Le Président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, s’est joint aux Chefs d’Etat ayant appelé le Roi Mohammed VI pour Le féliciter à l’occasion de la qualification de la sélection nationale aux quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022.
Lors de son appel téléphonique au Souverain, le Président émirati, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, a exprimé ses chaleureuses félicitations pour cet exploit historique qui fait du Maroc le premier pays arabe à atteindre ce stade dans une Coupe du Monde.
Le Roi Mohammed VI avait reçu, mardi, des appels téléphoniques du président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, du président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, et du président de la République du Sénégal, Macky Sall.
Le Souverain a aussi reçu un appel téléphonique du Prince Hassan Ibn Talal de Jordanie.
Dans un appel téléphonique, le Souverain a félicité les membres de l’équipe nationale pour leur qualification historique aux quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022.
À l’issue du match qui a opposé, mardi, la sélection nationale de football à son homologue espagnole, le Roi Mohammed VI a félicité les membres de l’équipe nationale pour leur parcours et leur qualification historique aux quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022.
Le Souverain s’est ainsi entretenu au téléphone avec le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa, et l’entraîneur de l’équipe nationale, Hoalid Regragui, auxquels le Souverain a exprimé ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et accomplir un parcours excellent au cours de cette compétition sportive majeure.
Le Roi Mohammed VI a salué la prestation historique des membres de l’équipe nationale qui ont été à la hauteur des attentes et aspirations du large et valeureux public marocain qui les soutient au Maroc, au Qatar et partout dans le monde, les appelant à maintenir le cap dans cette compétition, à continuer à faire honneur au football national et à porter haut l’étendard du Royaume.
En attaquant en justice l’accord d’association liant le Maroc et la Grande-Bretagne pour rendre service au Polisario, l’ONG britannique WSC a aidé à la confirmation de la validité juridique de cet accord
Suite à une requête présentée par cette ONG pro séparatistes, la cour administrative de Londres a conclu que ledit accord profite pleinement aux populations et au développement de toutes les régions du Royaume, du nord au sud, sans exception aucune.
Ce verdict constitue un cinglant revers aux ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, qui tentent de dissimuler leurs échecs répétitifs, en essayant en vain de convaincre la justice britannique de réexaminer l’accord commercial post-Brexit, conclu et soutenu par les deux Royaumes.
Dès que le verdict est tombé, le gouvernement britannique a réaffirmé son engagement à poursuivre le partenariat avec le Maroc.
«Nous saluons le verdict d’aujourd’hui. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec le Maroc pour maximiser les 2,7 milliards de livres sterling d’échanges entre nos pays», a déclaré un porte-parole du ministère britannique du Commerce international.
«Nous sommes impatients de poursuivre nos échanges avec nos homologues marocains par le biais du Conseil d’association l’année prochaine», a assuré le même responsable.
L’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019, est entré en vigueur depuis le 1er janvier 2021.
L’Accord restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020.
Permettant aux deux Royaumes de s’installer durablement dans un partenariat stratégique structuré, doté d’instruments de coopération opérationnels et institutionnalisés, et porté par une ambition commune, l’Accord constitue une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération et couvrant la totalité du Royaume.
Le Roi Mohammed VI a présidé, ce samedi 3 décembre 2022 au Palais Royal de Rabat, la cérémonie de présentation du nouveau programme d’investissement vert du groupe OCP (2023-2027) et de signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le groupe OCP relatif à ce programme, annonce le Cabinet Royal dans un communiqué.
La cérémonie présidée par le Souverain s’inscrit dans l’orientation volontariste impulsée par le Roi Mohammed VI, depuis plusieurs années, en matière de transition vers les énergies vertes et l’économie décarbonée, indique le Cabinet Royal dans son communiqué. La même source indique que cette action intervient dans le prolongement de la réunion de travail présidée par le Souverain, le 22 novembre dernier, consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine.
Il a été également indiqué qu’au début de la cérémonie, le Président Directeur Général du groupe OCP, Mostafa Terrab, a présenté devant le Roi Mohammed VI les résultats du premier programme d’investissement du groupe, objet de Hautes Orientations Royales en 2012, et qui a permis d’ancrer l’OCP solidement dans le marché des engrais. En triplant sa capacité de production d’engrais, le groupe OCP se positionne aujourd’hui comme un des premiers producteurs et exportateurs mondiaux d’engrais phosphatés, peut-on lire dans le même communiqué.
Le Cabinet Royal relève que le groupe s’est appuyé sur les capacités de recherche et développement de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) afin de capter les opportunités offertes par les nouvelles technologies industrielles et digitales, et de développer une expertise sur les technologies innovantes de fertilisation raisonnée à même de répondre aux enjeux de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire.
Mostafa Terrab a exposé devant le Souverain, le nouveau programme d’investissement vert du groupe OCP, poursuit le Cabinet Royal. Il indique que ce programme s’articule autour de l’accroissement des capacités de production d’engrais tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040, en faisant levier sur le gisement unique d’énergies renouvelables ainsi que sur les avancées du Royaume dans ce domaine sous l’impulsion Royale.
Parmi les objectifs annoncés : en investissant dans le solaire et l’éolien, le groupe OCP projette d’alimenter l’ensemble de son outil industriel en énergie verte d’ici 2027. IL a été précisé que cette énergie décarbonée alimentera les nouvelles capacités de dessalement d’eau de mer afin de répondre aussi bien aux besoins du groupe qu’à l’alimentation en eau potable et d’irrigation des zones riveraines des sites OCP.
Le communiqué souligne que l’investissement servira au groupe, premier importateur mondial d’ammoniaque, de s’affranchir à terme de ces importations en investissant également dans la filière énergies renouvelables – hydrogène vert – ammoniaque vert, lui permettant d’entrer en force dans le marché des engrais verts et des solutions de fertilisation adaptés aux besoins spécifiques des différents sols et cultures.
«Cette ambition sera soutenue par des programmes d’appui aux PMEs industrielles, ainsi que celles des secteurs de l’énergie et de l’agriculture, favorisant l’émergence d’un écosystème national innovant et la création de nouvelles opportunités d’emplois et d’insertion professionnelle pour les jeunes».
On apprend aussi que le nouveau programme, qui permettra de consolider la position mondiale de l’OCP, prévoit un investissement global de l’ordre de 130 milliards de dirhams sur la période 2023-2027, la réalisation d’un taux d’intégration locale de 70%, l’accompagnement de 600 entreprises industrielles marocaines et la création de 25.000 emplois directs et indirects.
Le Cabinet Royale souligne dans son communiqué qu’à cet effet, le Roi Mohammed VI a présidé la signature d’un protocole d’accord relatif à ce programme d’investissement, entre le gouvernement et le groupe OCP, représentés respectivement par les Ministres de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, de l’Équipement et de l’Eau, de la Transition énergétique et du Développement durable, de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques d’une part, et par le Président Directeur Général de l’OCP d’autre part.
Ont assisté à cette cérémonie le Chef du gouvernement, les Conseillers de Sa Majesté le Roi et les membres du gouvernement.
Le Cabinet Royal annonce dans un communiqué que le Roi Mohammed VI a reçu, ce mercredi 23 novembre 2022 au Palais Royal de Rabat, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Dans son communiqué, le Cabinet Royal indique que le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa gratitude au Souverain pour la réussite du 9e forum de l’Alliance des civilisations, qui se tient à Fès, et qu’il s’est félicité de l’adoption d’une Déclaration forte et engageante, plus que jamais nécessaire dans un contexte international trouble.
La même source ajoute que Guterres a salué, à cette occasion, l’engagement permanent du Souverain en faveur de la promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance, de dialogue et de respect des différences.
Guterres a, également, loué la contribution constructive et constante du Royaume pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans le continent africain, indique le Cabinet Royal.
Il souligne également que la question du Sahara marocain a été abordée à la lumière de la résolution 2654 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 27 octobre 2022.
A cet égard, ajoute la même source, le Roi Mohammed VI a réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
«Le Souverain a réitéré le soutien du Royaume aux efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel, M. Stafan De Mistura, aux fins de la conduite du processus politique, ainsi qu’à la MINURSO pour l’observation du Cessez-le-feu», peut-on lire dans le même communiqué.
Cette audience s’est déroulée en présence, du côté onusien, de Miguel Graca, Conseiller Spécial du Secrétaire général, et du côté marocain, de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Le Cabinet Royal annonce dans un communiqué que le Souverain a présidé, ce mardi 22 novembre au Palais Royal de Rabat, une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine. En voici le texte intégral.
“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, mardi 22 novembre 2022 au Palais Royal de Rabat, une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine.
Cette réunion de travail s’inscrit dans le cadre du suivi régulier par le Souverain des objectifs stratégiques que le Royaume s’est fixés en matière de développement à grande échelle des énergies renouvelables, notamment celui de porter la part de ces énergies à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030.
Un exposé a été présenté devant Sa Majesté le Roi sur l’état d’avancement du programme de développement des énergies renouvelables. Fruit d’une Vision clairvoyante du Souverain, ce programme a permis au Maroc d’affirmer aujourd’hui son leadership régional et mondial dans ce secteur majeur de la transition énergétique.
Ainsi, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a donné Ses Hautes Directives en vue d’accélérer le développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne. En construisant sur ses avancées, le Maroc devrait accélérer le déploiement des énergies renouvelables afin de renforcer sa souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir.
Il s’agit notamment d’activer la réalisation des projets en cours de développement, de même que valoriser l’avantage compétitif du Maroc pour attirer davantage d’investissements nationaux et étrangers dans le secteur.
A cet égard, Sa Majesté le Roi a demandé d’accélérer la réalisation des trois projets d’énergie solaire Noor Midelt.
Par ailleurs, la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans les domaines de dessalement de l’eau de mer et de la filière émergente de l’hydrogène vert et de ses usages.
Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir, et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une “Offre Maroc” opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc. Elle devrait comprendre, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.
Cette réunion de travail s’est déroulée en présence du Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, du ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, de la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, et du Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable, M. Abderrahim El Hafidi”.
Le Souverain vient d’adresser, ce dimanche soir, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 47e anniversaire de la glorieuse Marche Verte. Voici le texte intégral du Discours Royal:
» Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,
Nous célébrons cette année le quarante-septième anniversaire de la Marche Verte au moment où le processus de consolidation de la Marocanité du Sahara est entré dans une phase cruciale.
En son temps, cette glorieuse épopée permit la libération de la terre spoliée. Désormais, les Marches que Nous menons sans répit ont, elles, vocation à assurer au citoyen marocain les conditions d’une vie digne, particulièrement dans ces territoires que Nous chérissons tant.
Notre approche pour défendre la Marocanité du Sahara procède d’une vision intégrée qui joint, à l’action politique et diplomatique, la promotion du développement socio-économique et humain de la région.
C’est précisément dans cette optique que s’inscrit le Programme de développement des Provinces du Sud dont Nous avons présidé la signature, à Laâyoune, en novembre 2015 et à Dakhla, en février 2016.
Cher peuple,
Doté d’une enveloppe budgétaire de plus de 77 milliards de dirhams, ce programme de développement intégré est conçu pour initier une véritable dynamique économique et sociale dans la région. Sa vocation est de stimuler, dans ces territoires, la création d’emplois, d’y assurer un climat propice à l’investissement, de les pourvoir des infrastructures et des équipements qui leur sont nécessaires.
Ce projet ambitieux répond exactement aux préoccupations et aux attentes de la population des Provinces du sud. La responsabilité de superviser la réalisation des projets qui le composent incombe aux autorités locales et aux conseils élus.
Aujourd’hui, plus de sept ans environ après le lancement de ce programme, et avec un taux d’engagement proche de 80% de l’enveloppe budgétaire allouée, Nous nous réjouissons des résultats positifs atteints.
De fait, la voie express Tiznit-Dakhla est d’ores et déjà en phase d’achèvement. La connexion de la région au réseau électrique national est bel et bien assurée et ses réseaux de communication ont également bénéficié d’un plan de renforcement et d’extension. Par ailleurs, le projet de stations d’énergie solaire et éolienne prévu au programme a été mené à son terme.
En outre, les études et les formalités administratives afférant au grand port Dakhla Atlantique ayant été finalisées, les travaux de construction démarreront prochainement.
S’agissant du volet économique, réputé être le principal catalyseur du développement, un ensemble de projets ont été menés à bien dans le cadre de la filière de mise en valeur et de transformation des produits halieutiques. Ainsi des milliers d’emplois ont-ils pu être créés et proposés aux habitants de la région.
Dans le domaine agricole, plus de six mille hectares aménagés à Dakhla et à Boujdour ont été mis à la disposition de jeunes agriculteurs de la région.
De surcroît, la plupart des projets prévus dans les filières du phosphate, de l’eau et de l’assainissement affichent des taux de réalisation avancés.
En matière sociale et culturelle, plusieurs acquis ont été enregistrés dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation. Dans le même esprit, les initiatives d’auto-emploi et la promotion de la langue et de la culture hassanies, inscrites au cœur de l’identité nationale unifiée, ont été soutenues.
En corrélation avec ce contexte de responsabilité nationale, Nous exhortons le secteur privé à maintenir l’engagement qu’il a pris à rehausser le niveau de l’investissement productif dans ces provinces et à mettre plus particulièrement l’accent sur les projets à vocation sociale.
Par ailleurs, Nous appelons à ce que la dynamique de développement dans nos Provinces du Sud explore de nouvelles possibilités et de nouveaux horizons, notamment dans les secteurs porteurs de l’économie bleue et des énergies renouvelables.
Cher peuple,
A travers l’histoire, le Sahara marocain a constamment constitué un lien entre le Maroc et sa profondeur africaine sur les plans humains, culturels et économiques.
Aussi, l’effort de développement que Nous menons au Sahara nous permet de consolider ce rôle historique de manière ferme et durable et, au-delà, de l’inscrire dans une perspective résolument tournée vers le futur.
Cette orientation est fondamentalement en phase avec la nature même des relations privilégiées unissant le Maroc au reste des pays africains, que Nous avons à cœur de développer, au mieux des intérêts communs de nos peuples frères.
Dans ce cadre, avec Notre Frère, Son Excellence Monsieur Muhammadu Bouhari, Président de la République Fédérale du Nigéria, Nous avons pris l’initiative de lancer le projet de Gazoduc Nigéria-Maroc.
Il Nous plaît de constater l’état présent d’avancement de ce grand projet, conformément à l’Accord signé en décembre 2016.
A cet égard, le Mémorandum d’entente, signé récemment à Rabat, avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et, à Nouakchott avec la Mauritanie et le Sénégal, marque un jalon essentiel dans le processus de réalisation du projet.
La signature de ce mémorandum traduit l’engagement des pays concernés à contribuer à la concrétisation de ce projet stratégique et elle illustre leur volonté politique d’assurer son succès.
Compte tenu de l’intérêt particulier que Nous portons au partenariat avec les Etats de l’ouest du continent, le Gazoduc Nigéria-Maroc représente pour Nous plus qu’un projet bilatéral entre deux pays frères. Notre souhait est qu’il soit plus largement un projet stratégique profitable à l’ensemble de la région de l’Afrique de l’ouest, dont la population dépasse 440 millions d’habitants.
En effet, outre le Maroc et la Mauritanie, ce Gazoduc offre aux quinze pays de la CEDEAO, des opportunités et des garanties en matière de sécurité énergétique et de développement socio-économique et industriel.
Destiné aux générations présentes et futures, le projet œuvre en faveur de la paix, de l’intégration économique du continent africain et de son développement commun.
Eu égard à la dimension continentale du Gazoduc Nigéria-Maroc, Nous y voyons aussi un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe.
Nous nous félicitons ainsi de l’appui des institutions financières régionales et internationales qui ont exprimé le souhait d’apporter leur concours effectif à sa mise en œuvre.
A ce propos, Nous tenons à affirmer le souci du Maroc d’agir toujours, de concert avec Nos frères du Nigéria et l’ensemble des partenaires, en toute transparence et responsabilité, pour que ce projet soit concrétisé dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, Nous affirmons de nouveau notre réceptivité à toute forme de partenariat fructueux visant à mener à bien ce projet africain d’envergure.
Cher peuple,
La fidélité à l’esprit et au serment éternel de la Marche Verte exige que tous les Marocains restent mobilisés et vigilants afin de défendre l’unité nationale de leur pays, de favoriser son plein essor et de renforcer son attachement à sa profondeur africaine.
C’est l’occasion pour Nous de rendre hommage à la mémoire immaculée de l’artisan de la Marche Verte, Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme, ainsi qu’aux valeureux martyrs de la Patrie.
Nous adressons également l’expression de Notre considération à Nos Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, à l’Administration territoriale, aux Forces auxiliaires et à la Protection civile pour leur dévouement et leur abnégation à défendre, sous Notre commandement, l’intégrité territoriale du pays et à préserver sa sécurité et sa stabilité.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».
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Mohamed bin Zayed Al Nahyan vient d’ordonner le déblocage d’une provision supplémentaire de 100 millions de dollars, comme aide humanitaire destinée aux civils ukrainiens.
Le communiqué officiel annonçant cette décision cite la ministre d’Etat de la coopération internationale, Reem bint Ebrahim Al Hashimy qui a rappelé que d’autres aides avaient déjà été accordées aux civils ukrainiens en réponse à l’appel d’urgence lancé par les Nations unies pour venir en aide aux civils. Il s’agissait notamment d’aides en nature ayant été mises à dispositions des réfugiés ukrainiens en Pologne et Moldavie.
La provocation de trop de la présidence sudafricaine, qui vient de dérouler le tapis rouge au mercenaire en chef du Polisario pour faire chanter le Maroc, heurte en profondeur les Marocains. Première réaction, celle de notre confrère Ridoaune Erramdani.
Pour faire diversion et tenter de détourner l’attention sur les bruits assourdissants des nombreuses casseroles qu’il traine, le président sud-africain tente le coup Ben Battouche. Il a accueilli ce dernier en chef d’Etat que l’on sait fantoche, comme on sait que l’invité mange à tous les râteliers en rampant devant le plus et même le moins offrant.
En l’occurrence, le chef des mercenaires est utilisé comme une serpillière que son utilisateur jettera aussitôt qu’il aura atteint son objectif. Sauf que le Maroc ne cède jamais aux maîtres chanteurs quels qu’ils soient. L’Histoire récente l’a bien montré.
Réaction immédiate, Ridouane Erramdani a réagi en lançant un appel au boycott des produits et services sudafricains au Maroc qu’il s’agisse de services touristiques, d’assurance, d’équipements ménagers ou de logistique. L’appel du célèbre animateur et influenceur sera largement suivi.
Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, a présidé ce vendredi 14 octobre au siège du Parlement l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 11e législature. Voici le texte intégral de ce discours. A noter que le Prince Moulay Rachid n’a pas pu accompagner le Souverain à cette occasion, pour avoir contracté le covid-19.
« Louange à Dieu,
Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Mesdames et Messieurs les honorables Parlementaires,
L’ouverture de la nouvelle session parlementaire est, comme le prévoit la Constitution, l’occasion de célébrer les retrouvailles avec les représentants de la Nation. Nous y voyons plus particulièrement un rendez-vous annuel qui donne l’opportunité d’aborder les grandes questions nationales, et notamment celles qui revêtent un caractère prioritaire.
Aujourd’hui, Nous avons jugé opportun de mettre l’accent sur deux sujets importants :
- Le premier concerne la problématique de l’eau et les défis urgents et futurs qui s’y rattachent ;
- Le second porte sur la nécessité d’opérer un bond qualitatif en matière de promotion de l’investissement.
Mesdames, Messieurs,
Dieu a dit : « Nous avons créé de l’eau tout être vivant ». Véridique est Sa parole.
En effet, principe premier de toute forme de vie, l’eau est aussi une composante essentielle du processus de développement et une ressource indispensable à la viabilité des projets et activités productives, dans leur ensemble.
Au Maroc, la problématique de gestion des ressources en eau se pose avec d’autant plus d’acuité que le pays traverse actuellement la période de sécheresse la plus intense qu’il ait connue depuis plus de trois décennies.
Face à cette épreuve, Nous implorons le Seigneur de gratifier notre pays de pluies bienfaisantes.
Afin de remédier à cet état de fait, Nous avons adopté, dès le mois de février dernier, dans le cadre du Plan de lutte contre les effets de la sécheresse, des mesures d’anticipation visant à garantir la disponibilité de l’eau potable, à soutenir les agriculteurs, à préserver le bétail.
Conscient que la sécheresse est un phénomène structurel dans notre pays, Nous avons toujours attaché une importance capitale à la problématique de l’eau, sous tous ses aspects.
A cet égard, Nous avons consacré plusieurs séances de travail à l’examen de cette question : elles ont abouti à l’élaboration du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027.
Depuis Notre Accession au Trône, Nous avons poursuivi avec constance et détermination la politique de construction des barrages. C’est ainsi que plus de 50 nouveaux ouvrages de grande ou moyenne taille ont été érigés et que 20 autres sont en cours.
Indépendamment de la pluviométrie qui marquera les années à venir, Nous nous attachons à accélérer la réalisation de ce Programme dont les projets sont répartis à l’échelle de tout le Royaume.
Citons particulièrement l’achèvement de la construction des barrages programmés, la mise en place d’interconnexions hydrauliques et la réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer. Ajoutons l’affermissement de l’orientation visant à assurer l’économie de l’eau, notamment en matière d’irrigation.
Mesdames, Messieurs,
Le Maroc n’est pas le seul pays touché par la sécheresse et la rareté des ressources hydriques : sous l’effet du changement climatique, ces deux problèmes sévissent désormais à l’échelle de toute la planète.
L’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens. Il exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle.
De fait, le Maroc se trouve désormais en une situation de stress hydrique structurel et la seule construction d’équipements hydrauliques, si indispensable et importante soit-elle, ne suffit pas à régler tous les problèmes.
Nous appelons donc à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et notamment à une rupture avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale.
Par ailleurs, le problème de l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales.
Il nous incombe, à nous tous, en tant que Marocains, de redoubler d’efforts pour faire un usage responsable et rationnel de l’eau.
Cela passe par un changement véritable de comportement dans notre rapport à l’eau. Et en la matière, les administrations et les services publics se doivent de donner l’exemple.
Il faut également assurer une gestion optimale de la demande, en concomitance avec les réalisations en cours, en matière de mobilisation des ressources hydriques.
A moyen terme, il conviendra de renforcer notre politique volontariste de l’eau et de rattraper le retard dans ce domaine.
Le devoir de responsabilité impose désormais des choix durables et intégrés, ainsi que davantage de solidarité et d’efficacité et ce, dans le cadre du nouveau Plan national de l’eau dont Nous appelons de nos vœux la mise en œuvre diligente.
Dans ce contexte, Nous voulons mettre l’accent sur les principales orientations suivantes :
- Premièrement : il est nécessaire de lancer des initiatives et des projets plus ambitieux, par le recours aux innovations et technologies nouvelles, dans le domaine de l’économie de l’eau et de la réutilisation des eaux usées.
- Deuxièmement : il est impératif d’accorder une attention particulière à une exploitation rationnelle des eaux souterraines et à la préservation des nappes phréatiques, en mettant fin au phénomène de pompage illégal et au creusement de puits anarchiques.
- Troisièmement : il est essentiel de garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs. Il en résulte que les stratégies sectorielles doivent être constamment mises à jour en fonction de la pression exercée sur les ressources en eau ainsi que sur leur évolution future.
- Quatrièmement : il est indispensable de prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, de considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux différents aspects de ce coût.
Mesdames, Messieurs,
Le second volet de ce Discours porte sur le thème de l’investissement auquel Nous attachons un intérêt tout particulier.
Aujourd’hui, Nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs.
En effet, ces filières offrent des opportunités d’emploi aux jeunes et apportent des sources de financement aux différents programmes sociaux et de développement.
A cet égard, Notre souhait est que la nouvelle Charte nationale de l’investissement donne une impulsion tangible à l’attractivité du Maroc pour les investissements privés, tant nationaux qu’étrangers.
Aussi, il convient de lever les obstacles qui continuent d’entraver une relance effective de l’investissement national, sur tous les plans.
Les Centres régionaux d’investissement (CRI) sont donc appelés à superviser l’intégralité du processus d’investissement et à en accroître l’efficience; ils sont également chargés d’assurer de meilleurs services d’accompagnement et d’encadrement au profit des porteurs de projets, jusqu’à leur concrétisation finale.
Pour cela, les CRI doivent bénéficier de l’appui de l’ensemble des parties prenantes, tant au niveau central que territorial.
S’agissant du climat des affaires, les réformes structurelles engagées sous Notre impulsion ont permis d’améliorer l’image et la performance du Maroc dans ce domaine.
Cependant, malgré les résultats obtenus, Il reste beaucoup à accomplir pour libérer les énergies, tirer le meilleur parti des potentialités nationales, encourager l’initiative privée, drainer davantage d’investissements étrangers.
A ce propos, Nous aimerions insister à nouveau sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la Charte de déconcentration administrative, la simplification et la digitalisation des procédures, la facilitation de l’accès au foncier et aux énergies vertes, l’appui financier aux porteurs de projets.
Afin de renforcer la confiance de ceux qui veulent opérer des investissements productifs dans notre pays, Nous appelons à la consolidation des règles de la concurrence loyale, à la mise en œuvre effective des mécanismes de médiation et d’arbitrage pour le règlement des litiges.
L’investissement étant l’affaire de toutes les institutions et de tous les acteurs du secteur privé, Nous soulignons que chacun doit rester mobilisé et afficher une attitude responsable à l’effet de promouvoir ce secteur vital pour l’essor de notre pays.
L’objectif stratégique recherché est que le secteur privé occupe la place qui lui échoit dans le domaine de l’investissement, celle d’une force motrice effective de l’économie nationale.
Par ailleurs, il convient que les entreprises marocaines et leurs organisations nationales, régionales et sectorielles assument leur fonction de catalyseurs de l’investissement et de l’entrepreneuriat.
De son côté, le secteur bancaire et financier national se doit de soutenir et financer la nouvelle génération d’entrepreneurs et d’investisseurs, notamment les jeunes ainsi que les petites et moyennes entreprises.
Dans ce cadre, Nous préconisons, à nouveau, qu’une attention particulière soit portée aux investissements et aux initiatives des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger.
Pour atteindre les objectifs souhaités, Nous avons exhorté le gouvernement, en partenariat avec les secteurs privé et bancaire, à traduire leurs engagements respectifs dans un «Pacte National pour l’Investissement».
Ce dispositif vise à mobiliser 550 milliards de dirhams d’investissements et à créer 500 mille emplois, au cours de la période 2022-2026.
Mesdames, Messieurs,
Comme vous le savez, étant donné les compétences de législation, d’évaluation et de contrôle qui sont les siennes, l’institution parlementaire assume un rôle-clé dans le traitement judicieux des questions et préoccupations de la Nation et des citoyens, et plus particulièrement, des problématiques de l’eau et de l’investissement.
Soyez donc, que Dieu vous garde, à la hauteur de la grande responsabilité qui vous incombe, particulièrement dans le contexte national actuel et au vu des fluctuations de la conjoncture internationale.
Il n’est point de meilleure conclusion que ce verset du Saint-Coran où Dieu décrète: « (et c’est Lui) Qui fait descendre du ciel de l’eau et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir ». Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».