Rachel Kéké, a fait une entrée très remarquée au Palais Bourbon ce 19 juin. Téméraire, n’ayant pas sa langue dans sa poche et digne représentante d’une France colorée, elle a tout pour « fracasser ».
Grande gagnante d’un combat qui s’annonçait impitoyable, Rachel Kéké a décroché la timbale (politique) qu’elle briguait depuis quelques semaines. Opposée à l’habituée des campagnes et ancienne ministre des Sports, Roxana Maracineau, cette ressortissante du quartier d’Adjamé à Abidjan a su convaincre les électeurs.
Le match s’est déroulé dans la 7ème circonscription du Val-de-Marne et le score obtenu par ce petit bout de femme au sourire bright ne rend pas peu fier. 50,3% des suffrages sous la bannière de La France Insoumise de Mélenchon ! Ça se clame haut et fort, surtout lorsque l’on n’a pas vraiment d’expérience dans le domaine.
Pourtant pour ceux qui s’en souviennent encore un peu, la guerrière en boubou et mère de 5 enfants, avait défrayé la chronique il y a 3 ans, en orchestrant une longue grève des femmes de chambre contre le groupe Accor.
Lorsqu’elle avait lancé ce mouvement, visant à défendre les droits des employées de l’hôtel Ibis Batignolles, Rachel Kéké était loin de se douter de ce qui l’attendait.
Après 22 mois de lutte acharnée, ponctués des tentatives d’intimidation de la multinationale, elle finit par faire entendre sa voix et celles de ses compagnes d’infortune. Il fallait y voir un signe, mais surtout une réelle capacité à se battre en faveur des démunis.
Racisme, mépris, propos injurieux, la quadra a tout essuyé et ne s’est pas démontée pour autant. Soucieuse de contribuer à réconcilier les citoyens de tous bords, la franco-ivoirienne entend bien décrasser les mentalités et « se mettre au service des invisibles ».
Les enquêteurs avaient des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». C’est ce qu’a affirmé la présidence de la République démocratique du Congo (RDC), mardi soir suite à l’arrestation samedi dernier, de son conseiller à la sécurité François Beya.
« Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat », a affirmé Tharcisse Kasongo Mwema, le porte-parole de la présidence, « une matière de la compétence exclusive de l’ANR », l’Agence nationale des renseignements . « Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ses activités », a-t-il souligné pour expliquer le silence des autorités.
« Toutefois », a-t-il poursuivi, « dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
« Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux. S’il s’avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s’en chargera », a assuré le porte-parole.
Selon la présidence, « les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional ».
« Durant le temps de l’enquête, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à ses occupations quotidiennes. La situation est sous contrôle », conclut la déclaration.
François Beya, 67 ans, a été chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001-2019), avant de devenir en 2019 le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi. Il était resté à ce poste depuis lors en dépit de la rupture fin 2020 entre le président et son prédécesseur, après deux ans d’une cogestion conflictuelle du pays.
Avec AFP
Le vote pour le maintien du statut d’observateur d’Israël est prévu approche cette semaine. Le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid multipleint les efforts pour garantir qu’Israël ne perde pas son statut d’observateur au sein de l’Union africaine, note the Jerusalem Post.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine doit se réunir mercredi à Addis-Abeba, en présence de chefs d’État. L’Afrique du Sud et l’Algérie ont mené la campagne pour un vote visant à retirer Israël.
Bennett s’est entretenu avec le président du Sénégal sur le sujet la semaine dernière – au milieu d’une interview avec The Jerusalem Post – et Lapid s’est entretenu avec, entre autres, ses homologues du Togo et du Burundi ces dernières semaines.
La motion de révocation nécessite le vote de deux tiers des 54 États membres de l’Union africaine.
Une source diplomatique à Jérusalem s’est déclarée dimanche optimiste quant au fait qu’Israël dispose des voix dont il a besoin.
Il est également possible que le vote soit reporté. La question avait auparavant été écartée du sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine. Une situation dans laquelle la motion serait envoyée aux oubliettes serait également favorable à Israël, a indiqué la source.
« La plupart des pays sont heureux que nous soyons là, mais certains étaient opposés au processus », a déclaré la source diplomatique.
Israël a rejoint l’Union africaine en tant qu’observateur en juillet dernier, lorsque le président de la commission, Moussa Faki Mahamat, a annoncé cette décision, soutenu par l’actuel président de l’Union africaine, le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshikedi. Alors que Mahamat avait le pouvoir de le faire unilatéralement, il pensait avoir le soutien de la majorité lorsqu’il a accordé le statut à Israël, a déclaré une source diplomatique, citée par The Jerusalem Post.
Depuis lors, 21 États membres de l’UA ont protesté contre cette décision, bien que beaucoup se soient spécifiquement opposés à ce qu’on leur présente un faut accompli sans discussion.
L’Afrique du Sud, l’Algérie, le Zimbabwe, la Namibie et le Botswana figuraient parmi les pays qui se sont opposés à la réintégration d’Israël dans l’UA, tout comme presque tous les pays à majorité musulmane d’Afrique, à l’exception du Maroc et du Tchad, qui ont établi des relations diplomatiques avec Israël ces dernières années, et du Soudan, qui est en train de le faire.
L’Égypte a signé au moins une des lettres de protestation contre la réadmission d’Israël, une source diplomatique affirmant que c’était principalement pour que les décisions de l’UA soient prises par consensus.
Les Comores, un pays insulaire au large de la côte est de l’Afrique et membre de la Ligue arabe, s’est également opposé au statut d’observateur d’Israël auprès de l’UA.
Israël a entamé des négociations avec les Comores pour établir des relations diplomatiques ces derniers mois.
Onze des 54 États membres de l’UA n’ont pas de relations complètes avec Israël. Plusieurs de ces 11 ont des accords avec Israël, comme Djibouti, qui permet aux navires israéliens de traverser ses eaux.
L’UA a été fondée en 2002, avec Israël comme observateur. En 2003, le pays a été évincé après une campagne menée par le dictateur libyen Mouammar Kadhafi.
Dounia Moustaslim et Adnane Filali s’étaient installés en Chine et ont développé un commerce juteux avec plein de gadgets allant des téléphones contrefaits aux poupées gonflables, en passant par toute une gamme de produits pornos, selon plusieurs médias.
Sur les réseaux sociaux, ils se lâchent complètement en faisant l’apologie de groupes terroristes comme le Hizbollah et en montrant leur antisémitisme flagrant. La quenelle pour eux est un salut, presque de victoire.
A un certain moment, leur vie en Chine n’était plus possibles sans doute à cause de leurs pratiques illégales. Ils ont opté alors pour la France à laquelle ils compteraient demander le droit d’asile. Ils doivent certainement que l’antisémitisme est un crime en France. En même temps, ils n’hésitent pas à lancer un doigt d’honneur à cette même « France sioniste qui veut mettre Dieudonné en prison et qui nous bassine avec la liberté d’expression », dit l’épouse.
Est-ce que la France et ses services le savent? On n’en sait rien. Ce qu’on pourrait soupçonner par contre c’est que certains services de ce pays emploient ce couple contre le Maroc. Libération en parle comme opposants, mais là c’est un média indépendant et ça le regarde. Par contre quand il s’agit de France 24 et TV5, financés par le gouvernement français, et donc le contribuable français, cela donne à réfléchir.
Plus encore, tolérer ces pratiques sur le sol français ne passerait certainement pas inaperçu aux yeux des organisations juives comme le CRIF, par exemple, qui combat toutes les formes d’antisémitisme.
Donc question, les services français ont-ils ramené ce couple d’escrocs de Chine pour relancer la campagne anti-Maroc, malgré cette haine affichée des juifs? Il n’y a pas d’autre explication. Apparemment le doigt d’honneur ne vise pas les services.
Le nouveau Premier ministre burkinabè, Lassina Zerbo, a dévoilé lundi soir un nouveau gouvernement, dans lequel figurent sept femmes. Plusieurs ministres ont gardé leur poste sous la houlette de Lassina Zerbo, qui a été nommé Premier ministre vendredi.
On note dans ce nouveau cabinet le départ de 19 ministres sortants, dont Alpha Barry (Affaires étrangères), Harouna Kaboré (Commerce), Clément Sawadogo (Administration territoriale), Eric Bougouma (Infrastructures), Siméon Sawadogo (Environnement), Laurence Marchal Ilboudo (Solidarité nationale), Elise Ilboudo (Culture) et Salifo Tiemtoré (Jeunesse).
Le ministre en charge de la Défense, le général Aimé Barthelemy, et celui de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, gardent leur portefeuilles, de même que le ministre de l’Education Stanislas Ouaro. Enfin, l’ex-ministre des Finances Rosine Coulibaly (2016-2019) revient cette fois aux Affaires étrangères.
Entré officiellement en fonction lundi soir, M. Zerbo a appelé dans une brève allocution à la « cohésion et la tolérance » pour lutter contre la violence jihadiste qui frappe le pays.
« C’est à l’unisson que l’on pourra être mieux engagé pour vaincre le terrorisme », a-t-il déclaré, lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Christophe Joseph Dabiré.
« Je ne ménagerai aucun effort pour continuer l’œuvre entamée et d’être à l’écoute du peuple. On essayera de contacter toutes les composantes avec l’appui du chef de l’Etat pour qu’on puisse nous comprendre et gagner la confiance du peuple », a ajouté M. Lassina Zerbo .
Nommé Premier ministre vendredi, M. Zerbo, 58 ans, était ancien secrétaire exécutif de l’organisme onusien de surveillance de l’interdiction des essais nucléaires (OTICE) de 2013 à août dernier.
Venance Konan, journaliste et écrivain de renom en Côte d’Ivoire, a été élu mardi dernier Président du Conseil d’administration de la Société d’Etat Ivoirienne de télédiffusion (IDT).
« Je suis heureux que le président de la République m’ait accordé cette confiance là, et que mes collègues administrateurs m’aient élus », a déclaré Venance Konan à l’agence de presse APA.
Pour lui, « c’est un sentiment de fierté et de reconnaissance ». Maintenant, « on va faire en sorte que l’IDT qui est une société nouvelle, assez peu connue des Ivoiriens, puisse prospérer », a-t-promis.
L’ex-directeur général de la Société nationale de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI) , éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, Venance Konan, a été nommé, il y a environ une semaine, au Conseil d’administration de I’IDT, en qualité de représentant du président de la République.
Il a été nommé membre de l’DT « au titre de la présidence de la République », lors d’un Conseil des ministres.
Venance Konan a quitté en août 2021 la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin. Le Conseil d’administration de l’entreprise de presse a désigné son DGA, Serge Abdel Nouho, comme directeur général.
Le Burkina Faso, qui fait face à un cycle de violences jihadistes depuis 2015, projette de réformer son système de défense, a annoncé vendredi le ministre délégué à la Défense nationale, le général Aimé Barthélémy Simporé.
« Sous les orientations du chef de l’Etat », Roch Marc Christian Kaboré, également ministre de la Défense, le gouvernement va « revoir l’organisation structurelle et opérationnelle des forces de défense et de sécurité nationale », a déclaré le général Simporé lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.
Il a promis de prochaines « grandes réformes » en vue de « réaménager et réadapter l’outil sécuritaire » face à la menace terroriste. « Il s’agira dans l’immédiat de travailler à protéger les populations et leurs biens », a-t-il dit, estimant prioritaire « que nous puissions agir rapidement et travailler au retour des déplacés », sans donner plus de précisions sur les mesures concrètes envisagées.
« Nous étions dans une posture du temps de paix pendant longtemps avec une articulation qui prévoyait juste des régions militaires comme réservoirs de forces » et les réformes envisagées permettront d’être « le plus proche possible de notre mission opérationnelle », a-t-il ajouté.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes terroristes affiliés à l’Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, visant des civils et militaires.
Ces attaques, parfois mêlées à des violences intercommunautaires, ont fait plus de 1.400 morts et contraint 1,3 million de personnes à fuir leur foyer.
La dernière en date, commise le 18 août contre un convoi des forces de sécurité escortant des civils dans le nord du pays, a fait quatre-vingt morts, 65 civils et 15 gendarmes.
La quatrième Grande Commission mixte RDC-Burundi prévue du 31 août au 2 septembre 2021, à Kinshasa, s’inscrit dans le cadre de la décision prise par les Présidents Félix Antoine Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye d’activer avec détermination les mécanismes concertés visant à éradiquer les groupes armés opérant sur le territoire congolais et de suivre de très près toutes les questions relatives à la sécurité aux frontières des deux Etats voisins.
Initialement prévue du 10 au 12 août 2021, les travaux de cette Commission ont été reportés sur sollicitation de la partie burundaise, a annoncé le ministre de l’Intégration régionale, Didier Mazenga au cours de la 16ème réunion du Conseil des ministres du 20 août 2021, présidée par visioconférence, par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La décision de traquer ensemble les groupes armés a été prise le 13 juillet 2021, lors de la visite d’Etat à Kinshasa, du Président burundais Evariste Ndayishimiye, selon le communiqué conjoint publié à l’issue de son séjour de travail de 72 heures à Kinshasa. D’après la même source, les deux Chefs d’Etat avaient également souligné la nécessité de renforcer les organisations d’intégration régionale et sous régionale auxquelles les deux pays sont tous membres, pour la promotion et la consolidation de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement durable.
Ils avaient également demandé à la communauté internationale de s’investir davantage dans la résolution pacifique des crises sécuritaires et humanitaires dans la région et dans les autres zones de conflits en Afrique afin de faire taire les armes sur le continent à l’horizon 2030. « Nous allons faire avec le Burundi, ce que nous avons fait avec l’Ouganda et le Rwanda. Cela veut dire joindre nos efforts à travers nos services de défense et de sécurité pour traquer les ennemis de la paix. Une porte reste toujours ouverte afin de proposer à ces ennemis de la paix de se rallier à l’initiative de mettre fin à la violence dans cette région », avait déclaré le Président Félix Antoine Tshisekedi.
Les deux Chefs d’Etat de la région des Grands Lacs avaient signé quatre mémorandums d’entente notamment en matière de développement, de maintien et du renforcement de la paix, de la défense et la sécurité, de la facilitation des échanges commerciaux, du développement de chemin de fer à écartement standard et des consultations politiques et diplomatiques.
Sur le plan des infrastructures, un mémorandum avait été signé pour construire le chemin de fer qui reliera la capitale économique du Burundi à Kindu en passant par Bujumbura, Uvira, Bukavu et Kamituga.
Avec cet ouvrage, les deux pays auront accompli un grand pas vers le rayonnement socioéconomique, en améliorant la libre circulation des biens et des personnes, avait renchéri le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye.
A ce jour, il y a encore 45.000 réfugiés burundais en RDC, malgré des opérations de rapatriement volontaire l’an dernier. Il y a presque deux fois plus de réfugiés congolais au Burundi.
La visite de 72 heures à Kinshasa du Président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, indique-t-on, est la preuve de la matérialisation de la volonté des deux Chefs d’État de renforcer davantage l’excellence des relations d’amitié et de coopération bilatérale qui lie les peuples congolais et burundais ainsi que la coexistence pacifique.
Cette première visite d’État du Président Évariste Ndayishimiye en RDC, depuis son accession à la magistrature suprême de son pays, le 18 juin 2020, intervient après son « message spécial » transmis le 28 juin dernier, au Président Félix Antoine Tshisekedi, alors en séjour de travail à Goma, au Nord-Kivu, par l’entremise de son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, Albert Shingiro.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué la décision de l’Ouganda d’accueillir des centaines de réfugiés afghans qui ont fui la crise dans leur pays.
« L’Ouganda a une longue tradition d’accueil des réfugiés et c’est une autre grande preuve de solidarité avec les personnes dont la vie et la liberté sont menacées chez elles », a souligné le HCR dans un tweet.
Le gouvernement ougandais avait annoncé, la semaine dernière, sa décision d’accueillir temporairement quelque 2.000 réfugiés afghans.
Mercredi, quelque 51 réfugiés afghans sont arrivés à bord d’un vol privé à l’aéroport international d’Entebbe, ont annoncé les autorités ougandaises.
L’Ouganda accueille aujourd’hui près de 1,5 million de réfugiés, de loin le plus grand nombre en Afrique et le troisième à l’échelle mondiale. Pourtant, l’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres du monde et dépend fortement de l’aide étrangère.