Au lendemain du décès du décès de Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyane, les membres du Conseil suprême fédéral des Émirats ont élu, à l’unanimité, Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyane à la tête des Emirats arabes unis.
Le Prince Héritier d’Abou Dhabi, Commandant suprême adjoint des Forces Armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis, Mohammed bin Zayed a été élu, ce samedi à l’unanimité, Président des Emirats arabes unis.
L’agence officielle de presse émiratie précise que l’élection de Mohammed bin Zayed a été effectuée sur la base de l’article 51 de la Constitution du pays.
L’élection s’est déroulée sous la présidence de Cheikh Mohamed bin Rached Al Maktoum, Vice-président de l’Etat des Emirats Arabes Unis, Président du Conseil des ministres, Gouverneur de Dubaï.
Dans sa première déclaration après son élection, Mohammed bin Zayed a remercié les membres de la fédération des Émirats de la confiance qu’ils lui ont accordée et a promis de servir son pays en restant fidèle à l’esprit du défunt.
Dans le cadre des travaux du Business Forum initié par la BERD en marge de son Assemblée générale, qui clôt aujourd’hui ses travaux à Marrakech, l’Afrique était au cœur des débats même s’il a été beaucoup et surtout question de l’appui devant être apporté à l’Ukraine. Retour en vidéo sur ce principal panel, le principal dédié à l’Afrique, qui a été modéré, avec brio, par l’Administrateur Directeur Général du Groupe Bank of Africa, Brahim Benjelloun Touimi.
Divers panels, animés par des personnalités et des experts de haut niveau ont été organisés dans le cadre du Business Forum de la BERD, sur des thématiques considérées comme centrales dont le digital, la transition énergétique, l’accès au financement, les fonds durables et inclusifs en Afrique. C’est ce thème qui a été débattu lors d’un panel dont le maître de cérémonie a été Brahim Benjelloun Touimi.
L’Administrateur Directeur Général du Groupe Bank of Africa a posé des questions pertinentes à Francis Malige, Directeur général en charge des Institutions financières de la BERD ; Ana Martiningui, Directrice générale d’EFE-Europe (Education pour l’emploi-Europe) ; Bunmi Otoki, Responsable des solutions de crédit et syndications chez Bank of Africa Grande-Bretagne, Omotayo Adeola, Directrice Générale Restorium Capital et Valérie-Noëlle Kodjo Diop – Directeur Innovation et Développement Durable Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
Dans une conférence donnée jeudi, l’ancien patron des services secrets espagnols, Félix Sanz Roldán, souligne l’importance de la coopération de son pays avec le Maroc. Pour lui, cette coopération est bénéfique pour l’Espagne et pour l’Europe.
Le Maroc s’est invité dans la conférence donnée, jeudi 28 avril, par Félix Sanz Roldán qui était à la tête, pendant dix ans, du Centre national espagnol de renseignement – CNI (de 2009 à 2019).
Très suivie, cette conférence était axée sur le nouvel ordre vers lequel s’achemine le monde à l’ère de la guerre qui se prolonge en Ukraine.
Le conférencier a affirmé que dans une période aussi incertaine que celle que vit le monde actuellement, ce qui devrait prévaloir entre l’Espagne et le Maroc, c’est «de continuer à faire de bonnes choses ensemble car, en plus, c’est possible».
Se réjouissant de la bonne entente retrouvée entre Madrid et Rabat, Félix Sanz Roldán s’est dit convaincu qu’ «il y a une marge encore plus grande pour travailler avec le Maroc». Surtout, a-t-il insisté, que dans le passé, Rabat «nous a sauvé des inquiétudes qui provenaient de l’Afrique».
Muy interesante la conferencia del General Félix Sanz Roldán sobre el nuevo orden mundial, organizada por @csocial_ulpgc pic.twitter.com/2ErQl1Utub
— Lluis Serra, Rector ULPGC (@RectorULPGC) April 28, 2022
Avant de s’exprimer sur les relations de son pays avec le Maroc, Sanz Roldán a analysé la situation qui prévaut dans le monde à cause de la guerre russe en Ukraine. Il s’est montré optimiste en assurant que l’Europe en sortira plus forte. Dans le même sens, pour lui, il serait peu probable que cette guerre se propage à d’autres pays.
En répondant avec sa langue de bois habituelle aux questions d’El Mundo, Brahim Ghali a avalé sa langue quand son interviewer lui a demandé des explications sur les viols, tortures, meurtres et autres crimes de guerre dont il est accusé.
Le long de l’interview, de presque 3 pages, de Brahim Ghali publié, ce dimanche 3 mars, par le quotidien espagnol El Mundo, on n’apprend rien de nouveau. Le chef des mercenaires montre uniquement qu’il est complètement dépassé par les évènements.
Les mots de « Ben Battouch » sentent le désespoir quand il lui a fallu commenter la position officielle récemment annoncée par l’Espagne en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour la clôture définitive du dossier du Sahara marocain.
Sautant du coq indépendantiste à l’âne irrémédiablement belliciste, Brahim Ghali a ressorti les mêmes litanies en avouant ne rien comprendre au tournant historique que viennent de marquer les autorités espagnoles.
Il semblait même avoir perdu ses mots quand son interviewer l’a invité à s’expliquer sur les attaques meurtrières perpétrées par le Polisario contre des marins espagnols dans les années 1970 et d’autres attaques ayant ciblé des intérêts de l’Espagne.
Le mercenaire en chef a répondu par le même silence assourdissant aux accusations de viol, de torture et de crimes de guerre qui sont portées contre lui devant la justice espagnole. Son cœur doit avoir battu la chamade lorsque ce sujet a été abordé. Il sait que ses accusateurs ne le lâcheront pas.
En reconnaissant l’importance de la question du Sahara pour le Maroc, «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ». Les mots contenus dans le message adressé par le chef du gouvernement, vendredi 18 mars, au Roi Mohammed VI sont précis. Ils expriment, clairement, une évolution historique de la position de l’Espagne concernant la question du Sahara marocain.
Historiquement lié à ce dossier, le voisin ibérique s’engage ainsi dans la nouvelle voie ayant été ouverte par la reconnaissance, officielle, par les États-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur l’ensemble de son territoire, le Sahara compris.
La position espagnole qui rejoint, dans les mêmes termes, celle de l’Allemagne, pourrait inspirer l’Union européenne et l’amener à suivre le sens de l’Histoire, le bon s’entend. C’est ce qu’ont fait de nombreux pays à travers le monde.
D’ailleurs Laâyoune et Dakhla, villes emblématiques du Sahara marocain, abritent déjà plus d’une vingtaine de consulats de différents pays arabes ainsi que des États du Golfe et d’Afrique. Ces faits montrent «le caractère irréversible du processus politique en marche», souligné par le Roi Mohammed VI, le 6 novembre dernier, dans son discours prononcé à l’occasion de la célébration du 46ème anniversaire de la Marche verte.
Les autorités espagnols ont bien compris que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement», comme l’a souligné Pedro Sánchez dans son message adressé au Souverain. «La stabilité et la prospérité de l’Espagne et du Maroc sont intimement liées», a ajouté le chef de la diplomatie espagnole, appuyant son chef de gouvernement.
N’en va-t-il pas de même pour les relations Maroc-UE ?
Une nouvelle étape s’annonce désormais entre l’Espagne et le Maroc, sur de nouvelles bases. Le Roi Mohammed VI en avait précisé les termes dans son discours du 20 août dernier : «Avec un optimisme sincère, Nous formons le souhait de continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, Son Excellence Pedro Sanchez, afin d’inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays. Désormais, celles-ci devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements.»
Ce sont ces mêmes termes de «confiance, transparence, considération mutuelle et respect des engagements» qu’ont repris le gouvernement espagnol et son président pour annoncer, solennellement, leur volonté de faire avancer les relations des deux royaumes.
Comme l’avait précisé le Roi Mohammed VI dans le même discours, en affirmant qu’il suivait «personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions» (avec les autorités espagnoles) : «Le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations.»
C’est chose faite.
Les crimes que le Polisario continue à commettre contre des enfants et des opposants viennent d’être, de nouveau, d’énoncées devant la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
Des alertes continuent à être lancées à Genève contre la militarisation des enfants par le Polisario, dans les camps de Tindouf, avec la complicité de l’Algérie.
A l’occasion de la tenue de la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU dont les travaux se poursuivent jusqu’au 1er avril prochain, des militants (es) associatifs marocains ont dénoncé, vigoureusement, ces crimes lors du débat général du point 03 relatif à la protection et la promotion des droits de l’Homme.
S’adressant à Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Aïcha Duihi a rappelé que depuis l’installation des camps de Tindouf sur le sol algérien, les responsables du Polisario ne cessent d’exploiter les écoles et les programmes scolaires en les endoctrinant avec son idéologie basée sur la haine et la violence. La militante associative marocaine a souligné que les endoctrineurs font l’éloge de la guerre et de l’héroïsme militaire, ce qui est incompatible avec les exigences de la Convention relative aux droits de l’enfant instituant l’obligation de dispenser aux enfants une éducation aux principes et valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance pour une saine consolidation de leur personnalité.
«Aujourd’hui, le Polisario persiste à créer une atmosphère de tension au sein des camps, en jouant sur la corde sensible des émotions et en louant l’héroïsme militaire et encourageant le port des armes chez les enfants lors de toutes les cérémonies et célébrations», a déploré Aïcha Duihi . Cette dernière a tenu à attirer, encore une fois, l’attention de la présidente et des membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, et avec eux la communauté internationale, sur l’amère réalité plusieurs fois dénoncée : «Les enfants des camps de Tindouf se retrouvent impliqués dans des entraînements militaires et dans des actions de vandalisme et d’intimidation ; mais également dans une guerre de propagande nourrie de violence et de haine».
Aïcha Duihi a terminé son intervention en tirant la sonnette d’alarme sur ce qui s’était passé au poste frontière de Guerguerat, quand le Polisario a enfreint le cessez-le-feu et a mis délibérément en danger la vie de dizaines d’enfants en les traînant dans des actes d’intimidation, de sabotage et de provocation des passants.
De son côté, Nour Bouhanana a exprimé la grande inquiétude des défenseurs des droits de l’Homme au vu du recrutement massif et continu des enfants au sein des milices du front Polisario, «qui sont enrôlés et endoctrinés sans pitié et sans aucune responsabilité morale».
La militante associative renvoie son auditoire aux vidéos montrant de jeunes enfants scandant avec ferveur et acharnement des slogans comportant des messages haineux et hostiles et appelant clairement à la guerre et au combat armé. «Tout cela dans une violation explicite de l’article 38 de la Convention internationale des droits de l’enfants de 1989 et du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication des enfants dans les conflits armés», fait-elle remarquer.
Nour Bouhanana rappelle que la résolution du Conseil de sécurité (2601) adoptée à l’unanimité en 2021 condamne fermement toutes les violations du droit international applicable impliquant le recrutement et l’utilisation d’enfants par les parties à des conflits armés ainsi que leur enrôlement. «Cette résolution exige de toutes les parties concernées de mettre immédiatement fin à de telles pratiques et prennent des mesures spéciales pour protéger les enfants», a-t-elle insisté.
Bouhanana a appelé toutes les instances internationales concernées à intervenir d’urgence pour mettre fin à ces pratiques criminelles sur ces enfants nés dans les camps de Tindouf et demeurant, jusqu’à ce jour, sans statut de réfugiés et donc sans protection spéciale accordée à l’enfant réfugié. «Il est impératif que l’Algerie respecte la Convention et ses Protocoles et que le HCR assume ses responsabilités avec tous les pouvoirs qui lui sont conférés pour protéger ces enfants et leur permettre d’avoir une enfance normale avec un sentiment de sécurité et l’espoir d’un avenir meilleur et d’une vie décente», a affirmé la militante associative.
Pour sa part, Moulay Lahsen Naji, président de la Commission indépendante des droits de l’Homme (CIDH) a insisté sur l’importance capitale que les mécanismes des droits de l’homme fassent la lumière sur les disparitions forcées. «Aucun d’entre nous ne peut nier que la disparition forcée est une horrible violation alors qu’elle est encore systématique dans certains pays où des journalistes, des blogueurs et des femmes sont persécutés, au moment où je parle, pour avoir revendiqué leurs droits politiques et civils. Aujourd’hui, je porte à votre attention la disparition forcée de défenseur des droits de l’Homme Al Khalil Ahmed qui vivait dans les camps de Tinduf et qui a été kidnappé en 2009 par des agents de renseignement algériens. Depuis lors, mesdames et messieurs, personne ne sait où se trouvé le disparu après avoir été arrêté arbitrairement et sans avoir eu accès à la justice et on ne sait pas s’il est mort ou vivant», a-t-il détaillé.
Naji a souligné que ce sont «les soi-disant responsables du polisario qui sont les principaux auteurs du complot contre le Al khalil Ahmed qui a été enlevé juste pour avoir exprimé son opinion contre eux».
Le militant pour les droits de l’Homme a terminé son intervention en appelant à l’ouverture d’une enquête sur cette affaire de disparition forcée.
Les crimes sordides du Polisario ont été, ainsi, une nouvelle fois dénoncés et la communauté internationale mise devant ses responsabilités.
Le gouvernement malien de transition invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des autorités maliennes. Il en explique les raisons dans un communiqué incendiaire à l’encontre de la France, lu dans cette vidéo par son porte-parole, le Colonel Abdoulave Maiga. Le président français a réagi aussitôt.
Le gouvernement malien de transition est en colère contre la France et le fait savoir. Il accuse les autorités françaises de manquements répétés aux accords de défense et d’être la cause de l’expansion terroriste au Mali. Ces accusations ont été émises par écrit dans un communiqué officiel dont lecture a été donnée par le porte-parole du gouvernement malien de transition, le Colonel Abdoulave Maiga.
Le gouvernement malien affirme avoir pris acte de la décision unilatérale du 17 février 2022 des autorités françaises de procéder au retrait des forces militaires de Barkhane et Takuba, «en violation des accords liant la France et le Mali et impliquant d’autres partenaires».
Il a été aussi rappelé que cette nouvelle décision fait suite aux annonces également unilatérales de la France, le 03 juin 2021, de la suspension des opérations conjointes avec les Forces Armées Maliennes et le 10 juin 2021 de la fin de l’opération Barkhane, sans préavis et sans consultation préalable de la partie malienne. «Ces décisions unilatérales constituent des violations flagrantes du cadre juridique liant la France et le Mali», proteste le gouvernement malien. Et d’ajouter que les résultats les résultats obtenus et annoncés officiellement par les autorités françaises n’ont pas été satisfaisants, ni en 2013 avec l’opération Serval (détruire le terrorisme, restaurer l’autorité de l’État malien sur l’ensemble du territoire national, faire appliquer les résolutions de l’ONU), ni en 2016 avec l’Opération Barkhane (lutter contre le terrorisme, aider à faire monter l’Armée malienne en puissance, intervenir en faveur des populations).
«Malgré la présence de l’Opération Barkhane et des forces internationales, de 2013 à 2021, le Mali a risqué la partition et la menace terroriste, initialement localisée au Nord du Mali, s’est répandue sur l’ensemble du territoire national», affirme le porte-parole.
Le gouvernement malien considère que l’Opération Serval, qui «n’aurait pas été nécessaire si l’OTAN n’était pas intervenue en Libye en 2011», avait «fondamentalement modifié la donne sécuritaire dans la région et dans laquelle la France a joué un rôle actif de premier plan et au grand dam des Africains, est à la base des problèmes sécuritaires actuels du Mali en particulier et du Sahel en général».
En mobilisant les forces armées maliennes et en appelant la population à rester sereine et vigilante, le gouvernement de transition «réaffirme sa disponibilité à renforcer davantage le dialogue et la coopération avec les partenaires soucieux de la prise en compte des intérêts vitaux du Mali dans le respect de la souveraineté nationale et de la dignité du peuple malien».
En réponse, le président français a aussitôt réagi lors d’une conférence de presse à l’issue du 6e sommet entre l’UE et l’Union africaine à Bruxelles.
Sommet Union européenne – Union africaine : suivez la conférence de presse. https://t.co/xTrBQUYULu
— Élysée (@Elysee) February 18, 2022
« Nous avons annoncé la réarticulation du dispositif et il s’appliquera en bon ordre afin d’assurer la sécurité de la mission des Nations unies et de toutes les forces déployées au Mali. Je ne transigerai pas une seconde sur leur sécurité », a-t-il affirmé. Un bras de fer entre Bamako et Paris est désormais lancé.
« Les grands médias français qui ont claironné le 18 juillet et 2021 que le Maroc avait utilisé Pegasus veulent absolument aujourd’hui esquiver le débat. Ils ne veulent surtout pas qu’on aborde le fond du dossier car aujourd’hui l’enquête en France a démontré que c’était faux et que comme je l’ai toujours dit le Maroc n’a jamais utilisé le logiciel Pegasus », tranche Maître Olivier Baratelli au micro d’AtlasInfo.
« On utilise des artifices de procédure autour de la recevabilité de la plainte, pour faire un écran de fumée et pour éviter le débat de fond. Je trouve cela parfaitement scandaleux et parfaitement », poursuit-il.
Et l’avocat du Maroc d’ajouter: « C’est aussi irrespectueux pour le Maroc, pour les Marocains et les marocaines qui ont droit de connaître la vérité et que la presse française arrête de les salir ».
Me Baratelli assure que ceux qui sont prévenus aujourd’hui risquent une condamnation pénale pour diffamation. « Vous imaginez bien qu’ils essaient d’échapper par tous moyens, y compris les plus vils, les plus inutiles et les plus faibles, à cette condamnation », fait-il remarquer.
Face aux caméras de 2M, maîtres Olivier Baratelli et Rodolphe Bosselut affirment, qu’ils ont, eux aussi, posé cette dernière question à la Justice française qui tarde encore à leur répondre. Les deux avocats du Royaume dans cette affaire soulignent que le Maroc a été injustement ciblé par des accusations sans fondement et que ses diffamateurs doivent donc répondre de leurs actes.
«C’est une question de principe pour le Royaume qui défend en l’occurrence les services de sécurité, les institutions et les fonctionnaires diffamés», assurent-ils.
Les deux avocats regrettent que les meneurs de la cabale contre le Maroc tentent de se réfugier derrière l’écran de fumée de l’irrecevabilité de l’affaire, au lieu d’apporter des preuves sur les mensonges qu’ils ont colportés à travers le réseau Forbiden Stories.
«Nous ne lâcherons rien», insiste Me Rodolphe Bosselut. Son collègue, Me Baratelli invoque des jurisprudences qui ne laissent aucun doute sur la recevabilité de la plainte du Maroc.
En attendant que la Justice française fasse son travail, le mystère reste entier concernant l’émetteur ou les émetteurs de la liste comportant les 200.000 redevenus 50 .000 noms supposés avoir été espionnés pour une grande partie par le Maroc.
Pour tenter de lever ce mystère, les investigateurs de 2M ont cherché des éclairages auprès d’éminents spécialistes des médias comme Pascal Airault, Dominique Wolton et François Soudan, et auprès de l’expert dans le renseignement Alain Juillet. Tous ont indiqué que le b.a-ba du travail journalistique professionnel n’ont pas été respectés dans l’affaire Pegasus. Wolton a regretté que certains médias véhiculent de fausses informations, sans le moindre recoupement, rien que pour être les premiers à les publier. Plus grave encore, ajoute Alain Juillet en faisant le parallèle avec l’affaire Clearstream ayant ciblé en France Nicholas Sarkozy, quand il était ministre de l’Intérieur, la manipulation n’est jamais loin.
«Il y a des gens qui ont intérêt à opposer certains pays à d’autres, en l’occurrence le Maroc et la France», poursuit-il, en s’étonnant de ne constater qu’aucun américain, par exemple, n’est cité ni dans l’affaire Pegasus ni dans les Panama Papers ou encore dans les China Papers.
Les investigateurs de 2M se sont intéressés à Forbiden Stories en tant qu’entité. Ils ont trouvé son adresse à Paris, mais n’ont pas trouvé le bureau qu’elle indique. Ils ont aussi relevé que cette organisation à but non lucratif dispose d’une liste bien fournie de bailleurs de fonds européens et américains. Ils ont également remarqué que la liste à l’origine de l’affaire Pegasus a été d’abord remise à Berlin en Allemagne, pays qui est publiquement connu pour son utilisation du logiciel Pegasus, mais qui n’a pas été cité par Forbiden Stories.
C’est justement vers l’Allemagne que se sont tournés les investigateurs de 2M. Avant le lancement de la cabale contre le Maroc, ce pays avait multiplié les actes hostiles à l’encontre du Royaume. Les autorités allemandes ont tout fait pour court-circuiter la médiation marocaine dans le processus de réconciliation inter-libyen. Elles ont fermé les yeux sur la profanation du drapeau national au siège de l’ambassade du Maroc à Berlin. Pire, elles ont entouré de leur bienveillance le terroriste Mohamed Hajib qui s’est spécialisé dans l’injure des institutions marocaines.
Youssef Zouitni s’est étonné de constater que ce propagandiste a même annoncé l’affaire Pegasus dans l’une de ces vidéos, en parlant de graves fuites de listes compromettantes, 72 heures avant l’éclatement de l’affaire Pegasus. «Qui a informé ce protégé des Allemands?».
Pour François Soudan, il ne fait aucun doute que l’Allemagne, qui ne cache pas ses ambitions africaines, est gênée par le leadership grandissant du Maroc au sein de son continent. «Avec la politique dynamique et avisée du Roi Mohammed VI, le Royaume suscite des jalousies», confirme Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français.
Une jalousie clairement affichée à travers le rapport du think-tank allemand SWP, que financent les autorités allemandes, appelant à «un rééquilibrage des forces au Maghreb pour contre l’hégémonie marocaine».
La militarisation des enfants est tellement banalisée chez le Polisario que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara a été accueilli à Tindouf par quelques uns de ces petits soldats.
Stefan di Mistura en a été personnellement témoin. Des enfants en habit militaire faisait carrément partie du «comité d’accueil» du Polisario, qui l’a reçu à son arrivée à Tindouf samedi 15 janvier.
A l’instar des journalistes internationaux qui suivent de près son déplacement dans les camps de la honte, l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara a pu voir de ses propres yeux des preuves de la militarisation des enfants perpétrés, depuis des années, par le Polisario.
De nombreuses organisations internationales ne cessent de dénoncer le phénomène de militarisation des enfants par le Polisario, en vain.
La photo illustrant cet article se passe de tout commentaire. On y voit des petits soldats assis au milieu d’autres enfants ayant été entassés par le Polisario le long du parcours de di Dimustra. L’un d’eux a même accompagné le comité d’accueil ayant reçu l’Envoyé personnel à Tindouf. Que dira donc ce dernier concernant ce flagrant scandale à l’issue de sa visite ?