Les modes changent, les vêtements restent. Alors que nos plus belles pièces deviennent ringardes d’une année à l’autre et encombrent nos armoires, il convient de s’interroger sur notre manière de vivre la mode. De nombreuses marques de prêt-à-porter, soucieuses de l’impact écologique que représente l’industrie textile, se sont déjà orientées vers le développement durable en optant pour des matières naturelles bio ou recyclées.
Pendant ce temps, les français manifestent leur ras-le-bol du consumérisme et se tournent de plus en plus vers le marché de l’occasion, occasionnant un véritable essor de celui-ci. Les sites de vente de vêtements d’occasion ou de troc fleurissent sur la toile et les braderies se multiplient partout en France.
Emprunter des vêtements : un geste écologique
En Allemagne, deux femmes ont inventé un nouveau concept : le prêt de vêtements. Simple, économique et écologique, il suffisait d’y penser. Pola Fendel et Thekla Wilkening ont eu l’idée de reprendre le concept de la bibliothèque et de l’appliquer à l’habillement.
Depuis deux ans déjà, leur fringothèque installée à Hanburg tourne comme une horloge. Pour une cotisation annuelle de 14 euros seulement, les abonnés peuvent emprunter top, robes ou vestes, mais également des accessoires. Après quelques semaines, il suffit de les faire nettoyer et des les rapporter.
La solution idéale pour les férues de mode qui aiment renouveler leur garde-robe régulièrement, ou pour celles qui ne veulent pas se ruiner dans une tenue spéciale qu’elles ne porteront qu’à l’occasion. Si le vestiaire était au départ fondé essentiellement sur des dons, celui-ci est désormais approvisionné régulièrement de nouveautés et s’est même enrichi de quelques pièces de marques de luxe.
Pour les enfants aussi
Une autre fringothèque a également ouvert ses portes à Lausanne. Destinée aux parents d’enfants en bas âge, La 3ème Main met à disposition pas moins de 4000 vêtements de la naissance à 6 ans et du matériel de puériculture issus principalement de dons, pour un abonnement annuel de 10 francs suisses. Un bon moyen de faire des économies sur des objets utilisables sur une très courte durée.
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La planche à roulettes est illégale dans les rues de Montréal. Considérés comme des criminels, les jeunes sont presque forcés de ranger leur skateboard dans le placard par peur de recevoir une contravention quand ils circulent dans les rues de la métropole.
Heureusement, malgré un Code de la route injuste, ils peuvent pratiquer leur sport dans des parcs et des lieux spécialement aménagés. Car le skateboard ne peut qu’être bénéfique pour les jeunes. J’en suis la preuve vivante.
Une discipline
Le skateboard, c’est beaucoup plus qu’un simple jeu pour amuser les enfants ou qu’un passe-temps pour délinquants. C’est un sport qui demande une discipline et une détermination sans faille.
Après des années de pratique, ça peut aussi devenir un art et une philosophie de vie. Personnellement, j’ai toujours travaillé incroyablement fort pour atteindre les buts que je me fixais sur mon skate. Je voulais toujours m’améliorer, apprendre de nouvelles manœuvres. Je voulais voyager, rencontrer des gens et vivre le style de vie particulier du skate.
J’ai développé mes habiletés. J’ai atteint un calibre de haut niveau. J’ai participé à des épreuves internationales. Pendant six ans, j’ai fait la navette entre le Québec et la Californie, la Mecque mondiale du skate. J’y ai pratiqué mon sport au maximum.
Tel un nomade, je n’avais pas de domicile fixe. Je dormais sur les planchers et fauteuils de mes amis californiens et mangeais du Kraft Dinner sur une base régulière, mais je faisais du skate chaque jour. J’ai vécu ce que je voulais vivre. J’ai découvert le vrai monde du skate.
J’ai vu des photos de moi publiées dans plusieurs magazines et je me suis trouvé des commanditaires qui m’ont beaucoup aidé et qui m’aident encore aujourd’hui. Bref, j’ai accompli des choses dont j’osais à peine rêver quand j’étais plus jeune.
Mon horaire était entièrement planifié en fonction des séances de skate. Je me réveillais en après-midi, j’allais faire du skate jusqu’à tard le soir, je retournais me coucher aux petites heures du matin et recommençais la même chose le lendemain. Mes parents n’aimaient pas toujours ça, mais malgré les blessures et les mauvaises notes à l’école, j’ai poursuivi ma passion.
Une transition
Un jour, j’ai tout de même réalisé que j’étais plus vieux, que je n’encaissais plus aussi bien les impacts, que j’étais un peu essoufflé par les blessures, qui font malheureusement partie du sport.
À un certain point, je me suis demandé si j’allais pouvoir continuer à détruire mon corps comme ça encore longtemps. J’ai réalisé que bientôt, je n’allais plus être capable de suivre.
Je suis alors retourné à l’école, mais cette fois, avec la mentalité que j’ai en tête quand je fais du skate. J’ai décidé de me planifier un avenir plus durable. Aujourd’hui, j’ai 26 ans, j’ai un diplôme universitaire en poche et j’entre sur le marché du travail.
Je fais toujours de la planche. Autant, sinon plus qu’avant, mais de manière plus relaxe. J’ai décidé de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier et j’ai appliqué la persévérance acquise pendant toutes ces années de skate à d’autres domaines.
Mon père se rappelle encore le cadeau qu’il m’a donné pour mes dix ans: une planche. Même s’il n’a toujours pas compris pourquoi son adolescent était tant passionné de skate, il est fier de mon parcours. «Je suis heureux que tu aies passé tant d’heures à pratiquer sur ton skate, ça t’a montré qu’en y mettant l’effort et le temps nécessaire, tu peux faire tout ce que tu veux.»
Non! Les amateurs de skateboard ne sont pas des criminels. Ils ont leur place dans la rue et dans le monde.
« Voir sans être vu » au Quai des arts
Dès 1915, il devient nécessaire de camoufler troupes et matériel. L’état-major créé donc une section de camouflage. Le peintre argentanais André Mare en a fait partie. Une exposition réalisée par Jean-François Sineux retrace cette facette de la guerre à travers un décor au plus près de la réalité historique.
Des reproductions des carnets de guerre d’André Mare, agrandis vingt fois, sont aussi présentes dans l’exposition Voir sans être vu, du samedi 8 au 29 novembre, au Quai des arts.
« Les poilus dans la Grande Guerre » à la mairie
Ce samedi, une autre exposition sur la Grande Guerre ouvre ses portes à l’hôtel de ville. Réalisée par les Archives municipales, l’exposition « Nos poilus dans la Grande Guerre » croise l’histoire locale et mondiale au travers de nombreuses thématiques : la caserne Molitor, le déclenchement de la guerre, la bataille d’Ethe, les batailles du 104e Régiment d’Infanterie, les hôpitaux militaires, la vie au front et à l’arrière, l’Armistice et l’après-guerre… L’exposition sera agrémentée d’objets d’époque, de témoignages écrits, de photographies…
Nouvelle soirée d’effervescence à New York pour LVMH qui décidément depuis une semaine a pris la ville en otage. Au Musée d’Art Moderne, sur la 53ème rue ce samedi soir, sont réunis tous les designers qui avaient eu carte blanche pour imaginer un sac ou un bagage en toile monogramme Louis Vuitton. Cindy Sherman, Frank Gehry, très entouré, que les invités viennent tour a tour féliciter pour son musée, Marc Newson, Christian Louboutin. Karl Lagerfeld fait comme à son habitude une entrée de star mais sans son chat Choupette qui, m’expliquera-t-on plus tard, est resté exceptionnellement au Mercer Hotel avec la gouvernante, venue spécialement de Paris pour s’ en occuper !
Nicole Kidman, venue spécialement de Londres où elle tourne « Genius », avec Colin Firth, est arrivée dans les premières au bras de son mari, Keith Urban. Charlotte Gainsbourg, toute menue dans une curieuse robe rayée orange et noir signée Nicolas Ghesquière, semble déjà faire partie du circuit des soirées New Yorkaises et raconte combien elle est enchantée de s’être installée à Manhattan. Adèle Exarchopoulos, en mini-robe, semble toute étonnée de se retrouver là. Sofia Coppola, Jennifer Connely… la liste est longue.
La compagnie Jamais 203 vient d’achever une résidence, au théâtre, pour préparer sa création, Au cinéma Lux.
Marine et Mathieu fréquentent avec assiduité le Cinéma Lux, ciné-club tenu par M. Piot, encyclopédie vivante du 7e art. De film en film, les jeunes gens échangent quelques mots dans le noir. Le début d’une histoire d’amour où l’un et l’autre refusent de se dévoiler vraiment. Et pour cause. Les deux amants partagent, sans le savoir, le même secret.
Telle est l’intrigue de la création préparée depuis quelques mois par la compagnie Jamais 203, basée à Bouloire. Une intrigue puisée dans l’oeuvre « Au cinéma Lux », signée en 1999 par l’écrivaine Janine Teisson et traduite en plusieurs langues. Une première pour la compagnie sarthoise qui, à cette occasion, a choisi de se lancer dans l’adaptation d’un roman.
Une pièce radiophonique
« Cette création se présente à la manière des pièces radiophoniques diffusées encore parfois aujourd’hui. Cette forme était la seule qui puisse entretenir le suspense jusqu’à la fin de la pièce », indique Didier Grignon.
Ce comédien et metteur en scène sera présent sur le plateau aux côtés de deux autres comédiens, Denis Milon et Delphine Aranega, et d’un musicien, Paul Peterson. Le décor, lui, mélangera radio et salles obscures. Au premier plan, une rangée de fauteuils en velours rouge devance un écran, où défile une série de films mythiques et de scènes, tournées en présence de figurants, au cinéma de Saint-Calais.
La compagnie vient d’achever sa deuxième résidence à La Flèche. D’autres suivront jusqu’en février 2015, date de la première, au théâtre Épidaure, à Bouloire.
Samsung Electronics annonce l’expansion de sa gamme avec le nouveau Galaxy Note 4 et le Gear S. «Cette nouvelle édition se dote de finitions métal et de fonctionnalités innovantes pour offrir aux utilisateurs avertis une expérience enrichie au quotidien» a indiqué Youssef Mamou, directeur marketing chez Samsung Maroc. Et de rajouter «La Samsung Gear S, s’annonce comme étant la prochaine génération du dispositif portable intelligent». Pour le marché marocain, Samsung propose des services additionnels tels que la Navigation GPS, pack d’applications offert gratuitement sur la boutique Galaxy Apps comprenant des magazines locaux gratuits, une application exclusive pour Medi1TV… le service « Samsung Mobile Care Pack » offre une garantie de 6 mois contre la casse de l’écran prise en charge par Samsung Electronics Maroc à partir de la date d’achat. Le Galaxy Note 4 est disponible en Noir Charbon, blanc neige, bronze Or et rose fleur au marché global à partir du mois courant.
Loin de tout sensationnalisme, la menace serait bien réelle ! Des scientifiques sont catégoriques: un méga tsunami provenant des îles Canaries frappera non seulement les côtes atlantiques marocaines, mais également l’Espagne, le Portugal, la Grande Bretagne et atteindra même les côtes américaines. Certains spécialistes prévoient le pire et imaginent déjà des scénarios désastreux. D’après eux, un léger tremblement de terre ou une éventuelle éruption volcanique peuvent déclencher l’une des plus violentes catastrophes naturelles de l’histoire… Seul le timing de ce tsunami reste inconnu, au grand désarroi d’un public mal informé, et encore pire mal préparé à ce genre de catastrophes. Le point.
Sismicité marocaine
Ce n’est pas une nouveauté. Le Maroc est situé dans une zone géographique à risques. Les recherches scientifiques et l’histoire le confirment. «Le Maroc, par sa position charnière à l’angle nordouest du continent africain, est le siège d’interactions entre des plaques lithosphériques: Afrique-Amérique, d’une part, et Afrique- Eurasie, d’autre part. Ces interactions se manifestent par une activité sismique non négligeable», affirme le chercheur Driss Bensari dans son livre « Prévision et prévention des catastrophes naturelles et environnementales. Le cas du Maroc». Fort de plusieurs années de recherches et de travaux pour la promotion des programmes internationaux voués à la réduction des risques naturels, le scientifique va plus loin en confirmant que « sur le plan continental, le Maroc se trouve dans la zone d’Afrique la plus active du point de vue sismique. Sur le plan régional et sous-régional, notre pays s’insère également dans la zone méditerranéenne ibéro-maghrébine ; une région bien connue pour son instabilité sismique et comprenant des zones à haut risque», rajoute le chercheur. Des propos qui sont confirmés par le sismologue Taj- Eddine Cherkaoui qui modère cependant en signifiant que le Maroc est loin d’être le Japon en termes de sismicité. «La probabilité d’avoir un séisme de magnitude supérieure à 7 reste faible. Sur une centaine d’observations sismologiques instrumentales, seul le séisme d’Al Hoceima avait une magnitude supérieure à 6 », argumente auparavant le scientifique. Si le Maroc se situe dans une zone géographique modérément « agitée», il est loin de se trouver dans une zone de subduction (une plaque qui s’enfonce sous une autre en causant de fortes secousses) comme c’est le cas au Japon. Autre élément qui diminue l’ampleur des éventuels séismes marocains : la vitesse de rapprochement entre les deux plaques Afrique-Eurasie qui reste faible (0,5 cm/an) en comparaison avec celle enregistrée au Japon (8,5 cm/an) soit 17 fois plus qu’au Maroc. Des chiffres rassurants mais qui n’annulent pas pour autant un historique sismique significatif. Surtout si l’on considère qu’un «séisme qui s’est produit par le passé dans une région précise se reproduira prochainement sans aucun doute dans cette même zone», comme l’attestent les sismologues. L’histoire du Maroc et des pays voisins regorgent de récits de séismes violents et d’autres moins virulents. Les esprits gardent encore vivant le souvenir d’un Agadir dévasté en 1960 et d’une Hoceima meurtrie en 2004. Mais ce ne sont là que les plus récentes catastrophes vécues par les Marocains. Les manuscrits historiques rapportent cependant les récits de séismes encore plus violents survenus des siècles auparavant, que ça soit en terre ferme ou en pleine mer.
1755 et les autres
En regardant les images apocalyptiques des tsunamis du Japon survenu en 2011 et celui de Phuket (Indonésie) en 2004, beaucoup de Marocains ont été loin d’imaginer que ça peut survenir au Maroc. Mais, il va falloir réviser ses certitudes car même si beaucoup l’ignorent, le Maroc a bel et bien été frappé dans le passé par un violent tsunami… C’était suite au fameux tremblement de Lisbonne en 1755. Plus connu sous l’appellation du tremblement de terre de «Méknassa Azaytouna», ce séisme est pourtant le plus dévastateur de l’histoire du Maroc. Liée au terrible tremblement de terre de Lisbonne, cette secousse tellurique d’une magnitude de neuf sur l’échelle de Richter a causé plus de 60.000 morts en détruisant la capitale portugaise. Le Maroc ne s’en est pas sorti indemne malgré la distance: ce qui a été épargné par les secousses a été ravagé par le tsunami qui s’en est suivi. D’après les récits des historiens, la totalité de la côte ouest marocaine de Tanger à Agadir a été inondée par de gigantesques vagues ayant atteint jusqu’à 15 m de hauteur et causant d’importants dégâts humains et matériels. «En 1169 de l’hégire, se produisit le grand tremblement de terre au Maghreb, qui détruisit presque complètement Méknassa Azaytouna et fit un nombre incalculable de morts. Parmi les esclaves seulement, il mourut près de 5.000 personnes », rapporte Ahmad Ibn Khalid Al Nasiri dans «Kitab el Istiqsa». Fès et Meknès furent complètement démolies et 3000 personnes trouvèrent la mort sous les décombres. Plus loin sur les côtes atlantiques, le bilan n’est pas moins tragique. Les villes côtières sont surprises par un tsunami ravageur. Dans les courriers de l’Atlas, on cite Ahmad ibn Khalid Al Nasiri décrivant la catastrophe : «A Salé, Il y a eut de grands dégâts, plusieurs maisons étant tombées ; la mer inonda toutes les rues et magasins. La mer se retira sur une grande étendue et des gens étaient allés voir ce phénomène quand tout à coup la mer revint brutalement vers le rivage. Elle dépassa de loin sa limite habituelle et tous ceux qui étaient en dehors de la ville de ce coté là furent engloutis». El Jadida n’est pas épargnée, l’océan s’éleva au dessus de la muraille de la cité et se déversa comme une calamité sur ses artères. Des poissons orphelins de leur mer restèrent dans la ville lorsque cette dernière s’est retirée en rasant sur son passage«terrains de pâture et de culture, bateaux et canots», liton dans «Kitab el Istiqsa». D’autres récits évoquent les dégâts causés par le tsunami à Tanger, Nador, Badis, Larache, Salé, Rabat et même à Marrakech ! Une catastrophe nationale qui malgré son ampleur est rarement évoquée si ce n’est inconnue pour le grand public. Pourtant, c’est là une leçon à tirer d’un phénomène « chronique » qui a tendance à se répéter dans les mêmes lieux à intervalles variables. Deux siècles plus tard, la nature frappe encore au Royaume. Cette fois, c’est Agadir seule qui en fait les frais. Même si le Maroc est sujet à de fréquents tremblements de terre de faibles magnitudes dans les différentes régions, celui d’Agadir survenu en 1960 fut particulièrement meurtrier. Ne dépassant pas 5,7 de magnitude sur l’échelle de Richter, il emporte pourtant 12.000 victimes. La ville a été presque rasée malgré la relative faiblesse du séisme. Les spécialistes dénoncent l’inadéquation des constructions et le non respect des normes. 40 ans plus tard, un séisme de magnitude 6,3 frappe à nouveau, plus au nord, à Al Hoceima. Les dégâts sont moins importants mais il fait tout de même 629 morts.
Une réunion de haut niveau du Comité contre le terrorisme (CTC) relevant du Conseil de Sécurité de l’ONU a été tenue, le 30 septembre, au siège des Nations unies à New York. À l’ordre du jour : « Lutte contre l’incitation à commettre des actes terroristes motivés par l’extrémisme et l’intolérance ». Que ce Comité présidé par Raimonda Murmokaité, par ailleurs représentante permanente de la Lituanie à l’ONU, invite à cette occasion le Maroc à exposer son expérience dans ce domaine confirme que le pays est désormais considéré comme un bon exemple à suivre. Devant les membres du Conseil de Sécurité et d’autres Etats membres de l’ONU présents à cette réunion, le ministre des Habous et des affaires islamiques a montré comment le royaume promeut, depuis des siècles et encore plus aujourd’hui, l’islam tolérant pour lutter contre toutes les formes d’extrémisme. Il a également mis en exergue le rôle moteur de l’institution de la « Commanderie des croyants » dans la gestion des affaires religieuses. « En cette matière, la politique du Maroc puise dans la nature même du régime marocain, fondé depuis plus de dix siècles sur le fait que le Chef de l’Etat, aujourd’hui SM le Roi Mohammed VI, prend sa légitimité de sa qualité de Commandeur des croyants », a souligné Ahmed Taoufiq. Et d’ajouter : « On trouve l’attachement aux constantes de la religion sur lesquelles s’accordent unanimement tous les Marocains depuis plus de dix siècles ». Le ministre a précisé qu’en plus de la Commanderie des Croyants, ces fondamentaux sont le dogme « ash’arite », le rite « malékite » et la préservation et la protection de la dimension spirituelle de l’Islam. C’est clair qu’en accédant au trône, le roi Mohammed VI a donné un nouvel élan à l’institution de la Commanderie des croyants. Le souverain a renforcé le rôle du Conseil supérieur des Oulémas, mis fin aux divagations des muftis autoproclamés et endigué l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques. Le ministre a expliqué que la Commanderie des croyants est exclusivement responsable de la protection de la religion et des affaires y afférentes. « La logique de l’allégeance ne laisse guère de place à quelconque projet politique fondé sur la religion », a expliqué Ahmed Taoufiq. La stratégie du pays en matière religieuse est aussi celle de l’ouverture vers les pays africains et d’ailleurs. D’une part, le Maroc a ouvert les portes de ses centres de formation religieuse à des imams de différents pays africains et de l’autre le royaume continue à envoyer ses propres imams dans différents pays à travers le monde. Ce sont autant de courroies de transmissions de l’islam universaliste, qui est celui de la paix, de la tolérance et de la fraternité. C’est ce qui fait aujourd’hui du pays musulman qu’est le Maroc un îlot de sérénité dans un océan de terreur.
La commune de Metz-Tessy constitue une partie du décor d’une pièce qui se joue au niveau national. Elle accueille sur son sol un des quatre laboratoires français de qualification biologique du don du sang. En effet, ces laboratoires qui étaient jadis au nombre de 14 (chacun dépendait chacun d’un établissement régional) sont désormais quatre. Et celui de Metz-Tessy en fait partie. Les autres sont à Montpellier, Lille et Angers. Sur la plateforme haut-savoyarde arrivent désormais des dons qui viennent d’Alsace, de Bourgogne, de Franche-Comté, de Lorraine, de Champagne et de Rhônes-Alpes. Soit 2 500 à 3 000 dons par jour. Ses 60 salariés peuvent en analyser 3 800 en cas de crise (soit 19 000 tubes). Et depuis septembre, elle a trouvé son rythme de croisière, après plusieurs mois d’intenses travaux.
Des enjeux de rapidité et de sécurité
C’est donc ici que sont passés au crible les tubes issus des poches des donneurs qui seront ensuite transfusées aux malades.
Ce laboratoire est une sorte de grand centre de contrôle qui permet de vérifier que les poches (restées sur place) pourront être utilisées par les établissements de santé. La France compte 1 600 000 donneurs. D’où de grands enjeux de rapidité et de sécurité pour les centres de qualification.
Pourquoi le centre de Metz-Tessy, créé en 1997, a-t-il été retenu pour faire partie des quatre structures qui officient sur le territoire ? Tout simplement parce les caractéristiques architecturales du bâtiment se prêtait à ces évolutions et que sa proximité avec les autoroutes facilitaient l’arrivée des tubes par navettes.
Par ailleurs, ce regroupement (qui avait agité les syndicats au moment de son lancement en 2010 à cause des mutations et reclassements) avait pour objectif de générer des économies. Le président national de l’EFT, établissement français du sang, François Touas, les estimait hier à 12 millions d’euros par an, soit un gain d’efficience de 15 %.
Des éléments qu’il a livrés hier lors de l’inauguration officielle du centre, avec visites des laboratoires à l’appui. C’est ainsi que professionnels de santé et élus ont défilé devant les 30 automates chargés des analyses.
De véritables machines de guerre technologiques, chargées de détecter la moindre anomalie, capables de très fortes cadences, en flux continue. Un automate peut livrer 160 résultats par heure et s’auto-contrôler en permanence.
Reçu le matin vers 5h30, chaque tube (5 sont prélevés par don) fait l’objet d’au moins 15 analyses. Ce qui veut dire que le centre de Metz-Tessy effectue par an plus de 9 millions d’analyses en immunohématologie, sérologie et biologie moléculaire.
Certains résultats doivent être livrés en priorité. Les tubes urgents, qui représentent la moitié de ceux reçus le matin, peuvent être entièrement qualifiés dès 14 h 30.
Une véritable course contre la montre qui peut aussi se corser lorsqu’il s’agit de pourvoir aux éventuelles défaillances d’un des trois autres centres. Dans le cadre d’un PCA (plan de continuité d’activité), le centre de Metz-Tessy, a dû traiter récemment (suite à des intempéries) des tubes destinés au laboratoire de Montpellier. Avant ce regroupement, chaque instance utilisait ses propres logiciels. Désormais, les frontières informatiques sont abolies.
Reste à savoir si un jour les laboratoires devront passer de 4 à 2. Hier, les responsables du site de Metz-Tessy ne voulaient pas envisager cette hypothèse, tout au bonheur d’être LE nouveau laboratoire du grand Est.
La tournée Startup Weekend Maroc 2014 revient sur le devant de la scène avec une 7e escale à Casablanca du 14 au 16 novembre 2014. Organisée par StartUp Maroc, en partenariat avec les organismes internationaux, l’OIT et l’APEFE, et l’OCP entrepreuneurship Network, l’édition de cette année rend la part belle aux femmes. Objectif : Promouvoir l’entrepreneuriat féminin au Maroc afin d’encourager les jeunes femmes à entreprendre, mais aussi sensibiliser la population sur l’importante contribution économique générée par les femmes. L’événement est un marathon de 54 heures pour créer des startups viables tout en étant coaché par des experts et des entrepreneurs reconnus.