C’est l’envoyé spécial des États-Unis pour la région du Sahel, l’ambassadeur J. Peter Pham, qui a représenté son pays dans la cérémonie de prise de fonction du Président Roch Marc Christian Kaboré.
Plus d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que d’autres hauts responsables étaient présents, hier mardi 28 décembre à Ouagadougou. Ils sont tous venus assister à la cérémonie de prise de fonction du Président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré qui a rempilé pour un second mandat.
Les Etats-Unis étaient représentés à cette cérémonie par son ambassadeur Peter Pham. L’envoyé spécial des États-Unis pour la région du Sahel était à la tête d’une délégation qui a été désignée pour ce déplacement par le Président américain Donald Trump. L’ambassadrice des États-Unis au Burkina Faso, Sandra E. Clark, faisait partie de cette délégation.
En plus des événements liés à la cérémonie, l’ambassadeur Pham a participé à des réunions bilatérales avec le président Kaboré et d’autres représentants du gouvernement du Burkina Faso lors desquelles il a réaffirmé la solidité du partenariat entre les États-Unis et le Burkina Faso. L’objectif tracé est de faire progresser la paix et la sécurité régionales, pour favoriser le développement économique et pour promouvoir la démocratie ainsi que le respect des droits de l’homme.
Le Conseiller principal du président des États-Unis Jared Kushner a exprimé publiquement, mardi à Rabat, sa reconnaissance au Roi Mohammed VI pour son leadership visionnaire.
“Je suis particulièrement reconnaissant à SM le Roi Mohammed VI pour son leadership visionnaire, qui place le Maroc et l’ensemble de la région sur une trajectoire très prometteuse”, a déclaré Jared Kushner lors d’un point de presse à l’issue de la signature, devant le Souverain, d’une Déclaration Conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis et l’État d’Israël.
Rappelant que le Maroc est l’un des partenaires “les plus anciens et les plus proches” des Etats-Unis, Kushner a souligné que les deux pays, qui viennent de célébrer le 243e anniversaire de la reconnaissance des Etats-Unis par le Royaume en 1777, entretiennent des relations “plus solides que jamais”.
“Nous n’oublierons jamais que le Maroc ait été le premier pays à reconnaître les Etats-Unis”, a affirmé le haut responsable américain.
S’arrêtant sur la question du Sahara marocain, Jared Kushner a relevé que chacune des administrations américaines, depuis celle du président Bill Clinton, a affirmé son soutien à l’initiative “sérieuse, crédible et réaliste” du Maroc pour une autonomie au Sahara.
En annonçant sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, le président Donald Trump “rejette le statu quo qui ne bénéficie à personne, et choisit d’aller vers une solution juste, durable et mutuellement acceptable, une solution qui a du sens et qui a plus de chance d’améliorer le quotidien des gens”, a ajouté le Conseiller du président américain.
Une “autonomie réelle” est “l’unique option réalisable”, a-t-il encore affirmé, réitérant l’appel de son pays à toutes les parties “à œuvrer de manière constructive avec les Nations unies afin d’aller de l’avant dans le processus de négociations”.
Par ailleurs, le haut responsable a affirmé attendre “avec impatience” l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla “pour faire avancer davantage les efforts diplomatiques et cueillir les fruits des efforts tangibles du Maroc en faveur des Provinces du Sud et au delà”.
Il est grand temps de placer toute la région et ses peuples sur un “chemin de transformation réelle vers davantage de paix, de stabilité et prospérité”.
Meir Ben-Shabbat salue le leadership courageux du Roi Mohammed VI
De son côté, Meir Ben-Shabbat, Conseiller à la sécurité nationale de l’État d’Israël, a exprimé, au nom du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sa “profonde estime” au Roi Mohammed VI pour son “leadership courageux et sa vision éclairée”, se disant “fier de se retrouver au Royaume à la tête d’une délégation israélienne officielle pour établir des relations avec le Maroc”.
Il s’est dit convaincu que les “liens entre le Palais Royal, et en fait l’ensemble des Marocains, avec les juifs du Maroc constitueront un pont entre les deux pays, et l’une des fondations de la paix entre les deux peuples”.
Le responsable israélien s’est dit particulièrement touché par cette visite à un pays qui a vu naître son père et ses frères, “ainsi que des milliers de juifs d’origine marocaine”, soulignant que les us et coutumes des juifs marocains “se perpétuent” en Israël à travers les générations actuelles.
Le Conseiller à la sécurité nationale d’Israël a tenu à souligner les “possibilités sans limites” de coopération avec le Maroc dans les domaines de l’aviation, de la créativité, des sciences, de la santé et de l’agriculture, entre autres.
Intervenant à cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que la visite de la délégation américano-israélienne constitue un “événement historique et important”.
Elle intervient en application des éléments de la conversation téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président Donald Trump, qui a contenu des “annonces historiques et importantes” sur la reconnaissance des Etats-Unis de la marocanité du Sahara, les développements au Moyen-Orient et la relance de mécanismes de coopération entre le Royaume du Maroc et l’Etat d’Israël.
La Déclaration conjointe, signée devant Sa Majesté, fera office, a-t-il conclu, d’une « feuille de route sur laquelle les trois pays travailleront aux niveaux de la question du Sahara marocain, des relations maroco-israéliennes et de l’instauration de la paix et la stabilité dans le Moyen-Orient. »
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Le Cabinet royal vient de publier un communiqué suite à l’audience accordée par le Souverain à Jared Kushner, Conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique ; Meir Ben-Shabbat, Conseiller à la Sécurité Nationale de l’État d’Israël ; et Avrahm Joel Berkowitz, Assistant spécial du Président des États-Unis d’Amérique et Représentant spécial pour les négociations internationales. En voici le texte intégral.
“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a reçu, le mardi 22 décembre 2020 au Palais Royal de Rabat, une délégation composée de :
M. Jared KUSHNER, Conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique ;
M. Meir BEN-SHABBAT, Conseiller à la Sécurité Nationale de l’État d’Israël ; et
M. Avrahm Joel BERKOWITZ, Assistant spécial du Président des États-Unis d’Amérique et Représentant spécial pour les négociations internationales.
Au cours de cette Audience, Sa Majesté le Roi, Que Dieu L’assiste, a réitéré Sa pleine satisfaction quant aux résultats historiques de l’entretien que le Souverain a eu, le 10 décembre 2020, avec Son Excellence Monsieur Donald TRUMP, Président des Etats-Unis d’Amérique.
La proclamation présidentielle reconnaissant la marocanité du Sahara, ainsi que les mesures annoncées pour la reprise des mécanismes de coopération avec Israël, constituent des développements majeurs pour le renforcement de la paix et de la stabilité régionale.
Ces mesures concernent l’autorisation des compagnies aériennes israéliennes pour transporter des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens vers le Maroc, la pleine reprise des contacts et des relations diplomatiques et officiels avec Israël au niveau approprié, la promotion d’une coopération économique bilatérale dynamique et innovante, et l’action en vue de la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel Aviv.
Sa Majesté le Roi – Que Dieu L’assiste, a félicité Monsieur KUSHNER pour le travail substantiel accompli depuis sa visite au Maroc en Mai 2018, et qui a permis de réaliser ce tournant historique en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc et ce développement prometteur pour la paix au Moyen Orient.
S’adressant à M. Meir, Sa Majesté le Roi – Que Dieu L’assiste, a souligné les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël.
L’Audience Royale a été l’occasion de réaffirmer que l’ensemble des décisions et mesures annoncées lors de l’entretien téléphonique du 10 décembre entre le Souverain et le Président Donal Trump, seront intégralement appliquées.
Sa Majesté le Roi – Que Dieu L’assiste a réitéré, enfin, la position cohérente, constante et inchangée du Royaume du Maroc sur la question palestinienne, basée sur la solution à deux Etats vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité ; les négociations entre les parties palestinienne et israélienne comme seul moyen de parvenir à un règlement global et définitif ; et l’attachement de Sa Majesté le Roi, Président du Comité d’Al Qods, à la sauvegarde du caractère musulman de la Ville Sainte.
A l’issue de cette audience une Déclaration Conjointe entre le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’État d’Israël, a été signée devant Sa Majesté le Roi par le Chef du Gouvernement, M. Saad Eddine El Otmani, M. Jared KUSHNER et M. Meir BEN-SHABBAT.
Ont assisté à cette Audience, M. Adam Seth Boehler, PDG de la société de financement du développement international des USA, M. Fouad Ali El Himma, Conseiller de Sa Majesté le Roi, et M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger”.
« Le Cercle des Ambassadeurs à Paris » met en exergue les initiatives du Roi Mohammed VI et l’en félicite. Par la même occasion, il invite les ambassadeurs accrédités à Paris, en Europe et au Maroc à une grande rencontre à Dakhla.
Le Cercle des Ambassadeurs à Paris se félicite, dans un communiqué qu’il vient de publier sur son site web, «des brillantes initiatives de paix de SM le Roi Mohammed VI et de l’action de la diplomatie marocaine visant à stabiliser et sécuriser toutes une région d’importance stratégique pour la Méditerranée, l’Afrique et le monde».
L’organisation diplomatique annonce aussi sa décision de tenir sa prochaine réunion plénière, dès que les conditions sanitaires le permettront, à Dakhla. Ville que les auteurs du commiuniqué qualifient de «perle du Maroc et phare avancé du développement et du rayonnement africain de l’économie marocaine».
Le Cercle des Ambassadeurs à Paris lance d’ores et déjà l’invitation à l’ensemble des diplomates et membres du corps consulaire, notamment ceux basés au Maroc, pour participer à «cet évènement de première importance».
L’organisation souligne que l’ouverture récente de Consulats généraux par de nombreux pays à Laâyoune et à Dakhla est la manifestation la plus tangible et incontestable de la reconnaissance internationale et de la crédibilité des initiatives du Royaume.
Pour rappel, le «Cercle des Ambassadeurs à Paris» réunit régulièrement les ambassadeurs accrédités non seulement à Paris où se trouve son siège, mais aussi dans plusieurs pays européens, ainsi que les grands acteurs de la vie publique internationale.
Nouveau pas de géant franchi en faveur du Maroc dans la défense de son Sahara. Les Etats-Unis viennent d’envoyer à Guterres la proclamation américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara en lui demandant de la remettre au Conseil de sécurité.
C’est l’ambassadrice américaine à l’ONU, Kelly Kraft, qui vient d’envoyer au Secrétaire général de l’ONU, la proclamation officielle américaine sur le Sahara marocain. Dans sa lettre, la diplomate américaine exhorte formellement Antonio Guterres d’inclure cette proclamation parmi les documents de travail du Conseil de sécurité.
Il est bien précisé dans la correspondance que le plan d’autonomie demeure l’unique base pour trouver l’ultime solution au problème du Sahara.
Pour rappel, la proclamation officielle américaine vient d’être publiée au Registre fédéral qui fait office de Bulletin officiel aux Etats-Unis.
Sahara marocain : La proclamation américaine publiée dans le Registre fédéral
“Votre allocution à l’adresse du peuple algérien frère dimanche a montré, Dieu soit loué, votre rétablissement”, écrit le Souverain dans ce message.
Le Roi Mohammed VI exprime sa profonde satisfaction suite à l’amélioration de l’état de santé du président algérien, implorant le Très-Haut de lui accorder un rétablissement rapide et complet, santé et longue vie.
Le quotidien gratuit israélien Israel Hayom (Israël aujourd’hui) a publié, ce dimanche 13 décembre 2020 en l’annonçant en première page, la chronique d’Ahmed Charaï analysant les enjeux du récent rapprochement entre le Maroc et Israël et la reconnaissance officielle par les Etats-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.
Les observateurs israéliens d’un certain âge se souviennent de l’esprit visionnaire de Feu Hassan II, qui a travaillé sans relâche pour favoriser le rapprochement entre Israël et ses voisins, y compris avec les Palestiniens, écrit Ahmed Charaï dans le quotidien gratuit israélien Israel Hayom, ayant le plus grand tirage et comptant quelque 100.000 abonnés.
L’éditorialiste ajoute que Hassan II s’était activé en privé et en public en faveur de la paix, et avait facilité, en coulisses, chaque initiative majeure de Camp David à Oslo. Et Ahmed Charaï de conclure que le Roi Hassan II est considéré comme le principal architecte du premier accord de paix entre l’Égypte et Israël.
Reliant le passé au présent, l’éditorialiste souligne que le Roi Mohammed VI a maintenu le même engagement visant à faire progresser le rapprochement israélo-arabe, avec la même discrétion.
Ahmed Charaï rappelle que même si le monde arabe n’est pas monolithique, d’autres pays arabes pourraient emboîter le pas au Maroc. Il relève toutefois que les pays qui ne sont pas frontaliers d’Israël ne sont pas directement affectés par le sort du peuple palestinien, si ce n’est pour des considérations de droit international et de compassion.
Si le monde arabe ne peut pas soutenir une impasse qui dure depuis un demi-siècle, les Palestiniens devront de leur part réajuster leurs stratégies, préconise l’éditorialiste, affirmant qu’Israël peut aussi changer. Les échanges pacifiques des biens et des idées, peut forger de nouvelles connexions entre les jeunes et les ambitieux des deux côtés du rempart qui sépare Arabes et Israéliens, poursuit-il. Charaï estime qu’avec le temps, l’amertume des vieux peut être effacée par l’espoir des jeunes.
L’éditorialiste s’arrête à la fin de sa chronique sur la décision, importante pour les Marocains, fraîchement prise par le président américain Donald Trump qui a reconnu officiellement la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
En rappelant des tweets et des déclarations du Président américain sur le sujet, Ahmed Charaï reprend cette récente déclaration de Donald Trump : « La proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc est la SEULE base pour une solution juste et durable pour une paix et une prospérité durables! ». Et l’éditorialiste de poursuivre en rappelant le soutien des Marocains pour leur Souverain dans cette perspective constructive. A l’opposé, le mouvement séparatiste, connu sous le nom de Polisario, met en péril la paix et la sécurité dans toute la région, ce qui en fait un terreau fertile pour le terrorisme, souligne Ahmed Charaï. Il ajoute qu’en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur une zone où le Maroc a engagé une centaine de milliards de dollars d’investissements pour la population sahraouie, l’impasse est en passe d’être démolie.
Revenant à l’accord entre le Maroc et Israël, qui permet lui aussi de sortir d’une longue impasse, Charaï affirme que cette avancée a véritablement changé la donne, jeté les bases d’une véritable amitié israélo-arabe et doit donc être saluée.

L’ambassadeur David T. Fischer présentant à Rabat la carte du Maroc en montrant bien qu’elle inclut le Sahara marocain.
L’ambassadeur des États-Unis au Maroc, David Fischer, a présenté hier, samedi à Rabat, la carte du Maroc, incluant les provinces du Sud, qui a été officiellement adoptée par le gouvernement américain.
“Je suis ravi de présenter la carte du Royaume du Maroc officiellement adoptée par le gouvernement américain”, a souligné Fischer lors d’un point de presse tenu dans le sillage de la décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.
#AmbFischer: Tonight, I am thrilled to present you with the new official U.S. government map of the Kingdom of Morocco. 1/3 pic.twitter.com/mipzx6NjR8
— U.S. Embassy Morocco (@USEmbMorocco) December 12, 2020
Cette carte est la “représentation tangible” de la proclamation audacieuse faite par le Président Donald Trump il y a deux jours, qui reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara, a-t-il indiqué.
Il a, en outre, souligné qu’il compte offrir cette carte comme présent à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en signe de reconnaissance du leadership “audacieux” du Souverain et Son soutien continu et précieux en faveur de l’amitié profonde entre les Etats Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc.
L’ambassadeur américain a, par la suite, signé la carte complète du Maroc que le gouvernement américain a officiellement adoptée.
La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi lors d’un entretien téléphonique du Roi Mohammed VI avec le président américain, Donald Trump.
À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.
Le Cabinet Royal annonce que le Souverain a eu, ce jeudi 10 décembre 2020, un entretien téléphonique avec le Président palestinien.
Lors de cet entretien, souligne le Cabinet Royal, le Roi Mohammed VI a informé le président le président de l’Autorité Nationale Palestinienne Mahmoud Abbas Abou Mazen de la teneur de l’entretien téléphonique que le Souverain a eu avec le président américain, Donald Trump, « eu égard à l’estime que voue Sa Majesté le Roi à Son Excellence le président palestinien ».
La même source affirme que le Souverain a réaffirmé au Président palestinien que sa position soutenant la cause palestinienne demeure inchangée. Position, précise le communiqué, que le Souverain a héritée de son père feu le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme.
« Dans ce sens, le Souverain a souligné que le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », rapporte le Cabinet Royal dans son communiqué. Il rappelle aussi qu’en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et de respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa.
Selon la même source, le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes.
« A cette occasion, le Souverain a noté que le Roi du Maroc jouit d’un statut particulier et qu’Il a des relations distinguées avec la communauté juive d’origine marocaine, dont des centaines de milliers de juifs marocains établis en Israël », lit-on dans le communiqué.
Le Cabinet Royal affirme également que le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc mettra à profit toutes les dispositions et contacts convenus entre le Souverain et le président américain pour promouvoir la paix dans la région, et que cela n’affecte en aucun cas l’engagement constant et continu dans la défense de la cause palestinienne juste.
Enfin le Roi a souligné que « le Maroc, qui place la cause palestinienne en tête de ses préoccupations, ne renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien, et restera, comme il était toujours, Roi, gouvernement, et peuple, aux côtés de nos frères palestiniens, et continuera son engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient ».
Voici le contenu du décret présidentiel que vient de signer le Président américain. Ce document officialise la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
« Les États-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental. Par conséquent, à compter d’aujourd’hui, les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental.
Les États-Unis estiment qu’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible. Nous exhortons les parties à engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable.
Pour faciliter les progrès vers cet objectif, les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris dans le territoire du Sahara occidental, et à cette fin ouvriront un consulat dans le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région.
Par conséquent, je, Donald J. Trump, Président des États-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des États-Unis, proclame par la présente que les États-Unis reconnaissent que l’ensemble du territoire du Sahara occidental fait partie du Royaume du Maroc.
En foi de quoi, j’ai apposé ma signature en ce quatrième jour de décembre, en l’an de grâce deux mille vingt, et de l’indépendance des États-Unis d’Amérique le deux cent quarante-cinquième. »