Le Burkina Faso est le 1er pays sur le continent et le 2ème pays au monde le plus touché selon l’Indice mondial du terrorisme (GTI) 2023, un rapport publié par l’Institut pour l’économie et la paix (IEP).
Selon le dernier rapport de l’indice 2023 du terrorisme mondial, le nombre de victimes d’attaques terroristes dans la région du Sahel a augmenté de plus de 2 000 % au cours des 15 dernières années.
Il en ressort du rapport que « la région du Sahel en Afrique subsaharienne est désormais l’épicentre du terrorisme… représentant plus de décès dus au terrorisme en 2022 que l’Asie du Sud et le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) réunis».
«Dans tout le Sahel, 22 074 personnes ont été tuées dans 6 408 attaques terroristes entre 2007 et 2022 », indique le rapport.
Avec 8.564 victimes, le Burkina Faso occupe la 2ème place mondiale des pays les plus touchés en 2022, juste derrière l’Afghanistan, classé premier pays depuis 2019.
La Somalie, le Mali et la Syrie occupent respectivement la 3ème, la 4ème et la 5ème place.
Le Rwanda et l’Ouganda ont signé 4 protocoles d’accord pour faciliter la coopération dans différents domaines.
Ces accords de coopération portent sur les domaines de la justice et du constitutionnalisme, de l’entraide judiciaire, des consultations diplomatiques et politiques et des questions de migration.
Ils ont été signés par le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta et son homologue ougandais Jeje Odongo.
«Ces accords témoignent de notre engagement à renforcer nos liens et à renforcer la coopération entre nos deux pays», a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta.
De son côté, Jeje Odongo a indiqué que les accords jetaient les bases d’une coopération pour relever les défis communs auxquels étaient confrontés les deux pays.
L’Ethiopie a gagné plus de 48 millions de dollars grâce à l’exportation d’énergie électrique au cours de la première moitié de l’année fiscale éthiopienne en cours qui a commencé le 8 juillet 2022.
Au cours des six derniers mois, l’exportation d’énergie électrique a concerné les pays voisins, à savoir le Soudan, Djibouti et le Kenya.
Moges Mekonnen, directeur de la communication de l’Ethiopian Electric Power, cité par l’agence africaine de presse, a révélé que le montant obtenu grâce à l’exportation d’énergie électrique était conforme à la politique du pays en matière de développement des énergies vertes et qu’il contribue à l’intégration économique de la Corne de l’Afrique.
Les autorités éthiopiennes ont annoncé un plan visant à porter à 400 millions de dollars les recettes totales provenant de l’exportation d’électricité, dans le but d’intégrer économiquement la région de l’Afrique de l’Est grâce à l’électricité au cours des dix prochaines années.
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un don de 28,49 millions de dollars au Ghana.
Cette enveloppe lui permettra de construire des infrastructures d’énergies renouvelables, ce qui va augmenter de 10 % l’utilisation de ces énergies d’ici 2030.
Le financement vise à soutenir la construction de mini-réseaux, de systèmes d’énergies solaires photovoltaïques autonomes et l’installation de batteries solaires pour le stockage de l’excédent d’énergie, une pratique connue sous le nom de facturation nette.
Le projet consiste à réaliser la conception, l’ingénierie, la fourniture, la construction, l’installation, les essais et la mise en service de systèmes d’énergie renouvelable pour les communautés insulaires de la région du lac Volta.
Il devrait contribuer à combler les écarts entre les genres au niveau des résultats en créant 2.865 emplois et moyens de subsistance équitables, dont 30 % seront destinés aux femmes et aux jeunes.
La croissance du Congo s’élèverait à 3,7% en 2023, a annoncé le Comité national économique et financier du Congo (Cnef).
L’encours des crédits bruts accordés à la clientèle a connu une contraction de 11%, pour revenir à 1281,6 milliards au 31 décembre 2022, tandis que les créances en souffrance ont diminué de 27% pour s’établir à 181,4 milliards en revanche, indique le comité.
Sur le marché des valeurs du Trésor de la Cemac, le Trésor public congolais est resté très actif, mobilisant 758,4 milliards entre janvier et décembre 2022, soit une baisse de 15,64% par rapport à l’année précédente.
De plus, le comité a noté un regain de l’activité dans le secteur hors pétrole, en lien avec la bonne tenue du secteur des services, l’apurement des arriérés de la dette intérieure et la poursuite des investissements pétroliers.
Cette reprise a été entravée par la baisse de la production pétrolière, en dépit de la bonne tenue des cours du pétrole.
Le taux de croissance du PIB réel, quant à lui, a été estimé à 1,4% en 2022, après une récession de 1,5% en 2021. Sur le front des prix, l’inflation a atteint le seuil communautaire de 3% en moyenne annuelle contre 2,3% un an auparavant, rapporte faapa.
Après 400 heures de formation sur le renforcement de leurs capacités techniques pour enquêter sur les crimes liés au terrorisme, 23 agents des forces de l’ordre originaires de 6 six pays africains ont été certifiés.
La première cérémonie de remise des diplômes relatifs au programme de formation spécialisée sur les enquêtes antiterroristes a été organisée au sein de l’Université Al Akhawayn à Ifrane par le Bureau du programme de lutte contre le terrorisme et de formation en Afrique du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme (UNOCT) de Rabat.
L’occasion pour 23 agents dont sept 7 femmes, originaires de plusieurs pays africains (Bénin, Burkina Faso, Tchad, Mali, Nigéria et Sénégal), d’être certifiés.
En marge de cette cérémonie de remise des diplômes, Mauro Miedico, Directeur adjoint du Centre de lutte contre le terrorisme des Nations Unies et directeur de la branche des projets spéciaux et de l’innovation à l’UNOCT, et le Dr Amine Bensaïd, Président de l’Université Al Akhawayn, ont signé un protocole d’accord entre l’UNOCT et l’AUI. Objectif : formaliser le partenariat entre les deux institutions, développer les programmes universitaires accrédités et les activités de recherche conjointes.
Formation modulaire
La formation, dispensée en présentiel, comprend 4 modules, couvrant les niveaux fondamental, intermédiaire, avancé et formateur sur une période d’une année civile. À la fin des 4 niveaux, les diplômés transféreront leurs connaissances en formant d’autres agents des forces de l’ordre dans leur pays d’origine, avec le soutien des institutions nationales de formation concernées, des académies nationales de police et du Bureau du programme de l’UNOCT pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique.
Hautement spécialisée, cette formation offrira également une opportunité importante aux stagiaires de partager leurs expériences et de construire un réseau de coopération régionale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
La formation a été conçue et dispensée par le Bureau du programme de l’UNOCT à Rabat et le Programme mondial d’enquêtes antiterroristes, elle est le premier cursus spécialisé à être certifié par une université.
La certification du programme de formation spécialisée sur les enquêtes antiterroristes promeut la normalisation du travail de renforcement des capacités de l’UNOCT grâce à un cadre complet, durable et accrédité.
La formation spécialisée de l’UNOCT sur les enquêtes antiterroristes a été financée, en plus du Maroc, par le Commonwealth d’Australie, l’Italie, le Portugal et le Fonds des Nations Unies pour la paix et le développement (UNPDF).
Le Nigeria entamera le 3 mai le recensement 2023 de la population nationale et des logements.
Selon Garba Abari, directeur de l’Agence nationale d’orientation, ce recensement se tiendrait sur trois jours dans tout le pays.
«Le recensement est très important car il rassemble au même endroit les questions de développement, de planification, de sécurité, de développement infrastructurel, d’éducation, de santé et d’autres considérations démographiques », a expliqué Abari.
Cette opération va contribuer à la planification nationale et à l’exécution des projets de développement.
Selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), les ménages africains consacrent jusqu’à 40% de leurs revenus à l’alimentation.
De plus, les effets des crises mondiales ont durement touché les ménages les plus pauvres d’Afrique, indique l’organisation.
«Un nombre stupéfiant de 310 millions d’Africains ont connu une forme d’insécurité alimentaire et 6 millions d’entre eux ont été confrontés à une faim extrême en 2022 », soulignent des statistiques récemment publiées par la CEA.
Selon la CEA, 10 pays africains sont confrontés à des niveaux de pauvreté les plus élevés en Afrique. Ces pays sont le Burundi, la Somalie, Madagascar, le Soudan du Sud, la République centrafricaine, le Malawi, la République démocratique du Congo, la Guinée-Bissau, le Mozambique et la Zambie, avec des taux compris en 60 % et 82 % de la population.
En 2022, les échanges extérieurs des Etats membres de l’UEMOA ont connu un solde global déficitaire de 2.714,4 milliards de FCFA, contre un excédent de 475,7 milliards de francs CFA un an plus tôt.
Selon un dernier rapport de l’organisation d’intégration régionale, «cette évolution serait liée à une dégradation du compte courant et du compte financier » de l’UEMOA. Les réserves de change en 2022 couvriraient 4,4 mois d’importations de biens et services, contre 5,4 mois en 2021.
Comparée à celle de la fin décembre 2021, la situation monétaire de l’UEMOA à la fin décembre 2022, est marquée par un accroissement de 10,9 % de la masse monétaire.
En 2022, les économies de l’Union ont évolué dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques, notamment la crise russo-ukrainienne, qui a entraîné le relèvement de l’inflation à l’échelle mondiale, explique le document.
En outre, la hausse de l’inflation a entraîné le durcissement des conditions de financement, ont fait savoir les experts de l’UEMOA.
Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de l’Union en 2022 s’affiche à 5,8 %, contre 6,1 % en 2021.
Au Zimbabwe, les postes de radio sont omniprésents.
Selon un sondage d’Afrobaromètre, la radio est le moyen de communication de masse le plus utilisé au Zimbabwe et en Afrique.
Le sondage indique que la radio à la plus grande portée géographique et la plus grande audience par rapport à Internet, la télévision et les journaux.
Dans un grand nombre des 54 pays d’Afrique, comptant une population totale de 1,3 milliard de personnes, les postes de radio traditionnels sont largement utilisés, contrairement au pays occidentaux où la radio a été supplantée par la diffusion en continu, les podcasts et les contenus à la demande accessible via les smartphones et les ordinateurs.