Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a annoncé dans un tweet avoir autorisé le déblocage d’une aide d’urgence d’un montant de 200 millions FCFA, afin d’assurer la prise en charge des rescapés de l’éboulement de terrain de Bafoussam, dans la région de l’Ouest du pays, rapporte la presse locale.
Pour rappel, un éboulement de terrain est survenu, à Bafoussam, faisant plusieurs dizaines de morts, parmi lesquels de nombreux enfants.
En plus de la prise en charge des rescapés de cette catastrophe naturelle, l’aide d’urgence, mise à disposition par le chef de l’Etat, permettra également d’organiser l’évacuation des populations du site du sinistre, qui continue de présenter des risques d’éboulement, suite aux fortes pluies.
Le nouveau gouvernement de la Guinée-Bissau, dirigé par Faustino F. Imbali et rejeté par communauté internationale, a pris fonction jeudi soir à Bissau au palais présidentiel, indique Xinhua.
Les chefs militaires, à l’exception du chef d’état-major des forces armées Biaguê Na Ntam, ont assisté à la cérémonie.
Dans son discours, le président sortant, José Mário Vaz, a exhorté le nouveau gouvernement à œuvrer pour la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue du 24 novembre. « J’appelle tous les membres du gouvernement à redoubler d’efforts pour organiser l’élection à temps », a indiqué José Mario Vaz.
Les 31 membres du gouvernement, composés de 17 ministres et de 14 secrétaires d’Etat, prennent fonction dans un climat de forte opposition internationale, notamment de la part de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui considère que le décret présidentiel limogeant le gouvernement précédent d’Aristides Gomes est « illégal ».
Le ministre gabonais de la Santé, Max Limoukou, a annoncé ce jeudi 31 octobre, dans une déclaration officielle qu’il n’y a pas Ebola au Gabon, selon les analyses effectuées par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) saisie d’urgence suite au décès du capitaine d’un navire ayant émis un signal de détresse au large des côtes gabonaises et admis dans un hôpital de Port-Gentil où il est décédé.
« Les résultats donnés par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville sont formels. Aucun prélèvement issu des passagers du navire Sandra Tide ne relève une infection à virus Ebola », a confirmé le ministre, rapporte Xinhua.
« Néanmoins, d’autres analyses bactériologiques et toxicologiques sont en cours », a-t-il nuancé.
Pour rappel, le 24 octobre dernier, le navire Sandra Tide a émis des signaux de détresse au large des côtes gabonaises. Une équipe gabonaise a intervenu à bord. L’intervention a permis d’évacuer le Capitaine du navire et son adjoint qui se trouvaient dans une situation sanitaire critique.
Le capitaine est décédé quelques minutes après sa prise en charge. Son adjoint admis dans un état comateux est décédé mercredi 30 octobre. Tous deux étaient de nationalité philippine.
Les 6 autres marins dont 3 étaient hospitalisés pour des gènes mineurs sont tous en bonne santé.
Après l’arrivée de ces cas à Port-Gentil, les rumeurs sur la présence des cas d’Ebola dans la capitale économique du Gabon couraient dans la ville et sur les réseaux sociaux, ajoute Xinhua.
La ville de Rabat, abritera du 1er au 3 décembre prochain la 4ème édition de l’Africa Security Forum, un événement d’envergure internationale qui offrira un espace de réflexion et de convergence des initiatives, afin d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux enjeux auxquels le continent doit y faire face.
Co-organisé par le Centre de recherches et d’études stratégiques Atlantis et le Forum international des technologies de sécurité (FITS), l’Africa Security Forum réunit cette année les représentants de 35 pays africains, ainsi que 400 personnalités et experts issus des quatre coins du monde, ont annoncé les organisateurs lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Casablanca.
La ville de Tokyo ne s’opposera pas à la décision du Comité international olympique de délocaliser le marathon et la marche dans le nord du Japon lors des JO 2020, a déclaré vendredi la gouverneure de la capitale japonaise Yuriko Koike, rapporte TAP.
« Nous ne pouvons pas être d’accord avec le CIO, mais nous ne bloquerons pas cette décision », a déclaré Yuriko Koike à l’issue d’une réunion avec des responsables olympiques et les organisateurs des JO de Tokyo. « En d’autres termes, c’est une décision sans accord », a-t-elle indiqué, rapporte rtbf.
L’Espagne a proposé d’accueillir la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP 25) à Madrid, à la suite de la décision du Chili de renoncer à organiser l’événement en raison des manifestations de rue qui se déroulent actuellement dans le pays d’Amérique du Sud.
Le gouvernement espagnol par intérim de Pedro Sanchez a publié un communiqué jeudi indiquant que l’Espagne serait disposée à accueillir la conférence aux dates auxquelles l’événement devait se dérouler au Chili, du 2 au 13 décembre, indique Xinhua.
Dans son communiqué, l’exécutif espagnol a expliqué que « l’action multinationale sur le climat est une priorité à l’ordre du jour des Nations unies et de l’Union européenne et exige un engagement majeur de la part de tous ».
Le président chilien, Sebastián Piñera, a accueilli favorablement l’offre espagnole, disant espérer que « l’offre généreuse du président du gouvernement espagnol » représente une solution, et ajoutant que son gouvernement a « partagé cette information avec les principales autorités des Nations unies ».
Le sommet annuel de la Conférence des parties (COP) est un événement clé qui permet aux représentants d’environ 200 pays de suivre et discuter de la situation actuelle du réchauffement climatique. Il attire généralement des milliers de délégués ainsi que des journalistes et des activistes du climat.
Si l’offre de l’Espagne était acceptée, le sommet de la COP aurait lieu trois semaines à peine après les élections générales du 10 novembre dans le pays, rapporte Xinhua.
Le Ghana va recevoir 150 millions de dollars de la part de la Banque mondiale. C’est ce qu’a indiqué l’institution de Bretton Woods, rapporte les médias locaux.
Le nouveau financement sera débloqué dans le cadre de la Ghana Accountability for Learning Outcomes Project (GALOP), qui vise les structures scolaires peu performantes du pays d’Afrique de l’Ouest dans le but de renforcer l’enseignement et l’apprentissage par la formation continue moderne des enseignants et la fourniture de matériels pédagogiques.
Le projet devrait bénéficier à plus de 2,3 millions d’enfants, dont 1,2 million de filles, ainsi qu’à plus de 70 000 enseignants, chefs d’établissement, superviseurs de circuits et responsables de l’éducation.
Les autorités gabonaises viennent de lancer un support de publication des données macroéconomiques (NSDP).
Un projet qui résulte des recommandations du Système général de diffusion des données (FDS) amélioré du Fonds monétaire international (FMI), approuvé par son Conseil d’administration en mai 2015.
Son objectif vise notamment, à favoriser une plus grande transparence des données, encourager le développement des statistiques et contribuer à créer des synergies entre la diffusion et la surveillance des données.
L’Angola va bénéficier d’un financement de 165 millions de dollars de la part de la Banque africaine de développement (BAD).
Ce nouveau prêt permettra de soutenir les efforts de diversification économique mis en œuvre par le gouvernement du Président Joao Lourenço pour sevrer le pays de sa dépendance au pétrole.
Il vise à prioriser la production et l’exportation de produits non pétroliers tout en substituant progressivement les produits d’importations grâce à la diversification, indique l’agenceecofin.
Ce nouveau programme d’aide qui s’étalera sur trois ans, s’appuiera sur trois volets principaux. Il s’agira de faire progresser l’assainissement budgétaire grâce à une meilleure gestion des finances publiques et à des réformes fiscales. D’ici à la fin du programme, l’objectif sera donc d’accélérer la réduction de la dette publique d’environ 90% du PIB actuellement à 60%.
Le deuxième volet consistera à accélérer la mise en œuvre du programme de diversification économique. A terme, il devrait permettre d’accroître progressivement la part des produits non pétroliers dans le PIB et donc de minimiser l’impact des fluctuations des cours des matières premières sur l’économie.
Enfin, il s’agira d’améliorer la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles et la réforme des entreprises publiques. Pour ce faire, le nouveau programme envisage de mettre un accent particulier sur la bonne gouvernance, la transparence et l’amélioration des performances des entreprises détenues par l’Etat, conclut l’agenceecofin.
Viemens Bamfo est le plus jeune des étudiants qui viennent de s’inscrire à l’Université du Ghana.
En effet, ce petit garçon de 12 ans, scolarisé à la maison par son père Robert Bamfo, diplômé en génie chimique, à réussi avec brio les examens d’entrée à celle ci, rapporte BBC Afrique.
Tout plein d’ambition, Viemens Bamfo a d’ailleurs déclaré au programme Focus on Africa de la BBC : « Je veux devenir le président du Ghana, je veux hisser haut le drapeau national et en faire un pays véritablement indépendant comme la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d’autres pays ».