Le cinéaste nigérian ne manque pas d’inspiration, preuve en est son défilé de mode réalisé à partir de mannequins seniors et…entièrement virtuels.
Parti d’un simple constat, Malik Afegbua a réussi un coup de maître avec son expo mode. Depuis quelques jours on ne parle plus que de lui sur la planète fashion. Interpellé par le manque de représentativité des mannequins noirs âgés, l’artiste a décidé d’agir en mettant en scène un catwalk de sexagénaires hyper lookés. Style et swag étaient au rendez-vous afin de célébrer des individus créés à partir d’un softeware!
De la pure intelligence artificielle dotée de traits, de corps et d’expressions pour un résultat encore meilleur que ce que l’auteur imaginait. Ayant publié les visuels obtenus sur les réseaux sociaux, Malik Afegbua ne s’attendait pas aux réactions suscitées. Parmi ses nouveaux fans on compte désormais la costumière des deux Black Panthers, Ruth Carter.
Le réalisateur a voulu conceptualiser quelque chose et ouvrir les yeux sur une industrie de la mode plutôt sectaire. « Personne n’a jamais pensé à faire un défilé avec des gens du troisième âge, alors qu’ils existent. Pourquoi pas ? » a-t-il déclaré durant une interview. Si l’esthétique des photos a été largement acclamée, une objection a néanmoins été soulevée par des critiques d’art : L’intelligence artificielle sonne-t-elle le glas de la créativité humaine ? Jusqu’où peut-on aller ainsi ? Pas ébranlé le moins du monde par cette problématique, Malik Afegbua a insisté sur son besoin d’expérimentation et d’apprentissage.
« C’est le moment où jamais pour les artistes d’évoluer avec leur temps. L’Afro-futurisme est un mouvement qui endosse ce changement et cela me correspond totalement ». A découvrir au plus vite !
Vivant en périphérie de Kinshasa, Jean-Patrice Kéka œuvre en visionnaire, la tête dans les étoiles. Cet ingénieur rêve de conquérir l’espace au nom de tout le continent.
Des fusées artisanales bâties avec des métaux recyclés ou l’ambition d’un passionné. Jean-Patrice Kéka n’a pas choisi la voie la plus simple, mais il s’est accroché croyant en son potentiel. Dans un pays ravagé par les conflits et la précarité, parler d’astronomie et de fusées relève de la fantaisie, pourtant l’homme n’en démord pas.
Bricoleur depuis son plus jeune âge, il a grandi en créant toutes sortes d’engins. Diplômé de l’Institut Supérieur des Techniques appliquées, il lance sa propre entreprise de constructions aérospatiales en 2004. Faute de moyens, il entame ses projets à l’aide de matériaux de seconde main et de boîtes de lait en poudre. 3 ans plus tard, ses deux premières fusées voient le jour. D’autres suivront les années d’après. L’une d’entre elles arrivera même à franchir la barre des 15000m d’altitude en 32 secondes.
Si trois de ses projets furent avortés un peu par défaillance technique, beaucoup par manque de financements, Jean-Patrice Kéka refuse de baisser les bras. Son optimisme a fini par encourager un genre de crowfunding par deux entrepreneurs suisses. Convaincu que l’astronomie pourrait devenir un domaine porteur en RDC, l’ingénieur veut persévérer et inciter le gouvernement à mettre la main à la pâte. Ce formateur aspire également à créer des vocations chez ses cadets scientifiques ; Afin de planter en eux la même graine qui a germé en lui un jour.
L’attitude repentante des autres puissances européennes quant à leur passé colonial, semble laisser le Président français de marbre…
Interviewé par le romancier et journaliste Kamel Daoud, Emmanuel Macron a de nouveau fait grincer des dents par ses déclarations. Ne pensant pas devoir demander pardon à l’Algérie pour la colonisation, il a affirmé qu’un tel mot « romprait tous les liens ».
Une phrase qui pourrait donner lieu à plusieurs lectures, mais qui selon son entendement personnel ne saurait remettre en cause l’envie de « poursuivre le travail de mémoire et de réconciliation entre les deux pays ». Le Chef de l’Etat, a toutefois insisté sur son envie d’accueillir son homologue algérien courant 2023. « Le pire serait de conclure : On s’excuse et chacun reprend son chemin. Le travail de mémoire n’est pas un solde de tout compte ». Des mots qui ne sont pas pour réchauffer les liens entre les deux pays.
Rappelons qu’il y a plus d’un an, Emmanuel Macron avait provoqué l’indignation côté algérien en mettant en doute « l’existence d’une nation avant la colonisation ». Un argument caduc censé appuyer à l’époque ses propos sur un système politico-militaire se complaisant dans une « rente mémorielle ». Pour l’accolade faudra repasser…
Pratiquants et adeptes du Voodoo se sont réunis dans la petite ville de Ouidah au Bénin, pour l’une de leurs plus importantes festivités.
Beaucoup de touristes en provenance du Brésil et des Caraïbes ont rallié Ouidah ce 10 janvier. Certains pour satisfaire leur curiosité concernant les fameux rituels, d’autres pour un retour aux sources. Au programme, cérémonie animée par le leader du culte Daagbo Hounon Houna, processions autour de la fameuse hutte aux esprits-pythons, sacrifices animaliers et hommage à Mami Wata, la reine des mers.
Auparavant interdit, le culte refait timidement surface depuis quelques années. Encouragées par les autorités, des centaines de personnes arrivent durant la période en question pour se reconnecter à leur Histoire. Ces afro-descendants dont les ancêtres ont été déportés durant la traite négrière, viennent en quête d’une forme de spiritualité.
L’évènement qui se déroule sur plusieurs jours avec force musique et percussions est un moyen selon eux d’en apprendre un peu plus sur les croyances et traditions de leurs aïeuls.
Encadrés par les locaux, ces voyageurs ont l’impression de faire le chemin en sens inverse et de pouvoir enfin s’affranchir des lourdes chaines du passé.
Prédicateur, coach, chef d’entreprise, écrivain, Camille Makosso cumule les casquettes et apparemment les millions. Décryptage d’un phénomène social made in Abidjan.
Aimé de ses ouailles, détesté de ses détracteurs, le personnage est assez controversé. Une chose est sûre, sa réussite est l’une des plus grandes énigmes de ces 10 dernières années. Issu d’une famille de classe moyenne, Camille Makosso s’est tourné vers la théologie après un passé houleux et la fréquentation assidue d’un gang. C’est sa rencontre avec un pasteur qui l’incite à revenir sur le droit chemin.
Le récit interpelle car il cadre à la perfection avec la conception chrétienne du repentir. Devenu évangéliste suite à une formation de 7 ans, notre homme gravit les échelons jusqu’aux fonctions de Président de la Commission Protestante ivoirienne. Qui l’eût cru ? Chapeautant une centaine de fédérations et plus de 10500 prédicateurs, Camille Makosso témoigne d’un vrai talent pour galvaniser les foules. Sermons passionnés, prédictions du futur, menaces à l’attention de ses ennemis, critiques acerbes d’une jeunesse « dépravée », le Général (c’est ainsi qu’on le surnomme) est dans toutes les sauces.
Conscient de l’influence qu’il a auprès du public, il décide de monter d’un cran avec la publication des livre axés sur le développement personnel et la création de richesses. N’ayant aucun mal à mêler office religieux et business, il fonde une entreprise d’immobilier à laquelle s’ajoute la vente de véhicules. Des activités très lucratives qui lui rapporteraient quelques 800 millions de FCFA par an à en croire ses révélations. Un CA avancé pour forcer le respect de ses followers et miner le moral de ses haters. Jusqu’à quel point est-ce vrai ? Difficile à clarifier…
L’actrice et influenceuse ivoirienne défraie de nouveau la chronique en affichant un mode de vie dispendieux. Son dernier poste à bord d’un avion luxueux a remué le tout Abidjan.
Le trademark d’Eudoxie Yao ? Un quotidien de jet-setteuse. Vêtements signés, joyaux énormissimes et tchatche à volonté, elle ne se refuse aucun luxe et adore le montrer. Il y a quelques jours, ses fans la découvraient en première classe d’un avion devant la conduire aux Emirats Arabes Unis.
La femme avait légendé sa photo en indiquant le prix de son billet (15500 euros), ajoutant qu’elle se devait de profiter de l’existence, car celle-ci était trop courte. Comme on peut l’imaginer, le montant évoqué a fait le buzz sur la toile. Beaucoup ont crié leur indignation de voir autant d’argent dépensé, alors que la majorité des ivoiriens doit faire face à la crise économique. Crise qui ne semble pas affecter les finances de la starlette en tout cas !
Récemment invitée sur une émission TV, Eudoxie Yao s’était confiée sur ses revenus à 7 chiffres par collaboration. De quoi éveiller quelques jalousies. Celle que les médias soupçonnaient d’être impliquée dans le scandale scatophile du Porta Potty émirati, ne craint apparemment pas d’alimenter les doutes sur sa fortune…
Les forces de l’ordre égyptiennes ont interpellé trois hommes ce mardi, alors qu’ils essayaient de voler une statue du célébrissime Pharaon.
La police d’Assouan a arrêté 3 hommes qui s’apprêtaient à voler un vestige millénaire de 10 tonnes à l’aide d’une grue. Ces personnes ont été écrouées après que les autorités aient mis la main sur plusieurs outils destinés à déplacer la statue en question.
Une enquête a aussitôt été diligentée afin de découvrir le commanditaire de cet acte ainsi que tous les suspects directs ou indirects. Ce n’est pas la première fois que de telles tentatives sont déjouées, mais cela n’était encore jamais arrivé avec un objet d’une taille aussi imposante.
L’Egypte, qui a durci le ton au sujet de la protection de son patrimoine culturel, a apparemment pu récupérer plus de 20000 objets anciens durant la dernière décennie. Ces antiquités étaient généralement revendues à des collectionneurs très fortunés ou à des musées grâce à de faux certificats d’achats. Bien joué !
La jeune super star marocaine a publié une vidéo pour raconter sa récente mésaventure avec les services des visas français.
Profondément outrée par le traitement reçu, l’artiste Manal Benchlikha n’a pas caché son dégoût sur les réseaux sociaux. La jeune femme qui avait fait la demande d’un visa afin de se rendre en France il y a quelques jours, s’est vue répondre par la négative. Motif de la décision : incapacité à justifier de fonds suffisants pour financer son séjour et un retour dans son pays d’origine.
Face à cet argument jugé ubuesque, la chanteuse a décidé de dénoncer les faits auprès de sa communauté. « Nous avons été contactés par sms pour récupérer nos passeports et là choc total, les visas ne s’y trouvaient pas. Nous sommes solvables et avons fourni tous les documents demandés, donc j’aimerais juste comprendre ».
La surprise de la chanteuse était d’autant plus grande, que la réponse était accompagnée d’une lettre d’avertissement. « Ceci n’a aucune relation avec la réalité. Je veux des explications, mais une chose est certaine c’est la dernière fois que je demande un visa pour la France ».
La toile n’a bien sûr pas tardé à réagir au récit. Beaucoup de ses followers l’ont encouragée, voyant dans ce traitement un énième manque de respect des autorités françaises. L’incident intervient qui plus est juste après le soi-disant retour à la normale en matière d’octroi des visas. Il faut croire que rien n’a changé…
Marrakech abritera du 9 au 12 février 2023 un évènement littéraire majeur auquel se joindront 32 auteurs du continent.
« L’Afrique en toutes lettres », le premier chapitre d’une initiative culturelle très attendue va enfin voir le jour. A côté du cinéma, de l’Art contemporain, de la musique ou de la mode, l’écriture aura désormais son mot à dire dans la Ville Ocre. Hôte d’inspirations les plus diverses, Marrakech rassemblera les foules afin de parler d’intrigues, de personnages mais aussi de la situation des écrivains africains.
Derrière cette manifestation qui est là pour rester, un Mahi Binebine plus motivé que jamais à mettre les potentiels en présence. L’auteur du Fou du roi et de Mon frère fantôme, a invité les intéressés à « dire le chaos de ce monde et l’inconnu du monde à venir à partir de chez eux ». Porté par l’association « We art Africa », le festival souhaite renforcer les liens avec les pays voisins via les arts et la culture.
Au programme : Cafés littéraires, palabres, grands entretiens, lectures, tables rondes nocturnes (…). Il s’agit ici de rendre au livre africain un lustre qui tend à se perdre dans les dédales du digital. Textes et auteurs jetteront « l’encre » au centre socio-culturel de la Fondation Ali Zaoua (Etoiles de Jamaä El-Fnaa ». Le Palace Selman, le Sofitel Marrakech, les Universités de Cadi Ayyad et Mohamed VI Polytechnique de Bengrir, ainsi que des lycées prendront la relève dans le cadre de rencontres et spectacles annexes. Avis aux lecteurs exaltés !
Revenant d’un voyage aux USA, l’actrice égyptienne s’est faite arrêtée à l’aéroport du Caire après que l’on ait trouvé dans ses bagages des friandises au cannabis.
Menna Shalabi ne pensait pas mal faire en rapportant de son séjour aux Etats-Unis ces confiseries particulières. Commercialisées au grand jour dans certains pays, les space cakes et autres sucettes à base de cannabis n’y sont pas considérés comme des drogues à part entière. En Egypte si, hélas et la jeune femme l’a expérimenté à la dure.
Interpellée suite à une fouille douanière, l’actrice très en vogue a finalement été libérée sous caution. La justice l’a par la suite condamnée à un an de prison avec sursis et à une amende de 10000 livres. Menna Shalabi, qui s’est octroyée les services du célèbre avocat Mohammed Abou Shoka, ne s’est pas rendue à son procès.
Le ténor du barreau a géré en solo et s’est plutôt bien débrouillé. Coupable mais en liberté, la star du petit et grand écran n’aura pas à passer l’hiver dans une cellule surpeuplée. Elle pourra même continuer à manger ses sucreries colorées hors frontièeres.