La Côte d’Ivoire sera accompagnée par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) afin de renforcer la mobilité urbaine de la capitale économique.
Le gouvernement a adopté la semaine dernière, le lancement d’un projet de construction de 3 échangeurs pour améliorer la fluidité de la circulation à Abidjan. Le prêt japonais qui servira au projet se chiffre à 139,7 millions de dollars et sera attribué par la JICA. Un des 3 échangeurs va porter le nom de « l’amitié ivoiro-japonaise ».
La Banque Mondiale demande une aide humanitaire urgente pour sauver des populations au Mali.
Un appel a été émis par l’ONU et les organismes humanitaires afin de mobiliser 296 millions de dollars auprès des bailleurs de fonds internationaux. L’objectif est de venir en aide aux 2,3 millions de personnes menacées par l’insécurité alimentaire.
Depuis quelques année, le Mali est confronté à des affrontements inter-communautaires, principalement dans le centre et nord du pays, entraînant un haut niveau d’insécurité alimentaire dans les régions.
L’Union Africaine alerte ses pays membres sur la vulnérabilité du continent face aux changements climatiques.
L’Afrique est la 2e région la plus touchée par les effets des changements climatiques, juste après les zones polaires, selon l’organisation panafricaine qui a rendu public un communiqué ce dimanche 03 mars.
L’UA souligne qu’en Afrique subsaharienne, 90% des catastrophes naturelles sont liées au climat. De même, le dérèglement climatique fait perdre entre 10 à 20% de la production économique des pays africains.
« Un réchauffement de l’ordre de 3 à 4 degrés Celsius aurait des conséquences désastreuses pour l’Afrique, avec des chaleurs extrêmes qui affecteraient la majorité des terres du continent, des risques accrus de sécheresse extrême (en particulier en Afrique australe), une baisse du rendement agricole, des mauvaises récoltes et des inondations », indique le communiqué de l’UA.
Paul Kagamé et Ibrahim Boubacar Keita (IBK) ont été distingués par le FESPACO, samedi 02 mars dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.
Le Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO), a élevé à la dignité de la Grande croix de l’Étalon, les Présidents du Rwanda et du Mali. Les chefs d’Etat ont assisté, pendant 2 jours, la cérémonie de remises des prix du festival du cinéma africain et également au diner offert par leur hôte burkinabé.
Lors de la cérémonie de clôture du festival, le Président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, a souligné, le leadership du Rwanda, pays invité d’honneur du FESPACO. Il a aussi salué le rôle du chef d’Etat malien en sa qualité de coordinateur de l’Union Africaine pour la Culture, les Arts et le patrimoine.
Rappelons que cette 26e édition coïncidait avec le cinquantenaire du festival cinématographique le plus prestigieux d’Afrique.
Attijariwafa Bank devient un intermédiaire financier du Fonds des Nations Unies pour la mise en œuvre des financements verts en Afrique.
Le groupe devient la première banque commerciale africaine et la 7e mondiale à obtenir l’accréditation du Fonds Vert pour le Climat (FVC). C’est lors de la 22e réunion du Conseil d’Administration du Green Climate Fund, du 26 au 28 février, à Songdo, que le groupe marocain a été officiellement accrédité.
Attijariwafa Bank pourra travailler avec le Fonds Vert pour le Climat afin d’accompagner les projets de développement durable sur le continent africain. Pour soutenir la transition énergétique et durable, les co-financements ou garanties d’investissements pourront atteindre plus de 250 millions de dollars par projet.
Selon Youssef Rouissi, DGA du groupe en charge de la banque de financement et d’investissement, cette distinction du FVC montre la capacité de la banque panafricaine à accompagner ses clients publics mais aussi privés dans la transition énergétique du continent. Il a également notifié que le groupe a fait l’objet d’une due diligence approfondie du Fonds onusien afin d’évaluer le groupe sur les procédures et l’expérience nécessaires pour co-financer les projets verts en Afrique.
Le groupe Attijariwafa Bank va ainsi accompagner les projets relatifs à l’efficacité énergétique, aux infrastructures fonctionnant aux énergies vertes et autres projets liés à la finance verte.
L’ONU souhaite mettre fin aux guerres en Afrique d’ici 2020.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, ce mercredi 27 février, une résolution pour atteindre la promesse de l’Union Africaine : « atteindre un objectif d’une Afrique sans conflit ». La résolution 2457 reconnaît que la construction d’une Afrique sans conflit repose essentiellement sur l’Union africaine. Par ailleurs, le Conseil de Sécurité réaffirme la nécessité d’une mise en œuvre efficace des instruments et régimes pertinents de contrôle des armes ainsi que des embargos imposés par l’ONU.
La résolution exprime le soutien de l’ONU en faveur des initiatives qui ont pour objet de trouver des solutions aux problèmes africains, tout en reconnaissant la nécessité de mettre en œuvre une coopération et des partenariats internationaux pour contribuer à l’accélération des progrès sur la voie de la réalisation de cet objectif continental.
De même, le conseil réaffirme sa volonté de prendre des mesures contre l’exploitation et le trafic illicites de ressources naturelles et de produits de grande valeur lorsqu’ils contribuent à déclencher, aggraver ou perpétuer des conflits armés en Afrique.
Paul Kagamé invite les pays africains à rejoindre le marché unique du transport aérien en Afrique.
C’est lors du Sommet-exposition africain de l’aviation, qui s’est ouvert mercredi 27 février à Kigali, que le chef d’Etat rwandais et Président en exercice sortant de l’Union Africaine, a lancé un appel aux pays africains à appuyer l’initiative d’open-sky africain. Selon lui, les pays africains doivent ouvrir leur espace aérien afin de faciliter la circulation des voyageurs, des entreprises et des opérateurs aériens.
Paul Kagamé a également dénoncé le protectionnisme, favorisant les opérateurs aériens locaux, qui freine la croissance du secteur de l’aviation en Afrique.
La régions marocaine de Souss-Massa et ivoirienne de San-Pédro ont mis en place, lundi à Agadir, une feuille de route visant le lancement d’un processus de coopération décentralisée.
Les deux parties prévoient un partenariat en matière de transport maritime entre le port d’Agadir et celui de San-Pédro, qui est le 2 port commercial de la Côte d’Ivoire. La coopération entre les Conseils régionaux portera aussi sur la formation professionnelle et le renforcement de capacités autour du tourisme écologique.
Un accord de jumelage sera, par ailleurs, bientôt signé entre les communes de Taghazout et Idaougridif et les communes ivoiriennes de Grand-Béréby et Bin-Hoye.
Le Maroc va accompagner le Mali dans la gestion des politiques migratoires et dans la prise en charge des Maliens de l’Extérieur.
Abdelkrim Benatiq, ministre délégué en charge des MRE et des affaires de la Migration, a signé lundi 25 février à Bamako avec son homologue malien Yaya Sangaré, un mémorandum d’entente portant sur le partage d’expériences sur la question migratoire. Le Maroc va également apporter son expertise dans la prise en charge des Maliens de l’extérieur qui contribuent au développement économique du pays.
Le ministre marocain a été reçu le mardi par le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga et a rencontré le même jour la communauté marocaine établie à Bamako.
L’Angola va bientôt lancer les travaux d’un important projet de métro urbain.
La capitale Luanda verra, d’ici 2030, la construction de plus de 200 km de lignes ferroviaires suburbains. Selon le ministère de l’aménagement du territoire, le projet comprendra aussi 40 km de ligne ferroviaires pour les trains à grande vitesse. Le métro pourra assurer plus de 5 millions de déplacements quotidiens.
Concernant le montant du financement du projet, aucune information n’a été révélée sauf que le métro sera financé par la Chine.