C’est le seul journal qui montre un acharnement incompréhensible contre le Maroc dans l’affaire Pegasus que tout le monde connaît aujourd’hui. Malgré les déclarations de personnalités liées aussi bien à la société NSO qu’aux services de contre-espionnage. Le journal poursuit sa campagne.
Le quotidien français Le Monde est le média qui exploite à fond l’affaire Pegasus dans son volet marocain. Ainsi, le 20 juillet, il pouvait écrire « l’un des numéros du président de la République, qu’il utilise, selon nos informations, régulièrement depuis au moins 2017 et jusqu’à ces derniers jours, figure dans la liste des numéros sélectionnés par un service de sécurité de l’Etat marocain, utilisateur du logiciel espion Pegasus, pour un potentiel piratage ».
Et le président Macron n’est pas seul dans ce cas. « Des numéros de téléphone appartenant à Edouard Philippe, alors premier ministre, ainsi qu’à quatorze autres membres du gouvernement ont également été visés ». C’est l’essentiel des assertions du journal français, sans donner la moindre piste sur l’origine de ses informations. Il faut remarquer que lorsqu’il utilise l’expression « selon nos informations », il parle de l’utilisation par le président de ses téléphones et non pas de l’espionnage. L’emplacement de l’expression le dit très bien: « qu’il utilise, selon nos informations, régulièrement depuis au moins 2014 ».
Et le Monde veut des explications de la présidence et du gouvernement français dont il fustige le silence et l’absence de réaction. En même temps, il passe sous silence les informations qui attestent que le Maroc n’y est pour rien dans cette affaire. C’est le cas de Bernard Squarcini, l’ancien directeur du renseignement intérieur français qui connaît bien les relations entre services marocains et français et qui a déclaré au journal Le Point que « le Maroc n’a aucun intérêt à faire espionner Emmanuel Macron ». Pour lui, « le Maroc est un partenaire pour la France et est adossé à d’autres grands pays, d’autres grandes puissances avec lesquelles il coopère également ».
Et de fait, les présidents français ont toujours été amis avec le Maroc quelque soit leur tendance politique et Emmanuel Macron est allé encore plus loin dans le rapprochement entre les deux pays.
Qu’importe, l’argument ne convainc pas Le Monde qui sait pourtant que l’utilisation du logiciel Pegasus se fait sur contrat entre le pays utilisateur et la société israélienne NSO. Or, l’un des fondateurs de cette société a déclaré qu’il n’y aucun contrat avec le Maroc. Le Maroc n’est pas utilisateur et ce n’est pas un logiciel qu’on peut pirater sur internet.
Propos repris par l’avocat français Olivier Baratelli qui a qualifié les accusations contre le Maroc « d’ubuesques ». Selon lui, d’une part, NSO Group « n’a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux » avec le Maroc et d’autre part, Emmanuel Macron n’a pas et n’a jamais été une cible sélectionnée par des clients NSO ».
Le sénateur Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat, cité par Le Point a déclaré que « le Maroc fait l’objet d’attentions particulières, de campagnes de presse et de dénigrement avec des accusations très graves ». Il a souligné en outre que « quand on porte des accusations, il faut être capable de fournir des preuves, or force est de constater que de telles histoires sont régulièrement entretenues ». « On est dans l’absurde », poursuit-il, avant de conclure , « on voit bien que ces accusations sont des montages ».
Lors de sa visite à Paris, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a déclaré que l’État d’Israël « ne donnait des autorisations d’exportation de produits cyber qu’à des États et seulement pour lutter contre le terrorisme et le crime ».
Alors la question qui se pose est la suivante: Que cherche réellement le journal Le Monde? La pression qu’il fait sur le gouvernement français pour que celui-ci condamne le Maroc ne peut pas être innocente.
Félix Tshisekedi a pu, grâce à l’Union Sacrée de la Nation (USN) se libérer du pouvoir de son prédécesseur Joseph Kabila qui avait la main sur le sénat et sur le gouvernement. Le précisent de la RDC, qui a pris ses fonctions en janvier 2019 pouvait alors gouverner sans subir la pression de Kabila.
Mais cette Union sacrée n’a pu se concrétiser que grâce aux députés, qui ont soutenu le chef de l’exécutif. Ils ont eu droit donc à une belle récompense. Et c’est le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso qui leur aurait annoncé la bonne nouvelle, le président va leur offrir un 4X4 de grande marque à chacun. Ils sont 500, ce sera donc 500 4X4. « 250 jeeps sont déjà à Boma (…) le 12 juillet, les 250 autres jeeps seront là. Fin juillet, elles seront remises à tous les députés, y compris à ceux de l’opposition » , a annoncé, le 18 juin le président de l’Assemblée à quelques députés, lors d’une réunion. Selon le site Mediacongo qui cite un article de Jeune Afrique, ce serait « la réponse du président aux doléances » des élus du peuple. Les membres de l’opposition n’ont pas été exclus afin qu’ils « mesurent la grandeur d’âme du précisent Tshisekedi ».
L’enregistrement audio de cette réunion a été repris par les médias et a suscité des réactions de désapprobation sur les réseaux sociaux. On a fait le calcul, les 500 4X4 coûteront 26 millions de dollars, un pactole qui aurait ou être employé à résoudre les nombreux problèmes des populations.
Par ailleurs, Mboso saisit l’occasion pour inciter les députés à assurer un deuxième mandat à Félix Tshisekedi.
Dans la foulée, Mboso demande aux députés d’assurer au président un deuxième mandat et à eux mêmes aussi
« Soutenons notre pouvoir pour rester longtemps, il faut assurer un deuxième mandat pour le président Tshisekedi et pour nous mêmes », aurait-il dit.
La réaction du président du gouvernement espagnol « rejetant la déclaration marocaine en la liant à la migration » suscite une « grande surprise », indique, lundi, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
« Le Maroc n’a pas l’habitude de s’engager dans des polémiques au sujet des déclarations de hauts responsables de pays étrangers. Toutefois, le commentaire de ce jour du président du gouvernement espagnol, rejetant la déclaration marocaine en la liant à la migration, suscite une grande surprise », souligne le ministère dans un communiqué.
Ces propos appellent les précisions suivantes, poursuit la même source.
« On ne sait pas à quelle déclaration marocaine monsieur le président du gouvernement espagnol se réfère. Toutes les dernières déclarations de responsables diplomatiques marocains (y compris le ministre, l’ambassadeur de Sa Majesté à Madrid et le directeur général) n’évoquent aucunement la question migratoire », affirme le ministère, soutenant que sa déclaration rendue publique lundi et largement reprise, du reste, par les médias espagnols, n’aborde que brièvement la question migratoire, et justement pour rappeler la bonne coopération.
« Il est donc légitime de se demander si monsieur le président du gouvernement espagnol a bien lu les différentes déclarations inhérentes à cette crise et en particulier celle d’aujourd’hui », s’interroge le ministère, soulignant que « ce n’est pas aux responsables étrangers de définir quel ministre marocain doit parler de quels sujets ».
Au Maroc, la gestion de la crise concerne plusieurs institutions et départements étatiques, dont le ministère des Affaires étrangères qui ne fait que porter, dans le cadre de ses attributions, la position nationale, aux niveaux diplomatique et médiatique, soutient la même source.
Rappelant que le Maroc a souligné à plusieurs reprises que la crise bilatérale n’est pas liée à la question migratoire, le ministère précise que « la genèse et les raisons profondes de la crise sont désormais bien connues, notamment de l’opinion publique espagnole ».
« Évoquer la migration ne doit pas être un prétexte pour détourner l’attention des véritables causes de la crise bilatérale », conclut le ministère.
MAP
Le président du sénat de la RDC, Alexis Thambwe Mwamba, fait l’objet d’une enquête judiciaire à charge pour détournement présumé des deniers publics. Selon le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, le président aurait retiré pour son compte personnel trois chèques de 2 millions d’euros, un million de dollars US et un autre million de francs congolais.
C’est le trésorier du sénat qui a effectué ces opérations à la Banque commerciale du Congo, avant de remettre les sommes en question à un conseiller financier du sénat qui les a remises au président Mwamba à sa résidence, précise le réquisitoire du procureur. Le président du sénat pourrait être inculpé pour détournement de deniers publics.
APO Group, leader panafricain de la communication et du conseil aux entreprises, a annoncé la composition du jury du prix APO Group African Women in Media Award 2020 (Prix APO Group de la Journaliste Africaine. C’est le Prix qui « récompense, valorise et met à l’honneur des journalistes africaines soutenant l’entrepreneuriat féminin en Afrique ».
Selon APO, c’est le panel de juges le plus important et le plus influent jamais réuni pour un prix de journalisme en Afrique. Il reflète « l’importance de reconnaître l’égalité homme – femme dans le milieu des affaires et dans les médias ».
100 personnalités sont ainsi réunies, avec des icônes mondiales telles que Naomi Campbell, rejointes par des cadres supérieurs de tous les principaux secteurs du continent, de Microsoft à Dangote, de Twitter à Coca-Cola, et de Harley-Davidson à LEGO. Le Maroc est aussi dans le jury à travers Sanaa Sayagh Directeur Général de Roche Maroc.
La grippe chinoise, le Coronavirus devient des plus en plus méchant et en Afrique, il risque de faire de gros ravages. Il devient incontrôlable.
Si on en croit le ministre de la Santé du Sénégal, vous pouvez obtenir des cas positifs plus nombreux que les tests que vous avez effectués.
Même l’OMS n’a pas fait mieux avec tous ses ratages.

Celle par qui cette surprenante annonce est arrivée : Dr Maria Van Kerkhove, chef de l’unité des maladies émergentes et des zoonoses de l’OMS.
Personne ne s’y attendait et pourtant c’est sorti du siège de l’OMS à Genève. Tout le monde, y compris les gouvernements, pensaient que le coronavirus se transmettait même par une personne qui ne présente aucun symptôme. Revirement.
Selon des responsables de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les patients atteints de coronavirus sans symptômes ne transmettent pas le virus. Voilà qui remet en question les assertions de certains chercheurs pour qui la maladie pourrait être difficile à contenir en raison d’infections asymptomatiques et qui ont inspiré la plupart des politiques de lutte contre la Covid-19
Certaines personnes, en particulier les personnes jeunes et en bonne santé qui sont infectées par le coronavirus ne développent jamais de symptômes ou ne développent que des symptômes bénins. D’autres peuvent ne développer des symptômes que quelques jours après avoir été réellement infectés.
Les preuves préliminaires des premières propagations du virus indiquent que celui-ci pouvait se propager par contact de personne à personne, même si le porteur ne présentait pas de symptômes. Or, les responsables de l’OMS affirment maintenant que si une propagation asymptomatique peut se produire, elle n’est pas le principal moyen de transmission.
On est passé à côté
Dr Maria Van Kerkhove, chef de l’unité des maladies émergentes et des zoonoses de l’OMS explique: « D’après les données dont nous disposons, il semble toujours rare qu’une personne asymptomatique transmette effectivement à un autre individu ». Lors d’un point de presse au siège de l’agence à Genève, la responsable a ajouté que ce cas est « très rare ».
Cela change tout donc pour les mesures que les gouvernements doivent prendre pour limiter la propagation de la pandémie. « Les réponses du gouvernement devraient se concentrer sur la détection et l’isolement des personnes infectées présentant des symptômes et le suivi de toute personne susceptible d’avoir été en contact avec elles », conseille Van Kerkhove qui tempère néanmoins ses propos en affirmant que « davantage de recherches et de données sont nécessaires pour vraiment répondre à la question de savoir si le coronavirus peut se propager largement par le biais de porteurs asymptomatiques ».
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Confinement – Covid-19 : Et si c’était l’arnaque du siècle ?
Les autorités de le ville d’Anvers ont retiré et entreposé dans un musée, une statue du roi des Belges Leopold II, annonce l’AFP. Personnage au lourd passé colonial, Leopold II a laissé des traces d’horreur en Afrique et surtout en République démocratique du Congo où il a sévi pendant 75 ans, de 1885 à 1960. Sa politique a fait plusieurs millions de morts et de mutilés. Le square où était dressée la statue pourrait faire l’objet d’actes de vandalisme de la part des manifestants contre le racisme qui ont déjà exigé son déboulonnement. Ailleurs, notamment à Bruxelles, plusieurs statures du même roi qui pérennisent sa gloire coloniale ont été recouvertes de peintures rouge-sang, pour rappeler son passé sanguinaire.
Une grand-mère de 90 ans a tenté de protéger son petit-fils mis en joue par la police (parce qu'il avait grillé un stop). pic.twitter.com/sn99WwYooI
— Loopsider (@Loopsidernews) June 4, 2020
L’affaire est grave et pourrait coûter la vie à des millions d’humains. La fameuse étude qui a été publiée dans la revue médicale The Lancet a été largement critiquée à travers le monde pour avoir conclu à l’inefficacité de la Chloroquine et ses dérivés dans le traitement de la Covid-19. Aujourd’hui, cette même revue émet des réserves sur l’étude. Pourtant c’est sûr cette base que l’OMS a retiré la Chloroquine des tests et que certains pays ont mis fin à son utilisation comme c’est arrivé en France. C’est une victoire pour d’autres pays dont le Maroc qui n’a pas tenu compte d’une étude qui présentait de sérieuses faiblesses scientifiques.
« Des questions scientifiques importantes ont été soulevées. Elles ont porté sur les données rapportées dans l’article de Mandeep Mehra et ses coauteurs » indique The Lancet dans un communiqué. Un audit est en cours pour analyser la provenance et la validité des données fournies par la société Surgisphere. L’Australie avait notamment protesté contre les données concernant sa situation face à la Covid-19.