d’épisodes assez dramatiques. La bonne nouvelle c’est que le souverain a promis de rétablir l’ordre et l’harmonie dans son clan comme dans sa nation.
Vendues et exploitées par des réseaux criminels, beaucoup de burundaises se retrouvent prisonnières de familles saoudiennes censées les faire travailler dans de bonnes conditions…
Les témoignages commencent presque tous de la même manière : Des femmes précaires habitant Bujumbura ou ses environs se voient promettre des emplois d’aide-ménagères en Arabie Saoudite ; mais signent en fait pour une toute autre réalité. Synonyme d’opulence dans l’imaginaire collectif, la région du Golfe présente un grand attrait au sein de ce pays où presque 50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Appâtées par des salaires en dollars et la perspective d’un avenir meilleur, des burundaises se retrouvent piégées dans un cycle d’horreurs et de violences. Séquestrées, privées de leurs passeports et ne sachant souvent même pas dans quels quartiers elles habitent, ces femmes sont contraintes d’obtempérer à tout : journées à rallonge, sous-alimentation, manque de soins, sévices physiques et sexuels, (…).
Elles sont généralement recrutées par des soi-disant agences servant d’intermédiaires avec leurs futurs employeurs. Légales en apparences, ces structures sont l’assise de réseaux criminels tirant leurs profits de la traite des personnes. Depuis quelques années des ONG interviennent auprès des forces de police pour faire cesser ces trafics. Une instance a d’ailleurs vu le jour sous l’égide du gouvernement afin de contrer le fléau. La Commission Nationale sur la Traite multiplie ainsi les poursuites pénales et autres procédures civiles visant à rapatrier et aider les victimes ; Mais les résultats demeurent en deçà des attentes…
Très engagé, le célèbre rappeur avait entrepris il y a deux ans la construction d’une ville futuriste à 110km de Dakar. Un projet ambitieux, dont on ne voit hélas pas le commencement.
Tout le monde attendait Akon City, la ville promise par le chanteur. Digne d’un film de science-fiction hollywoodien, elle devait (en partie) voir le jour cette année, dans la localité de Mbodiéne.
Super structures, buildings asymétriques, centres technologiques et stations touristiques écoresponsables (…), la ville avait été planifiée comme un bijou de modernité et d’écologie. C’était sans compter l’usage entre « ses murs » d’une crypto monnaie portant elle aussi le nom de l’artiste. Celui-ci avait établi une convention similaire avec l’Ouganda et visait grand. Peut-être un peu trop, car aucune des agglomérations n’a vu le jour et ce malgré un calendrier bien défini.
Estimé à 6 milliards de dollars, l’investissement sur Mbodiéne s’est limité à la pose de la première pierre puis…plus rien ! Akon city, dont 55 hectares auraient dû être achevés en 2022, est toujours aux abonnés absents. Pire, la star serait à l’heure actuelle en procès avec un créancier pour un emprunt de 4 millions de dollars non remboursé. Cette somme était supposée contribuer à l’édification du projet en question. Ça sent le roussi…