Deux amendement, apportés, ce mercredi 18 janvier, au parlement européen au «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022» montrent, selon une source au ministère des Affaires étrangères, que les milieux hostiles au Royaume ne reculent devant rien.
Commentant les deux amendements, ciblant le Maroc, apportés au sein du parlement européen au «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», une source au sein du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger souligne que le Maroc, qui a toujours été constructif et engagé dans son Partenariat stratégique avec l’Union européenne, alerte sur les conséquences de ces manœuvres déloyales et appelle les voix sages et responsables à faire prévaloir la raison et les intérêts de ce Partenariat, et à s’abstenir de prendre part ou de cautionner ces manœuvres dilatoires.
La même source s’étonne de voir aujourd’hui que «ceux qui se plaignent de l’ingérence sont, en fait, les champions de l’ingérence». Et elle ajoute : «ces soi-disant légalistes fondent leurs positions sur des allégations non-prouvées, véhiculées par certains médias, sans aucune base juridique, alors même qu’une enquête judiciaire est en cours et qu’elle n’a pas encore rendu ses conclusions».
Cette action est vue comme étant «la manifestation de véritables dérives et détournements des institutions et des processus démocratiques». Elle est également vue comme étant une nouvelle phase de la campagne d’attaques et d’harcèlement menés contre le Royaume, par ceux qui sont dérangés par le Maroc qui se développe, renforce son leadership et s’ouvre sans complexe sur son environnement régional et international.
La même source indique que le Maroc avait alerté, depuis longtemps et à plusieurs reprises, sur cette campagne acharnée, qui le cible directement et individuellement en en faisant le pays le plus visé, ciblé et attaqué, parmi tous les pays arabes et africains, ce qui dénote d’un parti pris difficile à camoufler.
La source au ministère des Affaires étrangères ajoute que les milieux hostiles sont dûment identifiés, que leur l’agenda est bien connu et qu’ils ne reculent devant rien. «Ils font fi des droits des victimes, mettant en doute le système judiciaire indépendant, pour prendre le parti d’individus déjà jugés pour des faits de droit commun et, en aucun cas, pour des opinions ou des expressions».
La même source explique que le Maroc s’attend à d’autres attaques encore, qui exploiteront des narratives éculées et réchauffés, sur des faits déjà tranchés par la justice.
Par ailleurs, la position sage de certains groupes politiques et délégations nationales au sein du Parlement européen a été mise en exergue. Comme il a été souligné que le Maroc demeure confiant dans ses processus nationaux et serein dans ses choix internes et de politique étrangère et qu’il ne saurait se laisser distraire par un acharnement aux arrières pensées bien comprises.
Sous le titre «J’ai honte mais j’ai plongé», Marianne a publié, sous forme de récit, un article signé par Laurent Valdiguié suite à l’audience tenue, lundi 16 janvier, dans le cadre du procès d’Éric Laurent et Catherine Graciet. Les deux journalistes sont poursuivis pour chantage contre le Maroc.
« Deux millions d’euros, dont 80 000 euros en liquide tout de suite. Deux journalistes sont jugés pour avoir voulu faire chanter le Maroc. Pas de chance pour eux, l’avocat du Royaume les a enregistrés et a déposé plainte », rappelle Laurent Valdiguié dans le récit publié sur son site web après la comparution d’Éric Laurent et Catherine Graciet, lundi 16 janvier, devant le tribunal judiciaire de Paris.
Les deux prévenus encourent cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, souligne le reporter en charge de l’investigation à l’hebdomadaire Marianne.
Dans l’audience du lundi, le parquet réclame un an de prison avec sursis contre les deux prévenus, rapporte Marianne. Tous deux ont répété qu’ils n’étaient pas demandeurs, «sans convaincre le parquet», précise l’hebdomadaire.
"J’ai honte mais j’ai plongé " : deux journalistes jugés pour avoir voulu faire chanter le roi du Maroc https://t.co/8hvJgVBDF1
— Marianne (@MarianneleMag) January 16, 2023
L’auteur du récit rappelle les faits depuis le début de l’affaire quand, à l’été 2015, en compagnie de Catherine Graciet, Éric Laurent a été arrêté en flagrant délit à la sortie d’un hôtel parisien, le Raphaël, en possession de 80 000 euros en billets de 100 euros. Les deux journalistes venaient de signer avec un avocat marocain un bien compromettant « contrat manuscrit » dans lequel ils s’engageaient à ne plus enquêter sur le Maroc en échange de cet acompte en espèces et du versement à venir d’une somme globale de deux millions d’euros, avant d’être interpellés avec deux enveloppes contenant chacune 40 000 euros en liquide, détaille l’auteur.
Pendant l’instruction, les deux prévenus ont reconnu avoir accepté un contrat pour se « défaire » du livre. Le verdict est attendu le 14 mars.
L’attaque guerrière de Mandla Mandela contre l’intégrité territoriale du Royaume à l’ouverture de la CHAN pourrait être chèrement payée par le contribuable algérien. On connaît maintenant le montant qui lui a été promis par le régime algérien grâce à des informations exclusives publié par notre confère Maghreb-Intelligence.
Sous le titre «Les secrets des petits arrangements du Petit fils de Mandela avec Alger» notre confrère Maghreb-Intelligence révèle que le régime algérien pourrait déboursé plus de 100 mille dollars USD pour un projet d’une nouvelle fondation porté par l’aîné des petits fils de Nelson Mandela.
Les déclarations très hostiles proférée par le sulfureux petit-fils de l’icône sudafricaine, explique le média en ligne, ont été soigneusement préparées et étudiées en concertation avec les autorités algériennes. Maghreb-intelligence affirme avoir pu confirmer cette révélation auprès de plusieurs sources algériennes.
Le site ajoute que de véritables arrangements ont été négociés pendant de longues semaines entre le régime algérien et Mandla Mandela pour aboutir à la démonstration du stade de Baraki à Alger.
Pour rappel, à l’ouverture du CHAN2023, le micro a été tenu par Tebboune à l’intrus nommé Zwelivelile Mandla Mandela pour qu’il propage davantage la haine contre le Royaume en promeuvent le séparatisme. Cet indigne descendant du grand militant sud-africain, ayant de nombreux démêlés avec la justice sud-africaine, a osé à appeler au combat contre le Maroc dans un stade de football.
Selon les sources de Maghreb-intelligence, cette déclaration fait suite à des arrangements tournant essentiellement autour d’un important soutien financier qui sera accordé par Alger à Mandla Mandela qui veut créer une nouvelle fondation panafricaine depuis l’Afrique du Sud afin de faire du lobbying pour plusieurs « causes » qui alimentent des foyers de tension virulents sur le continent africain. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ses déclarations contre le Royaume. Et c’est pour cela qu’il a reçu la promesse d’un financement conséquent de la part du pouvoir algérien qui peut aller jusqu’à 100 mille dollars USD.
Ayant transformé l’héritage moral de Nelson Mandela en fonds de commerce, cet indigne petit-fils peut tout faire pour de l’argent frais.
Mandla Mandela est d’ailleurs connu surtout pour ses antécédents judiciaires et pour ses frasques conjugales. C’est pour cela qu’il est persona non grata même dans son pays et ne trouve grâce qu’aux yeux des mercenaires.
Après les déclarations politiques, à l’encontre du Maroc, proférées lors de l’ouverture de la CHAN en Algérie, la CAF annonce sa position sur le sujet à travers ce communiqué.
La CAF a été informée de certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (« CHAN ») TotalEnergies Algérie 2022 le vendredi 13 janvier 2023 à Alger.
Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu’organisation politiquement neutre.
La CAF va mener des investigations pour établir si et dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du CHAN TotalEnergies Algérie 2022 violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA. Elle fera part de ses conclusions en temps opportun.
Selon ses Statuts et Règlements et ceux de la FIFA, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») doit s’abstenir de s’impliquer dans la politique et rester neutre sur les questions de nature politique.
Dans cet entretien exclusif accordé à L’Observateur du Maroc et d’Afrique, le Président malgache met en exergue les liens forts liant son pays au Maroc en assurant le Royaume de sa solidarité concernant la défense de son intégrité territoriale. Andry Rajoelina partage aussi sa vision de la solidarité interafricaine et des nouvelles perspectives qu’elle pourrait ouvrir.
Entretien réalisé par Mounia Kabiri Kettani
L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Monsieur le président, vous avez effectué une visite au Maroc. Pourquoi cette visite est-elle si importante et comment en évaluez-vous les retombées ?
Andry Rajoelina: Madagascar a pour ambition de devenir un pays émergent dans les années à venir. Rattraper un retard de développement de plus d’un demi-siècle n’est pas une mince affaire. Pour guider nos actions, nous avons élaboré une stratégie de développement audacieuse : le Plan Émergence Madagascar (PEM). La diplomatie économique tient une place importante pour la concrétisation de ce plan et fait partie de nos priorités politiques. Ce déplacement était donc important et utile à double titre.
D’abord parce que nous nous sommes réunis à Casablanca, qui est la vitrine de l’essor économique fulgurant que le Maroc a réalisé durant les dernières décennies. Tout succès de chaque pays africain est un succès pour l’Afrique entière. Nous devons sortir des sentiers battus et nous inspirer, prendre exemple et tirer parti du succès de nos frères africains. Les initiatives de partage d’expériences offertes par cette visite symbolisent d’ailleurs la volonté d’aller ensemble de l’avant en valorisant les bonnes pratiques.
Ensuite parce que je crois à une Afrique prospère, et que cette prospérité de l’Afrique devrait être initiée par et pour les Africains. Il est particulièrement enthousiasmant de savoir que tous les leaders réunis à Casablanca – les 600 visages d’un continent en marche – ont en partage leur détermination à prendre toujours plus avant leur destin économique en main, notamment par l’avènement d’une communauté d’affaires panafricaine.
Madagascar est résolument décidé à prendre part à l’essor panafricain et émerger comme un territoire d’opportunités d’affaires à forte croissance et d’investissements.
Comment se portent aujourd’hui les relations économiques entre le Maroc et Madagascar ? Et quelles perspectives de développement ?
Une longue histoire d’amitié lie Madagascar et le Maroc, qui sait pouvoir compter sur notre solidarité, notamment s’agissant de sa légitime revendication territoriale sur le Sahara.
La solidité de cette relation repose sur une coopération multiforme, étendue à plusieurs domaines. Nous avons signé, avec le Maroc, une vaste série d’accords dans plusieurs secteurs. Plusieurs projets d’accords de coopération sont en cours avec le Maroc. Je pense notamment au projet de valorisation et de sauvegarde du Canal des Pangalanes, qui relie Toamasina à Farafangana, auquel nous sommes très attachés avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Au terme des travaux envisagés, le canal pourra permettre la circulation de bateaux au tonnage plus important– 40 tonnes et 40 mètres de long – avec tous les apports et impacts positifs en matière de développement touristique, commercial, industriel et minier.
Nous travaillons également avec le Maroc à la construction de l’Hôpital Mère & Enfants et au Complexe de formation professionnelle dans les secteurs du tourisme, BTP et restauration que nous allons inaugurer prochainement.
Une longue histoire d’amitié lie Madagascar et le Maroc, qui sait pouvoir compter sur notre solidarité, notamment s’agissant de sa légitime revendication territoriale sur le Sahara.
A moyen terme, notre souhait est de travailler en faveur du développement des relations de coopération économique, de l’augmentation des investissements mutuels ainsi que de la maximisation des bénéfices du climat d’investissement attractif dans nos deux pays, via l’impulsion des échanges entre les secteurs privés des deux Etats.
Pour réduire les entraves aux flux commerciaux entre Madagascar et le Maroc, nous avons procédé à la signature d’une convention bilatérale de non-double imposition afin de prévenir l’évasion fiscale. Notre principal leitmotiv est de renforcer les échanges économiques et commerciaux et d’encourager les investissements des entreprises des deux pays.
Quelle évaluation des investissements marocains à Madagascar ?
Les investissements marocains sont particulièrement dynamiques à l’échelle de l’Afrique ;les opérateurs privés marocains étant présents dans plus de trente pays.
C’est aussi vrai à Madagascar, plus particulièrement dans le secteur de l’outsourcing, de la finance et des assurances. Les échanges avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc témoignent d’une volonté d’accroitre les investissements dans les secteurs économiques d’avenir à Madagascar, qu’il s’agisse de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie pharmaceutique ou encore du tourisme.
Comment renforcer les synergies entre les deux pays ? Et quels secteurs prioritaires ?
Comme je l’ai évoqué plus tôt, nous sommes déterminés à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération économique entre les deux pays dans un esprit de partenariat fort, significatif et gagnant-gagnant. Pour cela, il est essentiel de tirer profit de la complémentarité de nos deux Nations pour diversifier et intensifier les relations commerciales.
Outre les instruments juridiques existants et à venir, la multiplication des rencontres d’affaires et des visites de délégations s’avère tout aussi importante. A l’occasion du Choiseul Africa Business Forum, j’ai eu l’occasion de présenter aux investisseurs les perspectives économiques dessinées par le Plan Emergence Madagascar, qui constituent autant d’opportunités pour les investisseurs marocains.
Il est essentiel de tirer profit de la complémentarité de nos deux Nations pour diversifier et intensifier les relations commerciales
Madagascar comprend aujourd’hui 8 millions d’hectares de terres arables : ce n’est donc pas l’espace qui manque, le potentiel de la Grande Ile est vaste, le développement de l’agro-industrie est à portée de main et nous avons des positions déjà fortes dans un certain nombre de produits d’exportation comme le café, la vanille, le girofle, le poivre, le cacao, le chocolat, le sisal…
Nous avons aussi l’ambition d’augmenter la production énergétique afin de garantir aux Malagasy l’accès à l’énergie pour tous et soutenir l’industrialisation du pays. Nous privilégions une stratégie de diversification au travers des énergies renouvelables, notamment les parcs solaires, l’hydroélectrique et le biogaz, et nous allons augmenter le taux d’électrification du pays avec une production hydroélectrique à Madagascar qui atteindra les 652MW supplémentaires en 2027.
Le développement des infrastructures de liaison – les routes, le réseau ferré, les ports et aéroports – est un volet prioritaire de Madagascar, pour rapprocher les populations et accroître la productivité. Notre objectif est de construire entre 6.800 et 10.000 km de route dans les prochaines années. L’axe autoroutier Antananarivo-Toamasina dont nous venons de signer le contrat, est structurant alors que les travaux d’extension du Port de Toamasina multiplieront à terme le trafic portuaire par trois – soit 1 million de conteneurs – et positionneront Madagascar comme un port majeur de l’Afrique de l’Est et un hub maritime de l’Océan Indien, au carrefour commercial entre l’Afrique, l’Asie et le Moyen Orient.
Dans les nouvelles technologies, nous voulons développer encore Madagascar comme une plateforme internationale en matière de traitement de données informatiques et de marketing digital.
Forts de notre potentiel touristique de hotspot de la biodiversité mondiale, nous voulons promouvoir un tourisme durable soucieux des équilibres humains et environnementaux, en faveur duquel nous nous sommes dotés d’un arsenal réglementaire innovant en matière de concessions écotouristiques.
Comment la coopération Sud-Sud pourrait profiter aux deux pays ?
Je suis convaincu que la coopération Sud-Sud représente une réelle opportunité pour accélérer l’émergence d’une Afrique nouvelle, forte et visionnaire. Les pays du Sud ont contribué à plus de la moitié de la croissance mondiale ces dernières années. Il est temps que ces pays prennent conscience de leur plein potentiel et fassent preuve de plus de solidarité dans l’effort de développement.
Nous avons le devoir de construire l’avenir ensemble, main dans la main
Nous croyons fermement que le partage a une place particulière pour la promotion de l’autonomie nationale et collective des pays du Sud. Les compétences, les connaissances, les technologies, les expertises et les ressources sont autant de richesses dont les pays africains disposent et qu’ils peuvent partager pour en décupler les effets.
Nous priver des perspectives ouvertes par la coopération Sud-Sud serait un luxe ! Les porteurs d’initiatives marocains sont les bienvenus à Madagascar et les porteurs d’initiatives malagasy savent être les bienvenues au Maroc.
La réussite d’une coopération Sud-Sud devrait reposer sur une coordination solide, des cadres concrets et des instruments efficaces. Nous soutenons ainsi toute dynamique qui va en ce sens, et spécifiquement, en ce qui concerne Madagascar et le Maroc, souhaitons que les chantiers en cours s’accélèrent et se diversifient.
Crise sanitaire, contexte géopolitique, rupture des chaines d’approvisionnement… Quels enseignements à tirer pour l’Afrique ?
Confronté à ces crises, tous les pays, sans exception, riches ou pauvres ont dû revisiter à marche forcée leur stratégie de développement en renforçant l’autonomisation de chaque pays à travers notamment l’industrialisation.
Nous devons produire et transformer localement tout ce dont la population a besoin car nous disposons d’armes plus puissantes que les bombes, les chars et les missiles. Ce sont nos terres, nos matières premières, nos ressources naturelles et notre peuple.
Nous disposons d’armes plus puissantes que les bombes, les chars et les missiles. Ce sont nos terres, nos matières premières, nos ressources naturelles et notre peuple.
L’Afrique est largement impactée aujourd’hui par les effets de la crise des engrais. Comment, selon vous, l’Afrique pourra réduire sa dépendance aux importations de céréales et d’engrais?
La réponse simple : nous voulons lancer un vaste programme d’amélioration de la productivité de notre secteur agricole pour parvenir à l’autosuffisance et augmenter et diversifier nos exportations ! Nous avons donc besoin d’investissements importants, notamment dans la technologie.
Si les mots ont un sens, j’ai la conviction que notre réponse peut et doit être une réponse africaine. L’Afrique possède 60% de terres arables non exploitées au monde ; elle représente clairement l’avenir de l’humanité. Comme je l’ai souvent répété dernièrement, il est temps que l’Afrique se mobilise pour la génération future.
Quelle est votre vision sur l’avenir de Madagascar et du continent africain ?
L’Afrique est un grand continent, imposant, riche de 85 à 95% des réserves mondiales de chrome et de platine, plus de 50% du cobalt et plus d’un tiers de la bauxite.
Nous pouvons changer l’image de l’Afrique et en faire un continent qui a sa juste place dans le concert des Nations. L’Afrique de demain doit être autonome, indépendante et prospère. Nous avons le devoir de changer l’histoire du continent et écrire une nouvelle page pour chacun de nos pays. Nous disposons de toutes les ressources et l’énergie pour accomplir cela. Mais surtout il est nécessaire de miser sur ce qui nous rassemble, et non ce qui nous éloigne.
L’Afrique de demain doit être autonome, indépendante et prospère.
Pour sa part, Madagascar – la plus grande Ile de l’océan Indien et du continent africain – a des atouts importants car nous avons des ressources en eau pour des barrages hydrauliques, un taux d’ensoleillement très élevé pour des centrales solaires et surtout la puissance du vent pour des parcs éoliens, un énorme potentiel énergétique en faveur de l’industrialisation, gage de l’autonomie.
Madagascar est une nation jeune. La démographie sera pour Madagascar un atout et non un frein au développement. C’est pourquoi nous investissons dans l’éducation et la formation. L’Etat malgache a déjà construit plus d’un millier de salles de classes et a énormément investi dans les outils de matériel pédagogique.
L’éducation est la clé pour l’avenir des jeunes et pour les sortir de la pauvreté : chaque jeune naissant à Madagascar a le droit d’accéder à un meilleur bien-être, de s’épanouir personnellement et de pouvoir accéder à la prospérité rendue possible par le développement économique.
Amir Ohana a été élu jeudi nouveau président de la Knesset, le Parlement israélien. L’homme de 46 ans, député depuis 2015, était ministre de la Justice sous le mandat de Netanyahu en 2019.
Ministre de la Sécurité intérieure entre 2020 et 2021, Amir Ohama devient, selon le protocole, la troisième personnalité du pays, derrière le président et le Premier ministre.
« Le Parlement israélien représente tous les citoyens d’Israël – Juifs, Arabes, Druzes, Circassiens, laïcs, religieux, ultra-orthodoxes, séfarades, hétéros, ashkénazes, LGBT », a déclaré A. Ohana au Parlement.
« Si un jeune garçon ou une jeune fille regardent cette cérémonie, qu’ils sachent que, quelle que soit leur identité et leur origine, je veux leur dire que vous avez les moyens d’arriver où vous voulez », a-t-il ajouté rappelant, dans son premier discours, les origines modestes de ses parents immigrants du Maroc dans les années 1950.
Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan et du Prince Moulay Rachid, a rendu un Hommage Royal, ce mardi soir à la Salle du Trône au Palais Royal à Rabat, aux membres de l’Équipe Nationale de football ainsi qu’aux mères des joueurs, après l’exploit historique des Champions de l’Atlas à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.
L’audience traduit la Haute sollicitude du Roi Mohammed VI qui n’a eu de cesse d’entourer les jeunes et l’intérêt particulier que le Souverain accorde au secteur du sport en général et au football en particulier. Elle fait suite à l’exploit historique et inédit réalisé par l’Équipe Nationale qui a pu atteindre les demi-finales, le premier et le plus retentissant succès du genre du football marocain, arabe et africain, lors des phases finales de cette manifestation sportive mondiale.
Au cours de cette audience, le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, l’entraîneur de l’Équipe Nationale, Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe nationale, qui étaient accompagnés de leurs mères, de Ouissams Royaux.
Le Souverain a ainsi décoré du Ouissam Al Arch de 2ème classe (Commandeur), Fouzi Lakjaâ et Walid Regragui.
Le Roi Mohammed VI a décoré du Ouissam Al Arch de 3ème classe (Officier) les joueurs de la sélection nationale: Ghanem Saïss, Yassine Bounou, Achraf Hakimi, Noussair Mazraoui, Sofyan Amrabat, Nayef Aguerd (lauréat de l’Académie Mohammed VI de Football), Hakim Ziyech, et Azzedine Ounahi (lauréat de l’Académie Mohammed VI de Football).
Le Souverain a décoré du même Ouissam Abderrazak Hamdallah, Anass Zaroury, Abdelhamid Sabiri, Mounir El Kajoui, Ilias Chair, Zakaria Aboukhlal, Selim Amallah, Abdessamad Ezzalzouli, Sofiane Boufal, Jawad El-Yamiq, Youssef En-Nesyri (lauréat de l’Académie Mohammed VI de Football), Achraf Dari, Walid Cheddira, Ahmed Reda Tagnaouti (lauréat de l’Académie Mohammed VI de Football), Bilel El Khanouss, Badr Benoun, Yahia Attiat-Allah El Idrissi et Yahya Jabrane.
Le Roi a, en outre, donné Ses Hautes Instructions pour la remise de décorations Royales à l’ensemble du staff technique et médical de l’équipe nationale et ce, en reconnaissance du travail exceptionnel accompli.
Par la suite, le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a posé pour une photo-souvenir avec les membres de l’équipe nationale et les mères des joueurs présentes. A cette occasion, les membres de l’équipe nationale ont remis au Souverain des Souvenirs en expression de leur gratitude envers le Souverain pour Son soutien tout au long de cette compétition mondiale.
L’accueil par le Souverain des joueurs, accompagnés de leurs mères, est un hommage rendu à ces femmes marocaines qui ont veillé à inculquer à leurs enfants les valeurs de patriotisme, de sacrifice et d’appartenance nationale. C’est l’expression également de la place qu’accorde le Souverain à la femme marocaine en tant que pilier de la famille et de la société en général.
Les membres de l’Équipe Nationale avaient regagné le Royaume mardi en fin d’après-midi. Les habitants de Rabat, de Salé et des autres villes du Royaume leur ont réservé un accueil des plus chaleureux. Ainsi, depuis leur arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, et tout au long de leur itinéraire, les Lions de l’Atlas ont été ovationnés par un public venu nombreux pour les acclamer et saluer leur courage et combativité.
Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres de l’équipe nationale de football suite à leur exploit historique et inédit à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022.
Dans son message, le Roi Mohammed VI souligne avoir suivi «avec une grande joie et allégresse» le «brillant parcours» des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du Monde 2022. «Vous avez réussi, avec brio et mérite, à atteindre les demi-finales, le premier et le plus retentissant exploit du genre du football marocain, arabe et africain, lors des phases finales de cette manifestation sportive mondiale», affirme le Souverain.
Et le Roi Mohammed VI d’ajouter : «Tout en vous félicitant pour cet exploit historique et inédit, Nous tenons à vous exprimer Nos vifs remerciements et Notre profonde fierté pour ce que vous avez accompli au cours de ce grand rendez-vous footballistique, en termes de rendement exceptionnel et de discipline remarquable qui reflètent le grand professionnalisme, la haute compétitivité, le patriotisme sincère et les nobles valeurs humaines qui sont les vôtres et qui incarnent l’esprit de défi et votre détermination à ne ménager aucun effort pour hisser haut le drapeau du football marocain sur la scène internationale et représenter comme il se doit le football africain et arabe; une ferme détermination animée par les encouragements et le soutien des supporters marocains passionnés qui n’ont pas cessé de vous soutenir avec un enthousiasme inégalé, des chants et des célébrations pleines de sentiments d’amour et d’adoration pour la Patrie».
Le Souverain poursuit : «Autant la joie que vous avez procuré au peuple marocain et aux différents supporters des pays frères et amis, notamment arabes et africains, qui ont suivi votre impressionnant exploit avec tant d’affection, de fierté et d’admiration, autant vous avez émerveillé le Monde avec votre haut talent et votre détermination inébranlable émanant de la force de votre foi, de votre amour pour votre Patrie et de votre attachement à votre devise éternelle : Dieu, La Patrie, Le Roi».
Le Souverain réitère, à cette occasion, Ses chaleureuses félicitations aux membres de l’équipe nationale, joueurs, entraîneur, staff technique et médical, dirigeants et cadres de la Fédération Royale Marocaine de Football, implorant le Tout-Puissant « de les préserver et de leur accorder davantage de succès pour aller de l’avant, avec la même volonté et le même engagement et esprit de compétition, et réaliser ainsi davantage de grands exploits qui honorent le football marocain lors des prochaines compétitions sportives continentales et internationales, offrant encore et encore de la joie au large public marocain qui demeure fier de vos réalisations et vous soutient partout, à l’intérieur du pays comme à l’étranger ».
À la fin de son message, le Roi Mohammed VI souhaite aux membres de l’équipe nationale plein de succès et de distinctions, les assurant de Sa Haute sollicitude et bienveillance.
Dans un entretien téléphonique avec le sélectionneur national après le match Maroc-France, le Roi Mohammed VI qualifie de «brillantes» les réalisations des Lions de L’Atlas et salue «la performance» de Hoalid Regragui. Le Souverain s’est également entretenu avec le capitaine Romain Saïss.
Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec l’entraineur de l’équipe nationale, Walid Regragui, à l’issue du match de demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022, qui a opposé, mercredi, la sélection nationale de football à son homologue française et qui s’est soldé par la victoire de l’équipe de France.
Au cours de cet entretien, le Souverain a adressé un vibrant hommage à l’entraineur, aux joueurs et à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale pour leurs brillantes réalisations lors de cette Coupe, tout en leur souhaitant plein succès au cours de leurs prochaines rencontres.
Le Souverain a loué la performance de Hoalid Regragui pour avoir pu, en quelques mois seulement à la tête de l’équipe nationale, forger un groupe de joueurs si compact et si combatif, au point de marquer cette compétition et faire honneur au peuple marocain et au public international par ses hautes valeurs de sportivité et son talent exemplaire.
Le Roi Mohammed VI s’est également entretenu, à cette occasion, avec le capitaine de l’équipe nationale Romain Saiss a qui Le Souverain a souhaité prompt rétablissement pour sa blessure, le félicitant pour son leadership, tout en le chargeant de transmettre également les vives félicitations Royales à l’ensemble de l’équipe.
Dans le cadre de la conférence Atlantic Dialogues (AD), qui réunit des personnalités éminentes du bassin atlantique, le Policy Center for the New South (PCNS) annonce dans ce communiqué le lancement de l’édition 2022 de son programme : Atlantic Dialogues Emerging Leaders (ADEL).
Chaque année, le Policy Center réunit 30 à 50 jeunes leaders âgés de 25 à 35 ans dans le cadre de son programme Atlantic Dialogues Emerging Leaders (ADEL) . Ces jeunes ont toutes et tous fait preuve de leadership et d’initiative dans leurs domaines respectifs, et aspirent à insuffler du changement et obtenir de l’impact dans les domaines de la politique, de la finance, des affaires, de la société civile, de la recherche et des médias.
ADEL est taillé sur mesure pour permettre aux jeunes leaders de participer à l’élaboration des politiques et à la construction des récits. Cette année, 30 jeunes leaders issus de 22 pays rejoindront une communauté déjà constituée de 350 anciens participants et prendront part à des séminaires et des ateliers organisés du 11 au 13 décembre 2022.
L’excellence atlantique au rendez-vous
Pour cette 11ème édition, plus de 1600 jeunes, âgés de 25 à 35 ans, ont déposé des candidatures exceptionnelles. Un signe du succès du programme et de son excellence atlantique et marocaine. Le processus de sélection s’est basé sur quatre critères : esprit d’initiative, potentiel de leadership, vision et ambition de renforcer les liens transatlantiques.
Les Emerging Leaders 2022 comptent 18 femmes et 12 hommes. Parmi eux, figurent 10 africains (dont 4 nord-africains), 7 européens, 6 nord-américains, 6 sud-américains et caribéens et 1 asiatique. Ces membres sont issus d’ONG et de la société civile (7), du secteur privé (5), du secteur public (5), d’organisations internationales (4), de cabinets de conseil (4), de groupes de réflexion (2), d’universités (2) et des médias (1).
A titre indicatif, parmi les leaders sélectionnés figurent Marianna Albuquerque (Brésil), directrice adjointe des projets au Centre brésilien des relations internationales (CEBRI), Salim Dehmej (Maroc), économiste au Fonds monétaire international, Strahinja Matejic (Serbie), directeur associé à l’Eurasia Group, Winnie Mutai (Kenya), experte en financement et préparation au changement climatique à la Banque africaine de développement, et Theodora Skeadas (États-Unis), membre de l’équipe chargée des politiques publiques chez Twitter Inc.
Consultez ici les biographies d’ADEL 2022
Dialogue intergénérationnel
Autonomisation des jeunes leaders, promotion du dialogue intergénérationnel et réduction du fossé Nord-Sud… Ces éléments constituent les pierres angulaires du programme ADEL. Grâce à cette initiative, le Policy Center favorise les échanges entre experts de premier plan, hauts fonctionnaires et acteurs du changement à fort potentiel, aussi bien durant la conférence qu’au-delà.
Des intervenants comme Obiageli Ezekwesili, ancienne Ministre nigériane de l’éducation, Claude Grunitsky, PDG de The Equity Alliance et président de TRUE Africa, et Larabi Jaïdi, Senior Fellow au Policy Center for the New South, figureront parmi les mentors de la cohorte de cette année. En outre, ce groupe aura l’occasion d’échanger avec des anciens du programme ADEL, qui seront également présents à Marrakech. Grâce à l’apprentissage par les pairs, les participants pourront renforcer leurs compétences en partageant leurs expériences.
Développement d’une communauté résiliente
Le programme ADEL vise à créer une communauté qui vit au-delà du cadre de la conférence Atlantic Dialogues, en se voyant proposer diverses opportunités tout au long de l’année : contribuer aux publications du Policy Center (ou tenir des rôles de speakers dans les évènements et conférences du think tank.
En 2022, les anciens participants au programme ADEL ont publié de nombreux articles d’opinion sur le site du Policy Center et ont participé à la Conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique (African Peace and Security Annual Conference – APSACO) à Rabat. En outre, les anciens d’ADEL 2018, Ahmed Rachid El-Khattabi et Hamza Rkha Chaham, ont tous deux contribué au rapport Atlantic Currents, qui sera présenté cette année à l’ouverture de la 11e édition des Atlantic Dialogues.
Tout au long de la conférence, cette nouvelle cohorte participera au débat principal et interagira avec la communauté des Atlantic Dialogues. Comme à l’accoutumée, la séance plénière de clôture lui sera consacrée.
Conscients du développement de cette communauté, nous avons consacré un livre compilant 30 portraits des Emerging Leaders des Atlantic Dialogues intitulé « Impactful Emerging Leaders of the Wider Atlantic ». Ce livre retrace les parcours, les aspirations et les récits personnels de 30 anciens participants au programme ADEL. Des trajectoires inspirantes pour les futures cohortes du programme.
Policy Center for the New South en bref
Le Policy Center for the New South (PCNS) est un think tank marocain dont la mission est de contribuer à l’amélioration des politiques publiques, aussi bien économiques que sociales et internationales, qui concernent le Maroc et l’Afrique, parties intégrantes du Sud global. À ce titre, le PCNS mobilise des chercheurs, publie leurs travaux et capitalise sur un réseau de partenaires de renom, issus de tous les continents. Le PCNS organise tout au long de l’année une série de rencontres de formats et de niveaux différents, dont les plus importantes sont les conférences internationales annuelles « The Atlantic Dialogues » et « African Peace and Security Annual Conference » (APSACO).