En Algérie, le groupe chinois China State Construction Engineering Corp (CSCEC) est un opérateur heureux. Il a pu s’adjuger des très gros marchés valant des dizaines de milliards de dollars. La grande mosquée d’Alger, c’est lui, comme le Centre international de conférences, l’aéroport Houari-Boumédiène, le siège du ministère des affaires étrangères, entre autres.
Secret de ce « succès »? son alliance avec RedMed de la famille Fechkeur, opérateur plus que privilégié du marché des services para-pétroliers. Les deux groupes ont créé une joint-ventre, Alsin Met, spécialisée dans la construction d’ouvrages de transport, de transformation et de distribution des hydrocarbures. Le fondateur de RedMed, Mohamed Fechkeur, a participé la création de la Sonatrach en 1960 et était le premier président de l’institut algérien du pétrole (IAP) de Hassi Messaoud. La société a recruté les grosses pointures de la société pétrolière nationale Sonatrach, tous très proches du patron Abdelmoumen Ould Kaddour. Jusque là tout va bien pour le groupe algérien et ses partenaires. L’inconnue vient de la révolte des Algériens qui ont renvoyé le président Abdelalziz Bouteflika et qui réclament le départ de tous ceux qui ont participé à la dilapidation des ressources pétrolière du pays.
Lorsque les élections présidentielles de la RD Congo ont donné Félix Tshisekedi gagnant, la diplomatie française avait exprimé ses doutes quant à l’authenticité des résultats. «Il semble que les résultats ne soient pas conformes», avait déclaré Jean-Yves le Drian, le ministre des Affaires étrangères. Pour le président nouvellement élu, ce n’était vraiment pas une attitude amicale. Même après avoir reconnu la victoire de Tshisekdi, la France n’en a pas moins fait l’objet de critiques acerbes de la part des Congolais, surtout lorsque sa diplomatie a parlé de « compromis à l’africaine» pour expliquer son acceptation des résultats du scrutin. Qu’importe, Tshisekedi peut compter sur les Etats-Unis. La visite, qualifiée de réussie, qu’il y a effectuée et durant laquelle il a rencontré le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et plusieurs officiels, a été très fructueuse sur les plans politique et économique. La France ne peut ignorer cet élément important. Sa diplomatie a décidé de bouger. Jean-Yves Le Drian se rendra donc à Kinshasa en juin. La rencontre entre les présidents français Emmanuel Macron et congolais en marge du sommet One Planet à Nairobi, du 13 mars, a certainement facilité le voyage.
Les pilotes d’Ethiopian Airlines ont suivi les procédures appropriées lorsque avant le crash du 10 mars qui a coûté la vie à 157 personnes, a annoncé jeudi la ministre des Transports éthiopienne lors de la remise du premier rapport officiel sur la catastrophe.
« L’équipage a effectué toutes les procédures fournies à maintes reprises par le constructeur mais n’a pas été en mesure de contrôler l’avion », a déclaré Dagmawit Moges lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba, la capitale.
Elle a recommandé à Boeing d’examiner le système de contrôle des avions et aux autorités de l’aviation de confirmer que le problème a bien été résolu avant d’autoriser la remise en vol de ce modèle d’avion qui a été cloué au sol dans le monde entier après le crash, le deuxième accident mortel en six mois.
Les familles des victimes, les autorités de réglementation et les voyageurs du monde entier attendent l’explication de l’accident après le crash du nouvel avion Boeing six minutes après le décollage.
Avant lez crash de l’avion de Ethiopian Airlines, un avion de Lion Air 737 MAX 8 s’était écrasé cinq mois plus tôt en Indonésie, tuant les 189 passagers.
Selon le rapport préliminaire sur la catastrophe de Lion Air, les pilotes ont perdu le contrôle après avoir été confrontés au logiciel MCAS (Manoeuvring Characteristics Augmentation System), une nouvelle fonction anti-décrochage automatisée qui abaissait à plusieurs reprises le nez de l’avion en se basant sur des données erronées fournies par un capteur.
La communauté de développement de l’Afrique australe se réunit hier et aujourd’hui pour élaborer son soutien au Polisario. Au même moment, les effets du cyclone qui a ravagé trois pays membres, le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi se font de plus en plus sentir, avec des centaines de morts, des milliers de déplacés et des structures complètement détruites. Et qu’a fait la CDAA? 50.000 dollars en tout et pour tout comme contribution.
Le déplacement du Polisario, offert par l’Algérie et la Communauté a dû coûter beaucoup plus. Le Maroc, seul, a envoyé des aides plus importantes et plus ciblées. D’ailleurs, alors que 12 pays sur 16 de l’organisation se sont réunis, (4 pays n’ont pas jugé utile d’y participer), une quarantaine de pays du continent se sont retrouvés à Marrakech pour soutenir la position du Maroc.
L’Algérie qui a offert l’avion au chef du Polisario a envoyé son ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui est aussi vice-premier ministre alors que l’Algérie est à l’arrêt à cause des manifestations exigeant le départ de la classe dirigeante dont fait partie Lamamra lui-même.
Par ailleurs, la CDAA a invité des pays hors Afrique. Vénézuela, Nicaragua et Cuba ont fait le déplacement. Mais comme on le sait, ces pays ont tous d’énormes problèmes qu’ils n’arrivent toujours pas à résoudre.
En Afrique du Sud, le jour même de la réunion de soutien au Polisario, le président Cyril Ramaphosa, a appelé les Sud-africains à se préparer à «des jours difficiles», à cause de la grave crise économique qui plombe le pays. En Namibie qui préside actuellement la CDAA, la crise économique dure depuis plus de 4 ans, obligeant le pays à une politique d’austérité draconienne.
La CDAA sait pourtant que l’Union africaine a décidé de ne pas interférer avec les Nations Unies qu’elle a reconnue comme seule instance compétente pour le dossier du Sahara marocain (Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31e Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott.
Les chances de réussite de ce presque sommet (Il n’y a eu que 4 chefs d’Etats et huit pays représentés au niveau ministériel uniquement) ne sont pas grandes du fait que certains pays, 6 au total, ont assisté au sommet de la CDAA et à la réunion de Marrakech.
Le président turc Erdogan – qui cherche à rallier un soutien à son parti AKP, parti populaire islamiste, lors des élections locales du 31 mars – a déclaré que la Turquie ferait payer l’attaquant présumé de la Nouvelle-Zélande.
Les commentaires ont été prononcés lors d’un rassemblement de campagne qui comprenait une séquence vidéo de la fusillade que le présumé homme armé avait diffusée sur Facebook. Aussitôt la Nouvelle Zélande a décidé d’envoyer son ministre des Affaires étrangères Winston Peters en Turquie pour demander des explications au président turc.
La Premier ministre, Jacinda Ardern a déclaré que Peters chercherait une clarification urgente. « Notre vice-Premier ministre « va là-bas pour remettre les pendules à l’heure, face à face », a-t-elle dit. Peters avait précédemment condamné la diffusion de la séquence de la fusillade, qui pourrait mettre en danger les Néo-Zélandais à l’étranger.
Malgré l’intervention de Peters, un extrait du prétendu manifeste de Tarrant a été affiché sur un écran lors du rassemblement d’Erdogan, avec des images du tireur entrant dans une des mosquées et tirant alors qu’il s’approchait de la porte.
Dans le même temps, le Premier ministre australien, Scott Morrison, a convoqué l’ambassadeur de Turquie à une réunion au cours de laquelle il a demandé que les commentaires d’Erdogan soient retirés de la chaîne de télévision publique turque.
« J’attendrai de voir quelle sera la réponse du gouvernement turc avant de prendre d’autres mesures, mais je peux vous dire que toutes les options sont sur la table », a déclaré Morrison aux journalistes à Canberra.
Morrison a déclaré que l’ambassadeur d’Australie en Turquie rencontrerait mercredi (aujourd’hui) les membres du gouvernement d’Erdogan. Canberra revoit également ses conseils de voyage pour les Australiens qui prévoient de se rendre en Turquie.
Source: Reuters
Jean-Dominique Senard, Président de Renault, Hiroto Saikawa, CEO de Nissan, Thierry Bolloré, CEO de Renault et Osamu Masuko, CEO de Mitsubishi Motors annoncent leur intention de créer un nouveau Conseil opérationnel de l’Alliance.
Jean-Dominique Senard agira en qualité de Président de ce nouveau Conseil opérationnel de l’Alliance, auquel siègeront également les CEO de Renault, Nissan et Mitsubishi Motors.
Le nouveau Conseil opérationnel de l’Alliance sera chargé de la coordination opérationnelle entre Renault, Nissan et Mitsubishi et prendra de nouvelles initiatives de nature à créer de la valeur pour leurs actionnaires et salariés
Le nouveau Conseil de l’Alliance sera le seul organe de supervision des opérations et de la gouvernance de l’Alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi, en lieu et place de RNBV et NMBV. A cet effet, il sera le visage et le premier pilote du « Nouveau Départ » de l’Alliance.
Pour poser les fondations des futurs développements de l’Alliance, le nouveau conseil réunira le président de Renault, également président de ce conseil, et les CEO de Nissan, Mitsubishi Motors et Renault.
Les décisions opérationnelles prises par le Conseil de l’Alliance seront fondées sur le consensus, renforçant la logique « gagnant-gagnant » de l’Alliance.
Le groupe canadien d’ingénierie et de construction fait l’objet de poursuites judiciaires pour des faits présumés de corruption. La société aurait corrompu des agents de l’État libyen afin d’obtenir un contrat de 58 millions de dollars canadiens pour la remise en état d’un réseau d’adduction d’eau. Les poursuites engagées contre SNC-Lavalin devant le Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes, est minutieusement suivi par le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption de l’OCDE qui met en garde contre de possibles interférences politiques dans le procès.
Interférences dénoncées par Le chef de l’Opposition officielle Andrew Scheer (Conservateur) qui a déclaré qu’il était convaincu que la procureure générale de l’époque, devenue ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a subi des pressions indues de la part de l’entourage du premier ministre Justin Trudeau pour qu’elle accepte d’intervenir pour que SNC-Lavalin évite un procès criminel, comme le rapporte le Journal de Montréal.
Le groupe rappelle au Canada sa qualité d’État partie à la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales (la Convention anti-corruption), par laquelle le Canada s’est engagé à se conformer pleinement aux dispositions de la Convention, qui consacre l’indépendance des poursuites dans les affaires de corruption transnationale en vertu de son article 5.
« Des considérations politiques tels que l’intérêt économique national d’un pays ou l’identité des auteurs présumés ne doivent pas influencer les enquêtes et les poursuites engagées dans les affaires de corruption transnationale » souligne le Groupe de travail de l’OCDE qui prend note des actions menées par les autorités canadiennes dans le but d’enquêter sur les allégations d’interférence.
Effectivement, la Commission fédérale aux conflits d’intérêt et à l’éthique a ouvert une enquête au sujet de la violation potentielle de la loi canadienne sur les conflits d’intérêts et le Comité de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes a initié une enquête parlementaire.
Le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption, qui réunit les 44 Parties à la Convention anti-corruption, suivra de près les points d’avancement qui seront communiqués par le Canada et a également adressé une lettre aux autorités canadiennes pour réaffirmer ses préoccupations et décrire le traitement qui sera réservé à cette affaire.
Les marchés mondiaux du groupe Renault n’ont aucun secret pour lui. Il les a fréquentés en Chine, en Corée du Sud, en Argentine et au Portugal. Aujourd’hui, c’est au Maroc que Laurent Diot poursuit sa carrière en tant que directeur général de Renault Commerce Maroc. Un poste en lien direct avec le le DG du groupe Marc Nassif. Il vient avec une vision pour «renforcer la satisfaction de nos clients avec notre réseau toujours plus moderne, toujours plus proche, toujours plus innovant», assure-t-il.
C’est en 1997 que L. Diot a intégré le groupe en tant qu’analyste du marché, après des études à l’Ecole de commerce européenne et à l’Ecole centrale Paris. Par la suite, il a officié dans divers postes du marketing et des ventes, dans plusieurs pays.
« Notre carnet de commandes n’est plus suffisant pour nous permettre de maintenir la production de l’A380, et ce, malgré tous nos efforts de ventes auprès d’autres compagnies ces dernières années », a déclaré le président exécutif d’AirbusTom Enders. Ainsi, annonce-t-il la fin des livraisons de l’A380 pour 2021, tout en soulignant que l’avion reste « une prouesse technologique et industrielle » et que les passagers du monde entier « adorent voler à bord de ce formidable appareil ».
Toutefois l’A380 continuera à sillonner le ciel pendant de nombreuses années et Airbus rassure ses clients qu’il maintiendra le support complet de leur flotte, a précisé Tom Enders. La compagnie la plus intéressée par cette décision est Emirates qui avait passé commande pour 162 appareils et qui l’avait réduite à 123. Elle prendra possession de 14 A 380 au cours des deux prochaines années.
Le développement de la compagnie se poursuivra avec la gamme la plus moderne et polyvalente des avions gros-porteurs d’Airbus, en commandant 40 A330-900 et 30 A350-900. Pour Guillaume Faury, Président d’Airbus Commercial Aircraft et futur Président exécutif d’Airbus, c’est un « gage de reconnaissance pour notre famille extrêmement compétitive de gros-porteurs ».
Reste pour Airbus à trouver un accord avec ses partenaires sociaux. L’arrêt de production de l’A380 concerne 3000 à 3.500 postes et l’avionneur espère faire jouer la mobilité interne grâce aux commandes des gros-porteurs d’Emirates.
Auteur de deux buts face à Marseille mercredi, dans la victoire de Saint-Etienne (2-1, 17e journée de Ligue1), Wahbi Khazri a confirmé sa très bonne forme du moment. L’attaquant tunisien de 27 ans brille, depuis la saison 2016-2017, dans un nouveau poste d’attaquant. Auparavant milieu offensif, l’ex-Bordelais s’est clairement révélé à Rennes l’an dernier, sous les ordres de Sabri Lamouchi, où il a marqué une dizaine de buts sur une saison en prêt.
Cet été, Saint-Etienne a cassé sa tirelire en misant plus de 10 millions d’euros sur l’aigle de Carthage. Un investissement déjà bien remboursé par les performances XXL de l’attaquant, auteur déjà de 12 buts en championnat. Désormais, il a un record dans le viseur : celui de Pierre Emercik Aubameyang, qui avait marqué 19 buts en Ligue 1. Et forcément, s’il continue sur cette lancée, Khazri pourrait bien porter les Verts vers une place européenne. Quoi qu’il en soit, le droitier n’a pas prévu de lever le pied et se plait énormément dans ce nouveau rôle, qu’il a découvert l’an passé.
« C’est un poste que j’affectionne, je fais des efforts que j’aime bien faire, des sprints, des efforts courts mais intenses. Et puis je pense que je suis à un âge où j’ai progressé sur pas mal de points, que ça soit tactique, technique, physique. Cela me permet d’être plus solide sur mes jambes, d’aller au duel avec n’importe quel défenseur et de peser sur les défenses. Ce poste-là, à cet âge-là, me correspond très bien. Si j’avais connu ce poste-là plus tôt, peut-être que je n’aurais peut-être pas mis les buts que je mets actuellement » explique-t-il à RMC.
Si Khazri réussit une très bonne saison, un autre joueur africain brille, semaine après semaine, en Ligue 1 : Nicolas Pépé. L’attaquant ivoirien de 23 ans porte, presque à lui tout seul, le Lille OSC, actuellement 2ème du championnat. Rapide, technique, efficace, altruiste, le Dogue possède toutes les qualités requises pour viser, à terme, un grand club européen. Auteur de 12 buts et 7 passes décisives en 19 matchs de championnat, l’Elephant voit sa cote augmenter en flèche, lui qui a décidé de rester dans le Nord de la France jusqu’à la fin de l’année malgré des sollicitations énormes en ce mois de janvier.
Pour finir meilleur buteur de Ligue 1, les deux joueurs devront toutefois battre les attaquants parisiens, habitués à rafler ce titre honorifique saison après saison. Comme l’explique Bwin au cours d’une enquête sur les buteurs en Ligue 1, cinq des six derniers meilleurs buteurs du championnat portaient les couleurs du Paris Saint-Germain : Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic. Dans l’histoire moderne du championnat, le Suédois détient d’ailleurs le record de buts inscrits lors de la saison 2015-2016 avec 38 buts, en ne participant qu’à 31 matchs de L1. Seuls deux hommes ont fait mieux : Josip Skoblar (44 buts, en 1971) et Salif Keïta (42 buts, en 1971 également). Pour rappel, le dernier Français qui a remporté ce trophée se prénomme Alexandre Lacazette, en 2014-2015, avec 27 réalisations. Nicolas Pépé ou Wahbi Khazri arriveront-ils à terminer devant Neymar ou Mbappé, eux aussi déjà à plus de 10 buts cette saison ?