Vendues et exploitées par des réseaux criminels, beaucoup de burundaises se retrouvent prisonnières de familles saoudiennes censées les faire travailler dans de bonnes conditions…
Les témoignages commencent presque tous de la même manière : Des femmes précaires habitant Bujumbura ou ses environs se voient promettre des emplois d’aide-ménagères en Arabie Saoudite ; mais signent en fait pour une toute autre réalité. Synonyme d’opulence dans l’imaginaire collectif, la région du Golfe présente un grand attrait au sein de ce pays où presque 50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Appâtées par des salaires en dollars et la perspective d’un avenir meilleur, des burundaises se retrouvent piégées dans un cycle d’horreurs et de violences. Séquestrées, privées de leurs passeports et ne sachant souvent même pas dans quels quartiers elles habitent, ces femmes sont contraintes d’obtempérer à tout : journées à rallonge, sous-alimentation, manque de soins, sévices physiques et sexuels, (…).
Elles sont généralement recrutées par des soi-disant agences servant d’intermédiaires avec leurs futurs employeurs. Légales en apparences, ces structures sont l’assise de réseaux criminels tirant leurs profits de la traite des personnes. Depuis quelques années des ONG interviennent auprès des forces de police pour faire cesser ces trafics. Une instance a d’ailleurs vu le jour sous l’égide du gouvernement afin de contrer le fléau. La Commission Nationale sur la Traite multiplie ainsi les poursuites pénales et autres procédures civiles visant à rapatrier et aider les victimes ; Mais les résultats demeurent en deçà des attentes…
Très engagé, le célèbre rappeur avait entrepris il y a deux ans la construction d’une ville futuriste à 110km de Dakar. Un projet ambitieux, dont on ne voit hélas pas le commencement.
Tout le monde attendait Akon City, la ville promise par le chanteur. Digne d’un film de science-fiction hollywoodien, elle devait (en partie) voir le jour cette année, dans la localité de Mbodiéne.
Super structures, buildings asymétriques, centres technologiques et stations touristiques écoresponsables (…), la ville avait été planifiée comme un bijou de modernité et d’écologie. C’était sans compter l’usage entre « ses murs » d’une crypto monnaie portant elle aussi le nom de l’artiste. Celui-ci avait établi une convention similaire avec l’Ouganda et visait grand. Peut-être un peu trop, car aucune des agglomérations n’a vu le jour et ce malgré un calendrier bien défini.
Estimé à 6 milliards de dollars, l’investissement sur Mbodiéne s’est limité à la pose de la première pierre puis…plus rien ! Akon city, dont 55 hectares auraient dû être achevés en 2022, est toujours aux abonnés absents. Pire, la star serait à l’heure actuelle en procès avec un créancier pour un emprunt de 4 millions de dollars non remboursé. Cette somme était supposée contribuer à l’édification du projet en question. Ça sent le roussi…
Aider les jeunes générations à mieux connaître leur Histoire via un procédé ludique. Voilà le défi que s’est lancé une équipe de « super geeks » à Addis-Abeba.
Grâce au savoir-faire de ces ingénieurs, il est aujourd’hui possible pour les lycéens locaux de revivre la bataille d’Adwa. Opposant les soldats de l’empire Ethiopien à ceux du Royaume d’Italie en 1896, ce conflit armé s’est soldé par la victoire des premiers sur les seconds, renforçant ainsi l’unité nationale. Source de fierté pour le peuple, ladite guerre enseignée dans les manuels scolaires peut néanmoins paraître rébarbative aux adolescents. C’est ce qui a poussé des As de l’informatique à rendre la chose plus stimulante.
Des mois de travail, leur ont permis de mettre en place une expérience immersive très réussie. Les intéressés peuvent à présent avancer sur l’ancien champ de bataille et comprendre le déroulement des opérations. « Nous espérons que cela va aider les jeunes à apprécier leurs héros, à s’identifier à eux et à découvrir leurs racines » a déclaré l’équipe. Cette dernière a eu envie de consigner virtuellement le patrimoine historique du pays, après avoir vu de reportages sur la destruction de sites et bâtiments millénaires en Syrie.
« Il est malheureusement très facile d’effacer l’Histoire, d’en réécrire des pans entiers et de faire oublier ce qui un jour a été vrai, voilà pourquoi nous, africains, devons préserver notre héritage. ». En utilisant ces technologies, les responsables du projet ont bon espoir que la matière sera désormais plus excitante à enseigner et à apprendre.
14 créateurs de mode africains liés par un label unique ont décidé de montrer leur know-how à l’international. Entre innovation et audace, l’entreprise a de quoi plaire…
Ils viennent des quatre coins du continent et ont du talent à revendre. « Ils » ce sont les 14 fashion-conquistadors de la marque Asantii. Sénégal, Maroc, RDC, Angola, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Ethiopie, Kenya, Rwanda, Afrique du sud et Tanzanie, le cocktail promet d’être relevé à la sauce new age et aux coupes smart.
Avec des locaux basés à Londres et Kigali, l’enseigne promet deux collections par an à l’instar des grandes maisons de couture. Pourtant l’esprit est différent. Les protagonistes souhaitent se démarquer de ce qui se fait aujourd’hui. Derrière ce projet d’envergure, Maryse Mbonyumutwa. De nationalité rwandaise, l’entrepreneuse cumule 20 ans d’expérience et un parcours cosmopolite.
Envisageant Asantii comme un souffle d’air frais dans une industrie plutôt sectaire, elle affirme vouloir vendre les vêtements confectionnés à tout moment de l’année, sans pression saisonnière.
Exit le wax et autre tissus ethniques, bienvenu à des textiles africains d’origine certes, mais dénués de « la fibre communautaire ». Un positionnement qui permettra de toucher un plus grand public. Autre atout, le label dispose d’appuis solides. De quoi garantir sa pérennité, en ces temps où les concepts les plus créatifs finissent par rendre l’âme faute de moyens. A découvrir sans tarder…
Ayant fait de la viande de cheval sa spécialité culinaire, un minuscule restaurant de Ouagadougou est devenu l’un des derniers bastions contre l’extrémisme.
Fulgence Tiendrebeogo est un restaurateur old school. Sa petite gargote accueille tous les jours des hommes de tous bords, venus déguster des morceaux de cheval cuits à point et boire quelques bières. L’endroit fait office de « remontant » psychologique par ces temps moroses, où cherté de la vie et instabilité politique ont sapé le moral de plus d’un.
Aux petits soins avec ses habitués, le propriétaire tente tant bien que mal de résister aux djihadistes, à la hausse des prix ou encore au regain de violences dans le pays. Malgré une conjoncture défavorable, son maquis (restaurant/bar à ciel ouvert) s’accroche par solidarité.
Débats animés, conclusions de deals, posages entre amis, rendez-vous galants (…) la bicoque sert à tout cela à la fois. Selon Fulgence Tiendrebeogo, si les gens affluent de la sorte c’est pour oublier l’espace de deux ou trois heures les soucis du quotidien, une épouse trop exigeante et à plus grande échelle un terrorisme pesant. Fidèles à leur adresse fétiche, ces messieurs sont contents de pouvoir s’offrir un gueuleton abordable sur fond de musique et de bavardages.
Ouagadougou compte à peu près 3000 points de restauration similaires, mais beaucoup ont été saccagés par les islamistes ou contraints de fermer à cause d’eux. Un Etat de fait contre lequel Fulgence Tiendrebeogo est bien décidé à se braquer. Selon ses dires, il y va de sa responsabilité…
Le défenseur français de Manchester City, qui doit répondre de 10 chefs d’accusation, a vu son procès débuter hier. Les choses ne s’annoncent pas très bien…
8 viols, une tentative de viol et une agression sexuelle, voilà les faits reprochés à l’international depuis août 2021. Suspendu par son club, puis incarcéré en septembre de la même année durant 5 mois, le footballeur avait été relaxé dans l’attente de son procès ouvert ce mercredi au tribunal de Cheshire. Il faut savoir que Benjamin Mendy n’est pas seul sur le banc des accusés. Louis Saha Matturie, un proche à lui, est de son côté incriminé pour 8 viols et 4 agressions sexuelles sur une période allant de 2012 à 2021. Ce sont donc au total 13 femmes, dont une mineure qui sont concernées par ce procès. Toutes ont affirmé avoir été violées ou violentées dans le domicile du sportif.
Prévu pour durer deux bons mois, le procès a commencé le 10 août par les procédures administratives d’usage et le choix du jury. Composé de 8 hommes et 4 femmes, ce dernier devra se prononcer sur la culpabilité du sportif. D’autres footballeurs officiant dans le même club vont être appelés à la barre afin d’apporter les compléments d’information nécessaires à l’affaire.
Si peu de détails sont connus pour l’instant, on sait en tout cas que Benjamin Mendy risque la perpétuité ou au minimum 10 ans de prison. Interrogé, il a tenu à plaider non coupable sur les 10 chefs d’accusations. Affaire à suivre…
L’interprète de Djadja a été mise en garde à vue avec son partenaire pour violences réciproques samedi dernier.
Une scène de ménage qui aurait mal tourné à en croire les personnes présentes. Samedi dernier la chanteuse et son compagnon Vladimir Boudnikoff se sont retrouvés au commissariat de Rosny-sous-Bois après qu’une dispute assez physique ait éclaté dans leur domicile.
On ignore encore les circonstances qui ont déclenché la rixe entre les partenaires, mais apparemment Aya Nakamura serait rentrée chez elles en compagnie d’amis avant d’être prise à partie par son homme. Ce dernier les aurait menacés avec un pistolet. Une bagarre s’en est suivie, durant laquelle des objets ont été brisés et le couple blessé.
Embarqués par la police, ils se sont retrouvés en garde à vue, avant d’être relâchés. Les « tourtereaux » passeront devant le juge d’ici trois mois pour « violences par conjoint ayant entrainé une incapacité de moins de 8 jours ».
Vladimir Boudnikoff, qui est également le producteur de la chanteuse n’a à ce jour pas d’antécédents de violences connus ; pas plus que celle qui partage sa vie depuis 2020. Reste à espérer que les magistrats soient indulgents, autrement ils encourent jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 75000 euros…
La marque de luxe semble briguer un nouveau marché avec sa collection de maquillage pour carnation noire. Un pas dans la bonne direction ?
C’est la série noire pour l’influenceuse camerounaise aux 3,1 millions d’abonnés. Loin d’être une libération, son divorce la plonge dans de lourdes dettes.
Coco Emilia alias Biscuit de mer tombe de très haut. Celle dont le glam et le style de vie luxueux ont fait rêver plus d’une internaute, se retrouve aujourd’hui dans une situation très désagréable. Ayant décidé de divorcer de son époux, le congolais Francis Mvemba, il y a quelques mois, la blogueuse va devoir débourser entre 500 et 700 millions de francs CFA pour être débarrassée de lui.
Motif de la séparation : mensonges et tromperies du conjoint. Ce dernier s’était, en effet, fait passer pour un richissime négociant en métaux précieux afin de s’attirer les faveurs de la belle. Une carrière inventée de toutes pièces, tout comme son énorme patrimoine.
Interviewée sur une chaine de télévision ivoirienne, la jeune femme s’est livrée à de nouvelles confidences pour le moins troublantes. Son ex-mari aurait poussé le vice jusqu’à lui faire financer leur union et lui offrir une fausse alliance, prétendant qu’il s’agissait d’un diamant. Un choc pour la star des réseaux sociaux qui avait partagé les moindres détails de son idylle avec ses followers.
Mariée sous le régime de la communauté de biens avec une personne officiellement insolvable, Coco Emilia est pieds et poings liés. Comble de la mauvaise fortune, la femme d’affaires devra même s’acquitter du paiement de sa robe nuptiale, estimée à 200 millions de CFA. Les prochains mois seront difficiles…
Le Président du Napoli ne semble plus vouloir s’engager avec les joueurs africains au motif qu’ils lui font tous faux bond lors de la CAN. Malaise…
Aurelio De Laurentiis est-il allé trop loin en déclarant qu’il ne voulait plus entendre parler des joueurs africains ? Ses propos, avancés lors d’une interview, ont déclenché une vive polémique. S’étant expliqué sur sa stratégie de recrutement, le Président du club de Naples n’y est pas allé par quatre chemins. « Je les adore, mais s’ils veulent venir, qu’ils signent quelque chose confirmant qu’ils renoncent à participer à la CAN. On se retrouve comme des idiots à les payer pour qu’ils aillent jouer ailleurs ». Prenant les médias à témoin, Aurelio de Laurentiis a évoqué les incompatibilités de calendrier, dont son club faisait un peu trop souvent les frais à son goût.
Des mots qui n’ont pas plu au Président de la Fédération Sénégalaise de Football, à l’entraineur national des Lions de la Teranga et à bon nombre de joueurs. Les uns et les autres ont envoyé des réponses cinglantes à l’entrepreneur, jugeant son attitude « déplacée », « irrespectueuse » et « arrogante ». La CAF n’a elle aussi pas hésité à entrer dans l’arène, réclamant une enquête disciplinaire à l’UEFA sur la base d’un comportement discriminatoire.
Après avoir condamné cette sortie ainsi que « les propos irresponsables du Président de Napoli », l’instance a, à juste titre, demandé si « ces conditions restrictives concerneraient également les joueurs d’Amérique du Sud ou d’Asie ». Si l’homme par qui le scandale arrive n’a rien rétorqué à ces commentaires, il devra néanmoins répondre des siens lors de l’enquête exigée…