La teneur exceptionnelle de l’entretien téléphonique, chaleureux, du Roi Mohammed VI avec le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a marqué le Forum économique Maroc-Espagne en apportant un appui Royal à la Réunion de haut niveau entre les deux pays.
En apprenant la nouvelle de l’important entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI avec le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et le contenu de cet échange, les participants espagnols et marocains au Forum économique Maroc-Espagne, qui entamaient leurs travaux ce mercredi à Rabat, en étaient ravis. Leur enthousiasme s’est intensifié tant le message Royal était exceptionnel et encourageant aussi bien pour les relations économiques objet de leur Forum, que pour les relations politiques que s’attèleront à développer encore davantage les hauts responsables des deux pays qui vont se retrouver demain, jeudi, au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger dans le cadre de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne.
Le long entretien téléphonique du Souverain, qui a duré une trentaine de minutes, avec le chef du gouvernement espagnol, et les messages transmis par le Roi Mohammed VI à son interlocuteur augurent le début d’une nouvelle phase historique dans les relations maroco-espagnoles. Celle-ci débutera par la Réunion de haut-niveau, à laquelle le Souverain a apporté un appui Royal bien qu’elle se situe au niveau gouvernemental, et connaîtra son apogée par la nouvelle visite au Maroc à laquelle le Roi Mohammed VI a convié Pedro Sanchez lors de leurs échanges téléphoniques. Une visite devant être marquée par l’«agenda à la hauteur du partenariat d’exception» demandé par le Souverain en vue de «renforcer davantage les relations bilatérales, à travers des actions concrètes marquées par l’efficacité, et des projets tangibles dans des domaines stratégiques d’intérêt commun».
Certains médias reprennent, sans le moindre recoupement, l’assertion, infondée, selon laquelle le Maroc aurait retardé la procédure d’expulsion de Yassin Kanjaa. Ce dernier est l’auteur présumé de l’attaque meurtrière perpétrée récemment à Algésiras.
Un minimum de vérification, auprès des services consulaires marocains comme du côté de leurs homologues espagnols, aurait permis à Ignacio Cembrero, qui est à l’origine de cette nouvelle fake news, de s’assurer qu’aucune requête d’expulsion ni même la moindre demande d’avis sur l’assassin présumé n’ avait été reçues par les services marocains. D’ailleurs, il suffit d’appeler le consul d’Algesiras pour s’assurer que ses services n’ont formulé aucune demande à ce sujet.
Comme par hasard, la fausse information a été balancée à la veille de la Réunion de haut niveau qui va réunir, les 1er et 2 février, de nombreux ministres et hommes d’affaires marocains avec leurs pairs espagnols. L’évènement est d’une importance stratégique pour l’avenir des relations bilatérales entre les deux Royaumes voisins. Les citoyens des deux pays en attendent beaucoup et seuls quelques ennemis des intérêts de leur propre pays essaient de jouer aux trouble-fêtes.
L’instrumentalisation politico-médiatique d’obédience droite extrême n’y changera rien, le Maroc et l’Espagne sont désormais de bons amis qui font avancer leurs relations sur la base du dialogue et de la transparence.
Si Yassin Kanjaa a pu tromper la vigilance des services espagnols, c’est une affaire intérieure dont les enseignements nécessaires ont certainement été tirés pour l’avenir.
Lors de la récente conférence de presse conjointe, tenue, le 19 janvier, par Pedro Sanchez et Emmanuel Macron en marge du sommet Espagne-France tenu à Barcelone, une question directe a été posée par un journaliste espagnol. Ce dernier demandait l’avis des deux chefs d’État sur la résolution, controversée, votée récemment au parlement européen contre le Maroc.
En réponse, Pedro Sanchez a expliqué, en toute clarté, que sa formation politique au sein du parlement européen, le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) dont il est secrétaire général, a voté contre cette résolution dont il ne cautionne pas le contenu, à l’instar d’autres partis européens. Il a également expliqué, en remettant sa casquette de chef de gouvernement, que les relations hispano-marocaines sont bonnes et a annoncé la tenue, début février (à ndlr, à Rabat), de la rencontre de haut niveau Maroc-Espagne. Réunion qu’il a qualifiée d’importante pour le développement de la coopération bilatérale dans divers domaines.
Devant la position, on ne peut plus clair, de Pedro Sanchez, Emmanuel Macron a choisi de verser dans la même rhétorique dont il use et abuse quand certaines questions exigeant une prise de position politique claire lui sont posées. Lui-même le dit, cette fois-ci clairement, il se limite à donner une «réponse générique». C’est-à-dire, une «non réponse».
Parce qu’elle continue à alimenter la machine de guerre russe contre l’Ukraine à coup de pétrodollars, l’Algérie est pointée du doigt par de nombreux députés américains, républicains et démocrates, qui poussent la Maison Blanche à «sanctionner les membres du gouvernement algérien impliqués dans l’achat d’armes russes».
Les flux de pétrodollars algériens qui continuent de renflouer les caisses, de plus en plus vides, de la Russie exaspèrent au plus haut point les représentants du peuple américains. La preuve, fait rare, des députés démocrates et républicains à la Chambre des représentants viennent de réclamer conjointement des sanctions contre les membres du gouvernement algérien impliqués dans l’achat d’armes russes.
Dans une lettre adressée hier, jeudi 29 septembre, au Secrétaire d’État américain, Antony Blinken qui est publiée sur le site officiel de la Chambre des représentants des Etats-Unis, un groupe bipartite de 27 membres du Congrès américain, dirigé par la députée du Michigan Lisa McClain, appelle leur pays à la loi dite CAATSA pour « Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act ». Ce texte, signé en 2017 par Donald Trump, donne la latitude au président des États-Unis d’imposer des sanctions aux personnes qui, sciemment, « s’engagent dans une transaction importante avec une personne qui fait partie des secteurs de la Défense russe ou opère pour ou au nom de ces secteurs ou celui du renseignement du gouvernement de la Fédération de Russie ».
La teneur de cette nouvelle lettre rejoint celle envoyée au même destinataire, le 14 septembre, par le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio. Les arguments avancés sont les mêmes.
En exigeant eux aussi des sanctions contre l’Algérie pour l’achat d’armes russes, la députée Lisa McClain et ses collègues rappellent que, rien que l’année dernière, l’Algérie a finalisé un accord d’armement de plus de 7 milliards de dollars avec la Russie, qui comprenait l’avion de chasse russe s Sukhoi 57, jamais été vendu auparavant.
«Ces actions devraient envoyer un signal clair au Département d’État que des sanctions doivent être appliquées contre gouvernement algérien», peut-on lire dans le texte de la lettre.
En précisant que les sanctions doivent être « immédiates » et « sévères », les signataires de cette lettre soulignent qu’il est essentiel que le président Biden et son administration punissent ceux qui tentent de financer le gouvernement russe et sa machine de guerre en achetant du matériel militaire.
«Les États-Unis doivent envoyer un message clair au monde que le soutien à Vladimir Poutine et les efforts de guerre barbares de son régime ne seront pas tolérés», concluent-ils.
Si le groupe de protestataire contre le gouvernement algérien s’adresse au Secrétaire d’Etat, c’est parce qu’il est délégataire, en vertu de la loi de 2017, du pouvoir de sanction contre les soutiens directs ou indirects de la Russie.
Lire la litre à la source :
Au terme des travaux de sa 1ère conférence internationale, organisée les 22 et 23 septembre 2022 à Las Palmas, le Mouvement des Sahraouis pour la Paix, créé par des opposants au Poliario, a lancé un Manifeste historique. En voici les grandes lignes.
Lancé, en avril 2020, par Hach Ahmed Bericalla qui était le représentant en Amérique Latine et en Espagne du Polisario, le Mouvement des Sahraouis pour la Paix (MSP) continue à faire entendre, à l’international, la voix des militants pour la paix qui s’opposent au bellicisme algérien franchisé via le Polisario. Ils défient les dirigeants de ce regroupement de miliciens séparatistes et de leurs donneurs d’ordre en criant haut et fort leur appui à la solution pacifique d’autonomie proposée par le Maroc.
Pour sa 1ère conférence internationale, le MSP a frappé fort, les 22 et 23 septembre en réunissant à Las Palmas de Gran Canaria de grands hommes politiques espagnols dont José Luis Rodríguez Zapatero, José Bono et López Aguilar ainsi que d’éminents juristes et divers experts aux côtés de chioukhs sahraouis aspirant à voir réunis toutes les familles sahraouies aujourd’hui déchirée à cause du séparatisme prôné et promu par le régime militaire algérien.
Ayant connu une participation massive de la part de ceux qui affirment vouloir «contribuer à la solution» et qui «refusent de faire partie du problème», cet évènement inédit a été couronné par la publication de ce manifeste que des experts qui suivent de près le dossier du Sahara qualifient d’historique:
LE MANIFESTE DE LAS PALMAS
«Ces deux jours, nous nous sommes rencontrés pour parler de notre cher Sahara, non pas du long et difficile chemin parcouru jusqu’à présent mais plutôt de l’avenir brillant qui nous attend et qui nous promet bienêtre et prospérité. Un avenir de tous et pour tous les Sahraouis. Un avenir qui sera à nous, si nous acceptons les vents du changement qui soufflent du Sahara.
Un avenir qui, en définitive, nous aidera à surmonter les temps sombres marqués par les souffrances et les désillusions qui occultaient un clair horizon. Un interminable voyage à nulle part, où nous étions embarqués par des personnes qui servaient leur intérêt personnel au détriment de l’intérêt général des Sahraouis, prolongeant indéfiniment ainsi le conflit.
Nous sommes face à une journée historique. Nous sommes face à une journée spéciale. Nous nous sommes réunis ici, à la Belle Gran Canaria, en présence de membres de l’autorité traditionnelle sahraouie et de politiciens et académiciens de renommée. Nous sommes en présence de ceux qui veulent contribuer à la solution et refusent de faire partie du problème. Nous sommes face à une vague de raisons pour croire au changement.
Effectivement, nous avons la possibilité de contribuer à ce changement. Pour ce, nous jugeons nécessaire et indispensable d’adopter et d’encourager lesmécanismes déjà existant, pour la résolution du conflit dans les meilleurs délais :
- Renforcer la confiance dans le rôle de l’ONU, comme étant l’élément central d’une solution de compromis. Dans ce sens, nous estimons essentiel de créer davantage d’espaces de dialogue avec la participation de nouveaux leaders, comme les notables sahraouis, le mouvement sahraoui pour la Paix ou tout autre mouvement politique, afin de sortir du cercle vicieux et d’intensifier les efforts pour la recherche d’un accord pour ce différend. Nous devons également soutenir l’envoyé spécial de l’ONU, M. Staffan de Mistura, et l’inciter à déployer davantage d’efforts dans le but d’avancer de manière constructive dans la résolution de cet interminable processus politique et d’éviter que le conflit ne retourne à la stagnation. Enfin, nous sollicitons vivement à M. Mistura de s’investir de manière efficiente pour faire respecter le cessez-le-feu afin d’empêcher d’autres pertes de vies humaines.
2.Saluer et lire positivement la nouvelle position du gouvernement d’Espagne quant à cette question. Dans ce sens, la sortie de l’Espagne de sa «neutralité négative» traditionnelle renforce et favorise son rôle d’intermédiaire principal dans une dynamique Espagne-Union Européenne, pour un engagement plus profond de l’UE en faveur de la résolution du conflit. Nous espérons que le Gouvernement d’Espagne ne cède pas aux pressions de ceux qui veulent perpétuer cette situation. Dans ce sens, nous demandons aux politiciens et aux partis politiques de l’opposition espagnole d’adopter une position plus constructive et moins égoïste dans ce dossier, qui est en dessus des règlements de compte et des calculs électoralistes vu qu’il s’agit d’un dossier sensible.
3. Mettre en valeur et renforcer le rôle de l’autorités traditionnelle sahraouie, représentée par les notables et chioukhs dont l’autorité tribale a été mise en question par une autre partie en vue de s’arroger le droit à la représentativité de la population sahraouie à titre de « droit éternel », sans aucun processus démocratique ni légitime.
4. Prévenir les effets négatifs que peut causer la perpétuation de cette situation. Sans le moindre doute, la tension permanente dans la région est nuisible pour les deux côtés de l’axe atlantique-méditerranéen. Mettre fin à cette situation dans les plus brefs délais. Ceci atténuera la tension et stabilisera la région dans un monde marqué par des soubresauts politico-militaires. Œuvrer pour l’instauration d’une stabilité qui sera également bénéfique pour les Îles Canaries, notamment au niveau de l’échange culturel et économique avec nos voisins et frères.
- Finalement, se rappeler de manière très particulière, de toutes les familles divisées depuis des décennies suite à l’intransigeance d’une minorité. Il est donc crucial de trouver une solution qui garantit à la fois une immédiate réunification familiale, une vie digne, un progrès social pour la population sahraouie en plus du pouvoir de profiter des biens de sa terre, laissant derrière les pénuries de l’exile au désert. Nous estimons que la proposition d’autonomie constitue le point de départ vers une solution de compromis et vers une nouvelle ère qui offre la possibilité de prospérer en paix pour nous tous.
Ce sont les fondements du changement que nous cherchons. Ce jour, nous sommes ici pour donner le coup d’envoi de ce changement. Un changement qui a pour objectif de construire un Sahara meilleur, fait par et pour les personnes. L’heure est arrivée pour réaffirmer notre compromis.
Notre histoire est une histoire de lutte contre les adversités, une histoire de dépassements de soi. Il s’agit d’une histoire d’effort collectif marqué par le travail commun et qui servira pour édifier un avenir meilleur. Une histoire qui doit être séparée du cursus des leaders toxiques et inquisitoires, dont l’échec en tant que dirigeants est documenté et attesté par des faits. C’est l’histoire de la population du désert qui croit toujours en une solution. Nous sommes toujours à temps de finir avec cette disgrâce.
Las Palmas de Gran Canaria, le 23 septembre 2022».
Poches de résistance
Le manifeste de Las Palmas montre que l’esprit unioniste gagne de plus en plus de terrain au sein même du Polisario. Cet organe créé de toutes pièces par l’Algérie dans une vaine tentative d’en faire un outil de pression et de chantage sur le Maroc est en train de vivre ses derniers jours.
Preuves en sont les nombreuses installations de consulats de pays africains en plein Sahara marocain, le mouvement continu de déclarations solennelle par des pays anciennement pro-séparatistes en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc. Les derniers en date sont le Kenya et la Somalie.
Rien n’arrêtera cette vague qui va dans le sens de l’Histoire. Cette vérité annihile de fait les quelques combines commanditées ici ou là et dont la plus récente est l’arrêt rendu, le 22 septembre 2022, par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, suite à la plainte du ghanéen Bernard Anbataayela Mornah contre huit pays africains amis du Maroc.
Qu’une telle Cour outrepasse ses compétences juridiques et adopte un discours politique puisque les motivations de l’auteur de la plainte est un secret de polichinelle et celles de ses donneurs d’ordre aussi. A moins de tenter de cacher le soleil par un tamis, ce que ne ferait qu’un esprit malintentionné, les membres de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples savent bien que le régime algérien sponsorise toute action pouvant retarder le processus de règlement définitif du différend artificiel du Sahara. Or ce processus est bien enclenché sur la base de l’autonomie élargie proposée par le Maroc. Et tout le reste n’est que verbiage stérile et pédalage dans le vide.
Le Maroc n’est pas concerné par cette fumeuse plainte n’étant pas signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, mais qu’une Cour africaine perde son temps à se prononcer sur une plainte qui ne relève pas de ses prérogatives et dérange ainsi des pays ayant fait le choix judicieux de suivre le bon sens de l’Histoire pousse à s’interroger sur l’efficience d’une telle instance et de son degré de connaissance du dossier du Sahara marocain. Il est donc utile qu’on rappelle à ses juges, en plus de leur devoir d’impartialité, le dessaisissement, depuis 2018, de tous les oranges de l’UA de ce dossier par le Mécanisme de la Troïka de l’UA. En tout état de cause, ces juges doivent éviter de créer des précédents qui réveilleraient de dangereuses cellules séparatistes dormantes dans bien des pays africains. C’est la paix et la sécurité du continent africain qui est en jeu.
C’est cet enjeu majeur qui avait poussé plusieurs États africains dont le Rwanda, la Tanzanie, le Bénin et la Côte d’Ivoire à retirer leur déclaration spéciale faite en vertu de l’article 34 (6) du protocole instituant la Cour Africaine. De la sorte, ils ont mis fin à la compétence de cette juridiction de recevoir directement des plaintes des individus et des ONG. Or, ses juges semblent avoir des raisons que la raison ignore.
La suppression d’un tweet du président kenyan, fraîchement investi, concernant la pseudo «rasd» a donné lieu à des divagations spéculatives qui ont été aussitôt démenties. William Ruto va ouvrir une nouvelle ère dans les relations de son pays avec le Royaume.
Sur le compte Twitter officiel, personnel, du président kenyan, figure toujours son tweet affirmant l’appui de son pays du cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour trouver une solution durable au différend du Sahara. Ce message, à lui seul, est révélateur du changement radical de la position de la présidence kenyane sur la question du Sahara marocain.
Juste après sa rencontre avec Nasser Bourita qui lui avait transmis un message du Roi Mohamed VI en marge de la cérémonie de son investiture, le nouveau président avait publié un autre tweet où il annonçait la révocation par son pays de sa reconnaissance de la fantomatique «rasd». C’est ce message qu’il a dû supprimer, selon une source bien informée, pour des contraintes constitutionnelles. La même source indique que l’adoption officielle par le parlement kenyan de la décision déjà annoncée n’est qu’une question de temps.
D’ailleurs, même l’opposition kenyane est favorable au respect de l’intégrité territoriale du Royaume.
Raila Odinga, qui était le principal rival du président dans la course au poste suprême, a lui aussi apporté ce cinglant démenti aux allégations tendancieuses rapportées par les ennemis du Maroc. Cet ancien Premier ministre kenyan affirme dans ce tweet qu’il vient de poster : « Les rapports circulant selon lesquels j’ai attaqué la décision de Ruto de revoir la politique du Kenya sur le Polisario sont erronés. Je n’ai jamais mentionné le Polisario et je connais les relations importantes et bénéfiques entre le Kenya et le Maroc.»
C’est connu, les «Fake News» ont la vie courte.
«Breaking History» sortira officiellement le 23 août. Ce livre des mémoires de Jared Kushner à la Maison blanche est riche en révélations. Certaines apportent un éclairage édifiant sur le mépris de Trump à l’encontre de Netanyahu.
En grand témoin direct de l’Histoire notamment des relations américano-israélienne, Jared Kushner rapporte dans «Breaking History», entre autres révélations, que l’ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump n’appréciait pas du tout l’ancien Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Ayant été le plus proche conseiller de l’ancien président américain, l’auteur affirme que le summum du désamour a été atteint quand Trump s’était senti personnellement trahi par les propos tenus par «Bibi» devant des ambassadeurs arabes que l’ancien président avait spécialement invités pour l’annonce de son plan de paix pour le Proche-Orient.
Ce jour-là, à la surprise générale, Netanyahu a annoncé qu’il comptait annexer la vallée du Jourdain et toutes les colonies juives de Cisjordanie occupée, prenant de cours Trump et Kushner. Ce dernier précise que de tels propos n’avaient pas été approuvés par le président qui avait plutôt demandé à l’ambassadeur israélien, Ron Dermer, que le discours de Netanyahu soit «bref et au-dessus des conjectures politiques».
Kushner rapporte qu’à la sortie de la réception, son genre lui a confié qu’il s’était senti «sali» par le «discours de campagne» de Bibi.
Avant même cet incident, une autre fracassante révélation contenue dans «Breaking History» vient lever tout doute sur la relation tumultueuse entre Trump et Bibi : «Avant les élections de mars 2020, Trump voulait soutenir, Benny Gantz, qui était le rival de Netanyahu», écrit l’ancien conseiller principal à la Maison Blanche.
Kushner affirme que Trump était enthousiaste pour Gantz aussitôt après s’être réuni avec lui au bureau ovale le 27 janvier 2020, soit la veille de l’annonce du plan américain de paix au Proche-Orient.
Si ce n’étaient les conseils qui lui avaient été donnés sur la neutralité que lui imposait son statut, Trump aurait surpris son monde en annonçant sa préférence pour Gantz.
Par ailleurs, le désamour de Trump pour Netanyahu s’était d’ailleurs accentué quand celui-ci s’était empressé d’appeler Joe Biden pour le féliciter pour son élection, lit-on dans «Breaking History. Kushner rapporte que cet acte a été ressenti par Trump comme une nouvelle trahison.
Les mémoires de Jared Kushner vont certainement animer bien des débats aux Etats-Unis comme en Israël.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, vient de publier les premières photos de l’entame de la visite du chef de l’armée israélienne.
Lors de son arrivée, Aviv Kochavi a été accueilli par le Général de corps d’Armée, Belkhir El Farouk, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud et des responsables militaires et sécuritaires.
Il est prévu que le chef de l’armée israélienne ait des entretiens avec de hauts responsables militaires dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.
Au cours de son déplacement de trois jours, le général Kochavi va rencontrer le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, selon le porte-parole de l’armée israélienne.
جرى اليوم حفل استقبال رسمي من طرف حرس الشرف في مقر القيادة العامة للقوات المسلحة الملكية المغربية تكريمًا لرئيس الأركان الجنرال أفيف #كوخافي.
وجرى حفل الاستقبال برئاسة المفتش العام للقوات المسلحة الملكية المغربية الفريق أول بلخير الفاروق وبمشاركة مسؤولين بالقوات المسلحة المغربية pic.twitter.com/iiSX6BLdMP— افيخاي ادرعي (@AvichayAdraee) July 19, 2022
Fin mars, une délégation de militaires de hauts rangs avaient effectué une visite au Maroc qui avait abouti à la signature d’un accord de coopération, le premier du genre, envisageant la création d’une commission militaire mixte.
En novembre 2021, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, avait signé à Rabat un protocole d’accord qui encadre les relations sécuritaires avec le Maroc.
La fusion du parti de Benny Gantz avec celui de Gideon Sa’ar donne naissance à une force politique qui aura son mot à dire lors de la formation du prochain gouvernement israélien. Cette fusion s’annonce ouverte à tous les courants sauf aux extrémistes et aux racistes.
Le parti Kakhol Lavan (Bleu Blanc) du ministre de la Défense Benny Gantz et le parti Nouvel espoir du ministre de la Justice Gideon Saar viennent d’annoncer lors fusion lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche soir.
«Aujourd’hui, nous posons la première pierre du prochain gouvernement», a déclaré Gantz, cité par le Jerusalem Post. « Les bords et les extrêmes ont donné le ton trop longtemps, et le centre israélien est resté sans voix », a lancé Benny Gantz.
« Les citoyens d’Israël ont besoin d’un gouvernement fonctionnel qui prendra soin de la sécurité nationale », a-t-il poursuivi.
Gantz a fait l’éloge de Sa’ar, le qualifiant de « leader courageux et honnête ».
« Nous sommes arrivés à de bons accords qui nous permettront de servir le peuple d’Israël en tant que deux partis et mouvements qui expriment une voix responsable, réaliste, sûre et libérale », a-t-il expliqué, laissant entendre que leurs deux partis conserveront toujours des identités distinctes sous la même liste.
Gantz a appelé à l’adhésion de tous les Israéliens qui reconnaissent Israël comme un « État fort, confiant, juif et démocratique mais qui n’ont pas d’opinions racistes ».
De son côté, Sa’ar a souligné que la fusion serait celle de la « droite patriotique » mais ayant des politiques de « sécurité nationale centriste ».
« Aujourd’hui, Israël a besoin d’un nouvel espoir et d’un mouvement qui le fera passer de la crise au progrès », a-t-il déclaré, faisant allusion à son parti New Hope.
Sa’ar a également loué les qualités son nouveau colistier. « Benny a résisté à la machine toxique », a-t-il déclaré.
« Les décisions prises par Gantz étaient pour le bien du pays, et il les a prises et a pu faire face aux contrecoups », a déclaré Sa’ar. Pour ce dernier, Gantz a prouvé qu’il est « le leader approprié pour se tenir à la tête de ce gouvernement d’unité ».
Gantz et Sa’ar auraient été en pourparlers pendant au moins deux semaines, et une percée aurait été réalisée la semaine dernière.
New Hope recevrait environ un tiers des sièges du parti commun, contre les deux tiers pour Bleu Blanc, selon N12.
Sa’ar sera placé à la deuxième place sur la liste, le ministre de l’Education Yifat Shasha-Biton sera à la cinquième place et le ministre de la Construction et du Logement Ze’ev Elkin sera septième, selon la même source.
Dans un sondage réalisé par Channel 12 il y a 10 jours, une fusion de Bleu Blanc avec Nouvel espoir donnerait à leur parti conjoint 15 sièges, ce qui en ferait la troisième plus grande force après le Likud et Yesh Atid.
Gantz prévoit de remporter entre 12 et 15 sièges. Il pourrait être le négociateur clé après les prochaines élections et serait potentiellement le futur Premier ministre.
Au lendemain du décès du décès de Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyane, les membres du Conseil suprême fédéral des Émirats ont élu, à l’unanimité, Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyane à la tête des Emirats arabes unis.
Le Prince Héritier d’Abou Dhabi, Commandant suprême adjoint des Forces Armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis, Mohammed bin Zayed a été élu, ce samedi à l’unanimité, Président des Emirats arabes unis.
L’agence officielle de presse émiratie précise que l’élection de Mohammed bin Zayed a été effectuée sur la base de l’article 51 de la Constitution du pays.
L’élection s’est déroulée sous la présidence de Cheikh Mohamed bin Rached Al Maktoum, Vice-président de l’Etat des Emirats Arabes Unis, Président du Conseil des ministres, Gouverneur de Dubaï.
Dans sa première déclaration après son élection, Mohammed bin Zayed a remercié les membres de la fédération des Émirats de la confiance qu’ils lui ont accordée et a promis de servir son pays en restant fidèle à l’esprit du défunt.