La Côte d’Ivoire est en phase de se doter d’une unité spéciale de lutte contre la criminalité transnationale (UCT) et ce, en application d’un programme de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) mis en place en faveur des pays de la sous-région en situation de sortie de crise.
Le décret portant création de cette nouvelle unité sécuritaire a été adopté mercredi à Abidjan par le gouvernement ivoirien réuni en conseil des ministres.
La mise en place de cette nouvelle entité fait suite aux recommandations du plan d’action de l’ONUDC, baptisé « Initiative sur la lutte contre le trafic illicite de drogue et la criminalité transnationale organisée en Afrique de l’Ouest (ICAO) », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, au terme de cette réunion ministérielle.
Ce plan d’action, rappelle-t-on, prévoit, entre autres, la création d’une unité mixte de lutte contre la criminalité transnationale, un fléau qui revêt actuellement une dimension internationale.
Outre la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria et la Sierra Léone sont concernés par ce programme onusien élaboré en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Police Criminelle (Interpol).
Ces pays auront la tâche de mettre sur pied des unités similaires destinées à œuvrer en synergie avec l’UCT de la Côte d’Ivoire, laquelle est investie de la mission d' »analyser des informations et de mener des enquêtes sur les faits de trafic illicite de drogue, de criminalité transnationale et surtout de trafic jugé illicite », a expliqué le ministre Nabagné Koné.
Et de poursuivre que cette nouvelle unité aura pour mission également de « coopérer avec les autres unités des pays au plan régional et au plan international », et de « renforcer les capacités d’autres services de répression de la criminalité transnationale organisée, dont dispose la Côte d’Ivoire ».
Il est à noter que l’UCT comprendra trois structures à savoir : un conseil consultatif, un comité de pilotage composé et une direction opérationnelle.(MAP)
Des responsables gouvernementaux ou militaires chinois ont été pris d’une « frénésie d’achats » illégaux d’ivoire lors de visites officielles en Tanzanie, a dénoncé jeudi une ONG, suscitant le « vif mécontentement » de Pékin.
Le prix de l’ivoire dans la capitale économique tanzanienne, Dar es Salaam, a ainsi doublé à l’occasion de la venue en mars 2013 du président Xi Jinping, affirme l’Agence d’investigation environnementale (EIA) dans un rapport intitulé: « Vers l’extinction: criminalité, corruption et disparition des éléphants en Tanzanie ».
Pour ses premiers pas en Afrique en tant que numéro un chinois, M. Xi s’était entouré de responsables qui n’ont pas fait que des réunions bilatérales, assure l’ONG basée à Londres, au terme d’une enquête de terrain.
« Les membres de l’imposante délégation gouvernementale et commerciale ont mis à profit leur visite pour acheter de telles quantités d’ivoire que les prix se sont envolés », accuse-t-elle.
Ces articles, totalement interdits au commerce, ont selon EIA été rapportés en contrebande par les officiels venus de Pékin. La Chine est le premier marché mondial pour les chasseurs d’ivoire.
Sur les marchés de vente illégale de Tanzanie, les investigateurs de l’EIA ont recueilli des témoignages de marchands se félicitant de leurs affaires fructueuses avec les responsables chinois.
Ces vendeurs ont ainsi raconté que les prix avaient commencé à grimper avant même l’arrivée de Xi, des intermédiaires tablant sur une poussée de la demande, grâce à la place prévue dans les valises diplomatiques chinoises pour les bibelots en ivoire.
Kizito Mihigo, un musicien célèbre au Rwanda, a plaidé coupable et demandé la clémence du jury jeudi, au premier jour de son procès, alors qu’il est accusé d’avoir préparé des attentats contre des dirigeants du pays.
Le musicien est accusé avec trois autres personnes d’entente en vue de commettre un assassinat, de complicité dans un acte terroriste et de conspiration contre le gouvernement du président rwandais Paul Kagame.
« Je plaide coupable pour tous ces chefs d’inculpation, comme je l’ai fait depuis le jour de mon arrestation, et je demande votre pardon », a déclaré M. Mihigo devant le tribunal.
Son avocat, John Bigaraba, a cependant déclaré qu’il n’y avait de preuve pour aucune de ces accusations.
Ses co-accusés, le soldat démobilisé Jean-Paul Dukuzumuremyi, le journaliste Cassien Ntahumanga, et Agnes Niyibizi, une dirigeante du Congrès national rwandais (RNC, parti d’opposition en exil), ont tous plaidé non-coupable.
Les arrestations étaient survenues en avril alors que le Rwanda commémorait le 20e anniversaire du génocide. Le pouvoir est de plus en plus accusé de chercher à museler l’opposition.
Selon la police, les quatre accusés préparaient des attentats pour venger la mort de l’un des fondateurs du RNC, Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement rwandais, retrouvé mort étranglé en Afrique du Sud début 2014.
La police accuse Kizito Mihigo d’être « responsable de la mobilisation de la jeunesse » pour le RNC, et pour les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe rebelle hutu rwandais lui aussi en exil et dont des membres sont accusés d’avoir participé activement au génocide contre les Tutsis en 1994 au Rwanda.
M. Mihigo aurait admis, selon la police, avoir des liens avec les deux groupes, mais aurait affirmé n’avoir eu que des conversations sur internet.
Le procureur, Faustin Nkusi, a accusé M. Mihigo d’avoir évoqué un « renversement » du gouvernement, et d’avoir établi une liste de « personnes à tuer », qui incluait le nom de Paul Kagame et de ministres importants.
Déjà visée par une procédure après un contrôle positif à l’EPO, la Kenyane Rita Jeptoo, l’une des meilleures marathoniennes du monde, a vu son mari, dont elle est séparée, révéler qu’elle se dopait depuis plusieurs années !
Sale temps pour Rita Jeptoo, considérée par nombre d’observateurs comme la meilleure marathonienne du monde. Il y a une semaine, la Fédération kenyane d’athlétisme révélait que la jeune femme de 33 ans avait subi un contrôle antidopage positif à l’érythropoïetine (EPO) en septembre dernier. Et alors qu’elle a nié s’être dopée et qu’elle a réclamé une contre-expertise, dont elle attend le résultat, son mari, dont elle est aujourd’hui séparée, vient de l’accuser de se doper depuis plus de trois ans !
Noah Busienei a ainsi fait prendre connaissance à l’AFP de courriers datant du début de 2013, lorsque les époux avaient engagé leur procédure de séparation. Dans une lettre d’avril, l’avocat du mari écrivait à Jeptoo que son époux avait «appris qu'(elle avait) eu recours à une hormone déconseillée ou interdite qui accroît le taux de globules rouges» et avertissait la marathonienne qu’il était prêt à «transmettre le dossier de dopage» à la fédération kényane et à l’Agence mondiale antidopage (AMA) faute d’un arrangement financier.
Je suis vraiment désolé de ce qui est arrivé à Rita, mais je l’ai vu venir
— Noah Busienei
Selon Me Rioba Omboto, avocat de Noah Busienei, le courrier est authentique et date d’avant les victoires de Jeptoo aux marathons de Boston et Chicago, deux des plus prestigieux du monde. «Je suis vraiment désolé de ce qui est arrivé à Rita, mais je l’ai vu venir», a déclaré Busienei à l’AFP. Selon lui, son épouse a commencé à se doper en septembre 2011, en écoutant un agent étranger qui avait promis de rendre le couple «très riche.»
L’argent de ses victoires bloqué
D’ores et déjà, au moment de la révélation de son contrôle positif à l’EPO, les organisateurs des World Marathon Majors (WMM), les six plus grands marathons mondiaux (Berlin, Boston, Chicago, Londres, New York et Tokyo) ont suspendu le versement du prix de « marathonienne de l’année », 500.000 dollars (400.000 euros), qu’elle aurait dû recevoir le week-end dernier à l’issue de l’épreuve de New York, qu’elle n’est pas allée courir.
La fédération kényane, empêtrée ces dernières années dans de multiples affaires de dopage (entre janvier 2012 et juin 2013, une vingtaine d’athlètes ont été contrôlés positifs), a par ailleurs menacé d’une «action très rigoureuse» s’il s’avère que Jeptoo a menti. Cette dernière, qui depuis deux ans a remporté deux fois le marathon de Boston et deux fois celui de Chicago, s’est murée dans le silence et refuse de répondre aux médias depuis l’annonce de son contrôle positif.
Auteur samedi de son 18e but en Liga cette saison, Cristiano Ronaldo adore jouer à domicile comme le démontre cette statistique.
Cristiano Ronaldo marque à domicile à chaque match de Liga depuis plus d’un an maintenant. S’il a atteint la moyenne incroyable de 1.8 but/match depuis le début de la campagne actuelle, l’attaquant du Realimpressionne surtout par sa forme à la maison. Depuis le 19 octobre 2013, Cr7 marque à chaque match à domicile en Liga. Depuis cette fameuse rencontre contre Malaga, il s’est écoulé 16 rencontres au cours desquelles Ronaldo a toujours fait trembler les filets. Un nouveau record dans l’escarcelle du Portugais…
L’activité physique régulière, un régime alimentaire équilibré, ou un style de vie sain sont, on le sait, excellents pour la santé. Mais il faudrait peut-être également prendre en compte le bonheur personnel. Les personnes âgées ayant l’impression que leur vie à un sens vivent deux ans de plus que ceux qui n’ont plus de but dans leur vie, selon une étudeparue dans le Lancet.
Pour arriver à cette conclusion, des scientifiques de l’University College de Londres, de l’Université de Princeton et de l’Université Stony Brook, ont analysé des données du English Longitudinal Study of Ageing, une étude à laquelle plus de 9 000 britanniques de 65 ans et plus ont participé au cours de près de 9 ans.
L’impression de bonheur et d’avoir un but dans la vie sont forcément subjectifs. Afin de mieux analyser ces données, les chercheurs ont divisé le bien-être en trois catégories : « Le bien-être perçu (le fait d’avoir une vie satisfaisante), le bien-être hédoniste (sentiments de joie, tristesse, énervement, stress et douleur), et le bien-être eudémonique (le sentiment que sa vie à un sens) », peut on lire dans le Lancet.
Un tiers des personnes les moins heureuses décédées au bout de 9 ans
Et les chercheurs ont découvert que la relation entre santé physique et bien-être est à double sens. Les personnes âgées souffrant de maladies comme l’arthrite, les maladies du cœur, ou les maladies pulmonaires chroniques montrent une augmentation des niveaux de dépression et une baisse du sentiment de bien-être.
D’un autre côté, les participants exprimant un sentiment d’accomplissement plus fort ont montré un meilleur taux de survie que les autres. Ainsi, au terme de l’étude qui a duré 8 ans et demi, 29,5% des personnes les moins heureuses étaient décédées, contre seulement 9,3% de ceux dont le bien-être était le plus élevé. Avoir une passion, un engagement, un objectif dans la vie permettrait donc de vivre plus vieux.
Si les chercheurs n’expliquent pas vraiment ces résultats, ils avancent plusieurs hypothèses : « Il y a plusieurs mécanismes biologiques qui pourraient lier bien-être et santé, par exemple via des changements hormonaux ou une réduction de la pression sanguine », explique ainsi le professeur Andrew Steptoe, de l’University College of London.
Cette étude montre en tout cas que les gouvernements devraient accorder davantage d’attention au bien-être des personnes âgées.